Brussolo
Peggy Sue et les fantômes – Le jour du chien bleu
Depuis qu’un soleil bleu est apparu au-dessus de la ville, les choses vont mal ! Les mauvais élèves sont devenus plus savants que les professeurs, les chiens jouent aux échecs, les chats lisent dans les pensées. Quant aux chaussures, elles parcourent les rues avec la ferme intention de botter les fesses de leurs anciens propriétaires ! Peggy Sue, la collégienne aux lunettes magiques, sent la catastrophe imminente. Elle est la seule à savoir que des êtres invisibles traversent les murs pour accabler les pauvres hommes de « farces » souvent mortelles. A cause de ces fantômes, le chaos s’installe : un chien errant gouverne désormais la cité ! Les animaux ont décidé de se venger des humains ! Le piège se referme. Peggy Sue parviendra-t-elle à en triompher.
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Le guerre des Bush
À Hollywood, les films d’action sont simples : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. À Washington, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est un peu la même chose… La « guerre contre le Mal » est à nos portes et les pays occidentaux jouent la valse-hésitation entre hégémonie américaine et paix à préserver. Or, évidemment, la réalité géopolitique est un peu plus complexe qu’un scénario de série B… C’est ce que nous prouve une fois de plus l’enquête d’Éric Laurent, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient. Laurent s’est intéressé de près aux affaires de la famille Bush dont les affaires l’ont menés du côté de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la famille Ben Laden, bien avant que celle-ci ne devienne l’ennemi à abattre dans la tête du petit dernier devenu président des États-Unis.
Le miraculé
Portrait intimiste de Jacques Chirac écrit par deux journalistes de l’hebdomadaire Marianne qui ont enquêté durant trois ans et qui ont recueilli de nombreux témoignages. Tente de percer les mystères entourant la personnalité du président et de l’homme politique, souvent raillé, mais qui en définitive a reconquis une partie de l’opinion publique.
Les enquêtes d’Aldo Morosini – 05 – Les Emeraudes du Prophète
Si Aldo Morosini – prince vénitien et expert international en joaillerie – pense qu’il en a fini avec les aventures, il se trompe.
Un soir, à Jérusalem où il poursuit sa lune de miel avec Lisa, sa jeune épouse, un adolescent lui apporte une lettre émanant d’un dignitaire de la synagogue qui lui demande quelques instants d’entretien discret.
Au cœur de l’antique cité de David, il rencontre Abner Goldberg. Celui-ci lui apprend que le Grand Prêtre du Temple portait dans un sachet de soie deux émeraudes semblables, les » sorts sacrés « . La légende dit que Jehovah en personne les aurait remises au prophète Elle, et qu’elles assurent le pouvoir de clairvoyance et de prophétie.
Goldberg désire que Morosini se lance à la recherche de ces pierres disparues depuis le sac de Jérusalem. Morosini refuse : il veut se consacrer uniquement à sa jeune femme et à ses propres affaires. Goldberg le laisse partir mais, quand Aldo arrive à l’hôtel, Lisa a disparu. Une lettre l’informe du chantage : qu’il retrouve les émeraudes sans prévenir aucune autorité, la vie de Lisa est en jeu.
Il ne reste plus à Morosini bouleversé qu’à accepter la mission. La quête qu’il entreprend l’oblige à remonter l’histoire des émeraudes, qui ont partout laissé des traces sanglantes. De Jérusalem à Istanbul en passant par Dijon, Prague, la Roumanie, l’Allemagne et le Tessin, Morosini va de découverte en surprise, au milieu des dangers et des pièges les plus imprévisibles.
Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.