Christi Daugherty
Night School – Héritage
Humiliée de devoir la vie sauve à d’autres qu’elle-même, Allie Sheridan finit par rejoindre en automne les rangs de la très sélective Night School. Commence alors le véritable apprentissage aux côtés du troublant Carter et du sulfureux Sylvain.
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La mauvaise vie
À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la « mauvaise vie » qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille ? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés ? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont… Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance… L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener ?
L’aigle de Sibérie
L’aigle de Sibérie est le seul oiseau de proie au monde capable de chasser les loups, C’est aussi le surnom du plus redoutable homme de main de Staline : Petrov. En avril 1945, à la tête d’un groupe d’opérations spéciales, Petrov est lancé à la poursuite d’un mystérieux personnage, Herr Wolf, le Loup, que le colonel SS Brumm a sauvé du bunker où Hitler et Eva Braun étaient censés s’être donné la mort. Dans une Allemagne en pleine tourmente, où se bousculent anciens nazis, agents secrets, prêtres aidant dans leur fuite les dignitaires du IIIe Reich, chasseurs et gibier engagent une poursuite mortelle… Diaboliquement conduite, fondée sur des données historiques rigoureuses, cette traque constitue un véritable morceau d’anthologie, à classer auprès des plus grands thrillers.
Les illusionnaires
« De coeur avec vous ». Fonvieille-Alquier est de coeur avec tous ceux qui, en mai et juin, ont remis en cause une société attachée à des plaisirs médiocres. Si aujourd'hui, six mois après l'explosion, il s'adresse à eux – qu'avec tendresse et colère, il appelle les illusionnaires – c'est pour faire avec eux le bilan. Un bilan que nous connaissons, et qui lui permet de se montrer sévère. La fièvre retombée, les illusionnaires peuvent entendre le langage que leur tient Fonvieille-Alquier. L'essentiel est qu'entre les deux générations, celle des pères et celle des fils, le dialogue ne soit pas rompu.
La fermeture – 1946 : la fin des maisons closes
13 avril 1946 : la fin des maisons closes. Pierre Mac Orlan déclarait : « C'est la base d'une civilisation millénaire qui s'écroule. » A travers cet ouvrage, Alphonse Boudard, précisément, se penche sur cette civilisation, non seulement en historien des mœurs éprouvé, mais aussi en écrivain, avec la truculence, la gouaille et la verve qu'on lui connaît. Derrière l'inamovible attelage du maquereau, de la pute et du flic, pierre angulaire du système, il nous entraîne de l'âge de pierre à la IIle République, ère de la bourgeoisie triomphante. Nous entrons, avec lui, dans les maisons renommées mais aussi dans celles où les « filles » faisaient plus de soixante-dix passes par jour. Guide avisé, Alphonse Boudard ne nous laisse rien ignorer également des pièces étranges où les pervers assouvissaient leurs vices. Et celle par qui tout est arrivé, Marthe Richard ? Alphonse Boudard a rassemblé son dossier. Et ce qu'il découvre n'est pas triste…