Christi Daugherty
Night School – Fin de partie
Une saison pour aimer, une saison pour mourir. A Cimmeria, la paranoïa a enfin cessé: la taupe a été débusquée, mais à quel prix ! Les pertes sont lourdes et les Nocturnes, un genou à terre, sont obligés de battre en retraite pour panser leurs plaies.
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Le journal de Louise B.
Dans les environs d’Auxerre, en pleine campagne française, une jeune prof d’anglais, Louise Anarcange, est violée par six de ses élèves après une fête de fin d’année où elle était conviée… Le Journal de Louise B n’est pourtant pas, comme on pourrait s’y attendre, le portrait d’une génération désabusée et ultraviolente. Le thème du « viol en réunion commis par des mineurs », comme on le dit dans les journaux, n’intéresse pas le romancier. Son propos se focalise tout entier sur la psychologie de son personnage. Louise, fille unique, fille modèle, a connu les souffrances d’une éducation stricte. Son père, le Dr Anarcange, l’a protégée et peut-être trop aimée. La question de l’inceste, subtilement omniprésente, explique peut-être qu’à 31 ans elle soit toujours vierge.
La fermeture – 1946 : la fin des maisons closes
13 avril 1946 : la fin des maisons closes. Pierre Mac Orlan déclarait : « C'est la base d'une civilisation millénaire qui s'écroule. » A travers cet ouvrage, Alphonse Boudard, précisément, se penche sur cette civilisation, non seulement en historien des mœurs éprouvé, mais aussi en écrivain, avec la truculence, la gouaille et la verve qu'on lui connaît. Derrière l'inamovible attelage du maquereau, de la pute et du flic, pierre angulaire du système, il nous entraîne de l'âge de pierre à la IIle République, ère de la bourgeoisie triomphante. Nous entrons, avec lui, dans les maisons renommées mais aussi dans celles où les « filles » faisaient plus de soixante-dix passes par jour. Guide avisé, Alphonse Boudard ne nous laisse rien ignorer également des pièces étranges où les pervers assouvissaient leurs vices. Et celle par qui tout est arrivé, Marthe Richard ? Alphonse Boudard a rassemblé son dossier. Et ce qu'il découvre n'est pas triste…
La Bible : le code secret II
« Le 11 septembre 2001, j’ai été réveillé par une explosion qui a changé à jamais la face du monde: un avion venait de s’écraser sur le World Trade Center. Je suis monté sur le toit de mon immeuble juste à temps pour voir un deuxième avion percuter les tours. Ce n’était pas un accident. C’était une attaque terroriste. » J’ai dévalé l’escalier et me suis précipité sur mon ordinateur pour scruter le code ancien, le code secret de la Bible. Je savais que j’y trouverais une confirmation, voire une révélation de ce que le sort nous réservait. » Ce dont je venais d’être témoin y était décrit, en caractères hébreux. « Tours jumelles » était codé dans l’antique texte sacré. « Avion » apparaissait précisément au même endroit. Et, transversalement à ces deux mots: « Il a causé la chute, abattu. » L’attentat du 11 septembre 2001 avait été codé dans la Bible trente siècles plus tôt. »Démontrée par un grand mathématicien, portée à la connaissance du public par un livre au retentissement mondial, l’existence d’un code caché dans le texte même de la Bible a suscité un ardent débat. Or, les prédictions du code ne cessent de se vérifier – et leur message ne peut qu’inquiéter. Sommes-nous entrés dans « la fin des jours ? »
Les Diamants de la guillotine
Dans peu de temps, l’Ancien Régime va s’effondrer. La monarchie, le couple royal exaspèrent le peuple et n’était-ce climat pré-révolutionnaire de haine, l’affaire du collier de la reine serait passée pour la plus plaisante des embrouilles.À la Cour, chacun sait que ce benêt de cardinal de Rohan, grand seigneur richissime, soupire pour Marie-Antoinette. Avec la complicité d’un faux mage et vrai gredin nommé Cagliostro, une aventurière de haut vol lui suggère l’idée d’un cadeau, une parure de diamants d’une valeur inestimable. À ce prix, la reine ne saurait refuser ses faveurs. Rohan se précipite dans le guet-apens. Le pigeon ne peut alors imaginer la mascarade qu’on lui prépare?Cette farce tournant au scandale qu’aucun romancier n’aurait pu imaginer, Pierre Combescot la réinvente avec le style malicieux et crépitant qui enchante ses lecteurs.