Jean-Claude Barreau
Oublier Jérusalem
Ici, Roméo s’appelle Haïm, et son camp n’est pas des Montaigu mais d’Israël. Juliette se nomme Fériel, elle n’est pas une Capulet mais fille de Palestine. Leur rencontre, accidentelle et décisive, au cœur de ce roman qui, à l’exemple de certains films, s’inspire d’une actualité tragique, a lieu alors même que le pays est secoué par l’Intifada, guerre larvée aux conséquences imprévisibles.
Pour oublier la haine qui devrait les séparer, seule la fuite s’impose à ces amants que le hasard a réunis. Mais ils ne sauront pas que si les barrières, à la fin, se sont levées facilement pour eux, c’est que les services secrets s’étaient mêlés de l’affaire…
Avec Oublier Jérusalem, Jean-Claude Barreau, qui fut prêtre et s’occupe aujourd’hui, à un haut niveau, des problèmes de l’immigration, a écrit un roman d’aventures passionné où les questions politiques et religieuses s’affrontent, dans l’amour, à la réalité de l’événement.
Vous aimerez aussi
Yvain
Yvain est l’un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l’année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ? Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois.
Destins
Jean Gornac et sa belle-fille Élisabeth font prospérer un domaine viticole à Viridis en Gironde. Dans la maison voisine vit Maria Lagave, une femme âgée dont Jean aida naguère le fils Augustin à poursuivre ses études pour devenir un fonctionnaire respectable à Paris. L'action débute alors que le fils de ce dernier, Robert, est envoyé en convalescence auprès de sa grand-mère en Gironde. La vie de bohème que mène Robert Lagave dans la capitale est mal acceptée par son père. Son passage à Viridis va troubler l'équilibre bourgeois du domaine et provoquer une révélation chez Élisabeth.
Les Maîtres
Afin de préparer sa thèse de médecine en même temps que celle de doctorat ès sciences, Laurent Pasquier, qui travaille dans le laboratoire du professeur Chalgrin, sollicite un poste de préparateur auprès d'une autre sommité de la biologie : le professeur Rohner. Le premier citant avec éloge les travaux du second, le choix de ces maîtres semble parfait. Laurent ne tardé pas à s'apercevoir qu'il s'est montré naïf la courtoisie des propos dissimulait une âpre rivalité que l'intervention démoniaque d'un camarade de Laurent fait éclaterr au grand jour. Rohner use des pires armes sans le moindre scrupule pour s'assurer la préséance.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.

