Christi Daugherty
Night School – Fin de partie
Une saison pour aimer, une saison pour mourir. A Cimmeria, la paranoïa a enfin cessé: la taupe a été débusquée, mais à quel prix ! Les pertes sont lourdes et les Nocturnes, un genou à terre, sont obligés de battre en retraite pour panser leurs plaies.
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Les démons de Barton House
La première fois que j'ai vu Harwood j'étais à Kinshasa. La deuxième fois, j'étais en Sierra Leone en tant que correspondante de guerre. Puis, des années plus tard j'ai croisé son chemin en Irak et, chaque fois, dans son sillage, des corps de femmes violées, lacérées. Des meurtres mis sur le compte de « dommages collatéraux ». Alors j'ai su. Il s'est senti traqué. J'ai été séquestrée pendant trois jours. Puis relâchée. Sans explication… Pour moi, il n'existait qu'un seul refuge possible pour tout oublier : un manoir isolé au cœur de la campagne anglaise. Je me demande encore comment j'ai pu être aussi bête.
La fin d’une liaison
« Elle m’avait dit : – L’amour n’a pas de fin. Même si nous cessons de nous voir. Est-ce que les gens ne continuent pas d’aimer Dieu toute leur vie sans le voir ? – Ce n’est pas le même amour que le nôtre. – Je pense parfois qu’il n’en existe qu’un, répondit-elle. Tandis que je la guidais avec précaution à travers le vestibule démoli, l’éclairant de ma lampe de poche, elle ajouta: – Tout doit se passer très bien. Si notre amour est assez grand. Les vitres des fenêtres brisées craquaient sous nos pieds. Seul le vieux vitrail victorien au-dessus de la porte restait solide. Le verre écrasé devenait de la poudre blanche, comme la glace que les enfants piétinent dans les champs gelés ou sur les bords des routes. C’était la première nuit, en juin 1944, de ce que nous appelâmes, par la suite, les V 1. »
Le village des Asphodèles
Autobiographique, ce récit présente l’enfance de l’auteur dans une société traditionnelle sclérosée, la tribu des Yacoubi, dont il est un des fils, sortira d’ailleurs décimée par la guerre d’indépendance). La critique acerbe devient un violent réquisitoire contre la révolution trahie au terme de l’oeuvre. Amertume et désenchantement de celui qui avait cru possible la transformation de l’Algérie par la diffusion de la culture.
Les illusionnaires
« De coeur avec vous ». Fonvieille-Alquier est de coeur avec tous ceux qui, en mai et juin, ont remis en cause une société attachée à des plaisirs médiocres. Si aujourd'hui, six mois après l'explosion, il s'adresse à eux – qu'avec tendresse et colère, il appelle les illusionnaires – c'est pour faire avec eux le bilan. Un bilan que nous connaissons, et qui lui permet de se montrer sévère. La fièvre retombée, les illusionnaires peuvent entendre le langage que leur tient Fonvieille-Alquier. L'essentiel est qu'entre les deux générations, celle des pères et celle des fils, le dialogue ne soit pas rompu.