Christi Daugherty
Night School – Fin de partie
Une saison pour aimer, une saison pour mourir. A Cimmeria, la paranoïa a enfin cessé: la taupe a été débusquée, mais à quel prix ! Les pertes sont lourdes et les Nocturnes, un genou à terre, sont obligés de battre en retraite pour panser leurs plaies.
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La fin d’une liaison
« Elle m’avait dit : – L’amour n’a pas de fin. Même si nous cessons de nous voir. Est-ce que les gens ne continuent pas d’aimer Dieu toute leur vie sans le voir ? – Ce n’est pas le même amour que le nôtre. – Je pense parfois qu’il n’en existe qu’un, répondit-elle. Tandis que je la guidais avec précaution à travers le vestibule démoli, l’éclairant de ma lampe de poche, elle ajouta: – Tout doit se passer très bien. Si notre amour est assez grand. Les vitres des fenêtres brisées craquaient sous nos pieds. Seul le vieux vitrail victorien au-dessus de la porte restait solide. Le verre écrasé devenait de la poudre blanche, comme la glace que les enfants piétinent dans les champs gelés ou sur les bords des routes. C’était la première nuit, en juin 1944, de ce que nous appelâmes, par la suite, les V 1. »
Le Vol du Frelon
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions… Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d’éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l’engin. Harald, jeune Danois de dix-huit ans décidé à se battre contre l’occupant germanique, a découvert sur la base allemande de son île une drôle de machine. Sa découverte pourrait inverser le cours de la guerre. Mais à qui la révéler ? À qui peut-il faire confiance ? Harald en sait trop, il risque la mort. À bord du Frelon, son biplan de fortune, il va jouer sa vie pour transmettre son brûlant secret.
Le village des Asphodèles
Autobiographique, ce récit présente l’enfance de l’auteur dans une société traditionnelle sclérosée, la tribu des Yacoubi, dont il est un des fils, sortira d’ailleurs décimée par la guerre d’indépendance). La critique acerbe devient un violent réquisitoire contre la révolution trahie au terme de l’oeuvre. Amertume et désenchantement de celui qui avait cru possible la transformation de l’Algérie par la diffusion de la culture.
L’aigle de Sibérie
L’aigle de Sibérie est le seul oiseau de proie au monde capable de chasser les loups, C’est aussi le surnom du plus redoutable homme de main de Staline : Petrov. En avril 1945, à la tête d’un groupe d’opérations spéciales, Petrov est lancé à la poursuite d’un mystérieux personnage, Herr Wolf, le Loup, que le colonel SS Brumm a sauvé du bunker où Hitler et Eva Braun étaient censés s’être donné la mort. Dans une Allemagne en pleine tourmente, où se bousculent anciens nazis, agents secrets, prêtres aidant dans leur fuite les dignitaires du IIIe Reich, chasseurs et gibier engagent une poursuite mortelle… Diaboliquement conduite, fondée sur des données historiques rigoureuses, cette traque constitue un véritable morceau d’anthologie, à classer auprès des plus grands thrillers.