Christi Daugherty
Night School – Rupture
Inconsolable depuis la mort de son amie et sous la menace constante d’un espion qui rôde à Cimmeria, Allie Sheridan accuse le coup. Et elle n’est pas la seule à perdre les pédales ; tout s’effondre et se brise autour d’elle : amitiés, amours, certitudes… Alors, quand Nathaniel commence à abattre ses cartes maîtresses, Isabelle, la directrice elle-même, ne sait plus que faire. L’école sombre peu à peu dans les sables mouvants de la paranoïa et de la suspicion.
Vous aimerez aussi
La mauvaise vie
À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la « mauvaise vie » qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille ? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés ? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont… Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance… L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener ?
La baie des anges – Tome II – Le palais des fêtes
Le temps a passé. le siècle a enfin commencé. C’est à peine si les frères Revelli, ces Piémontais partis faire leur vie à Nice, se croisent encore. Quand Carlo, l’ancien maçon, construit patiemment un empire du bâtiment, Vincente enchaîne les petits boulots. Quant à Luigi, personne ne sait au juste en quoi consistent ses affaires, plus que louches. Chacun trace sa route, à sa manière – opportuniste, humble ou malhonnête -, fonde une famille… Et subit, au gré de l’Histoire, les chamboulements politiques qui décident des guerres, des amours, des ruptures. Dans ces années furieuses où tout devient possible, l’arbre généalogique bourgeonne, se métisse, s’intègre dans la capricieuse société de l’entre-deux-guerres. L’ombre fasciste grandit et la mort frappe, pour la première fois, un clan plus éclaté que jamais…
Le Festival de Cannes
Frédéric Mitterrand nous emmène à Cannes, lors du dernier Festival où il avait été invité à présider un jury d'enseignants. Journée après journée, il nous livre ses carnets secrets : ses rencontres, ses impressions, mais aussi les souvenirs très personnels que mémoire et mélancolie réveillent en lui. Un 'Etoile et toiles' intime où l'on croise Anna Magnani et Pedro Almodovar, Rita Hayworth, John Huston et tant d'autres : la magie du septième art se mêle aux confessions d'un homme qui écrit pour « se consoler comme il peut de ses remords ».
La fin d’une liaison
« Elle m’avait dit : – L’amour n’a pas de fin. Même si nous cessons de nous voir. Est-ce que les gens ne continuent pas d’aimer Dieu toute leur vie sans le voir ? – Ce n’est pas le même amour que le nôtre. – Je pense parfois qu’il n’en existe qu’un, répondit-elle. Tandis que je la guidais avec précaution à travers le vestibule démoli, l’éclairant de ma lampe de poche, elle ajouta: – Tout doit se passer très bien. Si notre amour est assez grand. Les vitres des fenêtres brisées craquaient sous nos pieds. Seul le vieux vitrail victorien au-dessus de la porte restait solide. Le verre écrasé devenait de la poudre blanche, comme la glace que les enfants piétinent dans les champs gelés ou sur les bords des routes. C’était la première nuit, en juin 1944, de ce que nous appelâmes, par la suite, les V 1. »