Jérôme Cathala, Jean-Baptiste Prédali
Nous nous sommes tant … haïs
Entre la dissolution de 1997 et l'élection présidentielle de 2002, que s'est-il passé à droite ? Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle pour la quatrième fois, en est redevenu le «leader naturel». Mais cet état des lieux est trompeur. Depuis la déroute de juin 1997, de profonds changements ont affecté la droite, ou plutôt les droites. 1997-2002. Cinq années qui ont vu des partis s'affaisser, d'autres se créer. Et des hommes contester l'autorité d'un président de la République affaibli par la plus longue cohabitation de la Ve République. Les personnages de cette histoire : François Bayrou, Alain Madelin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Charles Pasqua, se sont affrontés, haïs… Certains se sont révélés, d'autres se sont effacés. Et Jacques Chirac, dont on annonçait la disparition politique à l'issue de la dissolution manquée, apparaît plus incontournable que jamais.
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Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.
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