Asha Phillips
Oser dire non : Favoriser confiance et estime réciproque entre parents et enfants
Dire » non » à un enfant ou à un ado, ne pas leur céder, ce n’est pas générer des frustrations ou des rancœurs, bien au contraire, c’est préparer l’avenir en posant des repères, en fixant des limites. Paradoxalement, c’est la conscience de cet espace balisé et de ces interdits qui donne à l’enfant la possibilité de faire des choix véritables, de s’épanouir et de se développer : bref de devenir un adulte responsable. Pour l’adulte comme pour l’enfant, ce livre détaille toutes les raisons qui font comprendre pourquoi il est important de dire » non « . Il traite aussi de l’apprentissage de la confiance et de l’estime réciproque entre les parents et les enfants.
Vous aimerez aussi
Le nez d’un notaire
Maître Alfred L’Ambert, ayant perdu son nez au cours d’un duel, décide de se faire greffer un morceau de peau pour le remplacer. Il ne trouve pour donneur qu’un jeune ouvrier fort peu fréquentable, au bras duquel il devra passer trente jours le nez cousu. La cohabitation ne sera pas sans difficultés ni surprises.Edmond About (1828-1880 fut l’un des rares auteurs français comiques du XIXe siècle. Dans le Nez d’un notaire, roman à succès dès sa publication en 1862, il multiplie les situations cocasses et réinvente avec humour l’union des classes.
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
Portrait d’une jeune fille anglaise
Le titre original de l'ouvrage Kiss and Tell (Embrasse et raconte) suggère l'intimité du narrateur, tout occupé à dresser la biographie de sa petite amie, la gracieuse Isabel qui mange des carottes aux arrêts d'autobus, préfère la margarine au beurre, déteste les cornichons, Milton et sortir la poubelle le mardi, mais adore en revanche Vaclav Havel, le jus d'orange et lire dans son bain.
Un jour, ils auront des peintres
« Vous comprendrez, quand vous verrez l’Amérique, qu’un jour ils auront des peintres, parce que ce n’est pas possible, dans un pays pareil, qui offre des spectacles visuels aussi éblouissants, qu’il n’y ait pas de peintres un jour ». La prophétie date de 1933. Comme tous les autres Européens de retour des Etats-Unis, Matisse se dit envoûté Il annonce l’avènement d’une nouvelle ère, celle des peintres américains. Tout commence à Paris, le 1er juilet 1867, dans les fastes de l’Exposition Universelle : après la guerre de Sécession, les paysagistes d’outre-Atlantique, qui forment la première véritable école de leur pays, retrouvent, optimistes, le chemin de l’Europe. Mais les critiques français leur réservent ricanements et sarcasmes : « Cette exposition est indigne des fils de Washington. Au milieu de nos vieilles civilisations, les Américains font l’effet d’un géant fourvoyé dans une salle de bal. » … L’épopée des peintres américains racontée par Annie Cohen-Solal nous transporte de Paris à New-York, de Giverny à Chicago, de Pont-Aven à Taos, au Nouveau-Mexique, et s’achève à la Biennale de Venise, en 1948, lorsque sont présentées, pour la première fois en Europe, huit toiles de Jackson Pollok, un artiste inconnu des Européens de l’époque, mais bientôt célébré dans le monde entier comme le premier véritable maître américain.

