Alberto Moravia
Nouvelles romaines
Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d’une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d’un certain bonheur d’être, dans une dolce vita qui n’a rien de fellinien.
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Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
Le cri inéluctable de l’oiseau
Pierre Champion est un artiste au sens le plus humaniste du terme. Chantre de la forêt et de la nature, compagnon de tous les bestiaires et de tous les univers de nos campagnes. Cet insurgé plénipotentiaire, en perpétuelle révolte face à l’absurdité et à l’aveuglement d’un monde qu’il sait enrichir par le culte contagieux de l’amitié, écrit des textes avec la levure de sa sensibilité et de sa vision nostalgique, réaliste et poignante, des êtres et des choses. Pierre Champion sait faire vivre dans ses écrits l’attachement que chacun porte à la Nature qu’il faut protéger, une urgente nécessité planétaire et un devoir pour l’Homme d’aujourd’hui et de demain.
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.
Que la vie est douce à l’ombre des palmes
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