Jenny Cathcart
Notes d’Afrique – Un voyage musical avec Youssou N’Dour – Livre neuf
Notes d’Afrique relate l’essor de la musique populaire sur le continent. Le livre couvre les évènements et les styles musicaux qui se sont développés depuis les années 60, jusqu’aux années 80 lorsque que le terme « World Music » a été inventé comme label marketing et que des musiciens africains, notamment Youssou N’Dour et ses contemporains, sont apparus sur la scène internationale, et la dominance d’Afrobeats de la période contemporaine. Jenny Cathcart nous offre, à travers son expérience personnelle et son travail aux côtés de Youssou N’Dour, des portraits et des histoires de la vie de tous les jours et leur influence sur la musique en Afrique. Il en résulte de nouvelles perspectives pour la culture contemporaine, la religion et la politique, aussi bien pour le développement que pour de futures collaborations sur le continent et dans sa diaspora.
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L’histoire passionne et divise les Français. Le projet d’une « Maison de l’histoire de France » suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser… Peut-être parce qu’aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d’ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l’Empire, comme « la maison des siècles ». L’expression peut s’appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C’est bien pourquoi ce « livre musée » de l’histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l’actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l’espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges. Entrez dans l’histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d’exception qui l’ont façonnée.
Deux heures à tuer au bord de la piscine
Victor Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte, enfin, pour la première fois… Quand Victor Lanoux trimballe sa carcasse au bord d’une piscine, d’un plan d’eau, avec même deux heures à tuer, il est permis de se poser des questions. Surtout que l’on sait que nulle caméra ne s’agite dans les parages campagnards. Et vous avez raison de trouver étrange le tête-à-tête de cet homme avec lui-même. De l’insolite, du baroque, du singulier, du jamais vu. Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte enfant, il quitte son amnésie, afin de se mettre à table et de faire une sorte de point. On croyait, certains privilégiés du moins, connaître le comédien, deviner l’homme au caractère peu malléable, voire fougueux. Il n’en était rien. Quand là, triturant ses bâtons qui l’aident à tenir debout, il nous distille les joies, les brûlures de son existence, il n’essaie pas d’enjoliver, d’apitoyer. Il est vrai, authentique, touche juste. Et, dans ces remous de la piscine, remous causés par sa canne d’homme blessé, d’homme à vif, on l’entend évoquer toutes les étapes de sa vie et se rappeler ce que lui avait dit le poète René Char : « Victor, la vie, c’est l’éclair. »
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Wala Bok : une histoire orale du hip hop au Sénégal se souvient et narre les mémoires des générations de pratiquants du hip hop, des derniers précurseurs aux derniers arrivés, des promoteurs et des rares critiques sociaux intéressés par ce mouvement aux multiples facettes. Une ballade à travers l’histoire et la vie contemporaine dans la jungle urbaine et dans les quartiers populaires. Les portraits artistiques et témoignages de ce courant motivé par la reconnaissance de la diversité culturelle et la quête d’un monde meilleur dévoilent une société hétéroclite qui tire les ficelles entre promotion artistique personnelle et engagement politique.
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.