Michael Dimercurio
Opération Seawolf
Les troupes du nouveau Kuo-Min-Tang, soutenues par le Japon, s’approchent inéluctablement de Pékin malgré la résistance de l’Armée populaire de libération. C’est alors que le sous-marin espion Tampa – seule source de renseignements des Américains sur ce pays coupé du monde – est arraisonné dans le golfe de Bohai… Pour l’état-major de l’US Navy, un seul recours : le Seawolf, le sous-marin nucléaire d’attaque le plus moderne du monde. A son bord, le commandant Cimino et les troupes d’élite de la marine. Leur mission : délivrer l’équipage du Tampa et échapper à la marine de guerre chinoise…
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Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.
Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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