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Nicolas Fokker
Persian and Other Oriental carpets for today
With its expertly text and large clear colour plates (persian and other oriental carpets for today ) offers a detailed survey of the various persian carpets currently to be found in the trade. Apart from the present situation it discusses also the artistic and general history of carpets. This book is an invaluable source of information to anyone who owns a persian carpets or intends to buy one.
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Eminent Victorians
En Anglais – Eminent Victorians is a groundbreaking work of biography that raised the genre to the level of high art. It replaced reverence with skepticism and Strachey’s wit, iconoclasm, and narrative skill liberated the biographical enterprise. His portraits of Cardinal Manning, Florence Nightingale, Thomas Arnold, and General Gordon changed perceptions of the Victorians for a generation. Lytton Strachey’s biographical essays on four « eminent Victorians » dropped an explosive charge on Victorian England when the book was published in 1918.
Elle, Adrienne
Les incertitudes de la vie en Europe Centrale ont fait d’Ulric Muhlen, gentilhomme tchèque, un officier dans l’armée allemande. La seconde guerre mondiale et le déferlement nazi en feront un envahisseur peu convaincu puis un vainqueur sceptique. C’est à Paris, dans un de ces salons qui s’ouvraient aux Allemands et aux tenants de la politique de collaboration, qu’il rencontre Adrienne. Qui est cette femme ? Le saura-t-il jamais. Elle est belle, libre, indépendante, elle a un métier et son talent de couturière lui confère une grande renommée. Ulric l’aimera de passion. Mais jamais il ne parviendra à percer son mystère et c’est en vain qu’il tentera de la comprendre, en vain qu’il cherchera à reconstituer le passé de celle dont il subit l’envoûtement. Adrienne incarnera toujours la conquête impossible. Serge, le neveu d’Adrienne, en sait-il davantage ? Lui aussi éprouve pour elle un sentiment proche de l’amour.
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Des roses plein les bras
Henriette appartient à cette catégorie de personnes qui viennent en fin de liste dans les rubriques. nécrologiques. Elle fait partie de la famille pour y avoir vécu toute sa vie,’ ce qui n’exclut pas qu’elle agace par ses défauts… comme de ne pas être là pour habiller Mme Cartet quand elle veut se rendre au cimetière sur la tombe de son mari. Et Mme Cartet, de ses mains ankylosées par l’arthrite, ; feuillette une fois de plus, inlassablement, pour passer le temps l’album de maroquin noir qui contient les. photos où se résume son existence. Elle s’attarde, toujours sur les mêmes images qui suscitent chaque fois de brefs retours en arrière. Rumination du passé, rumination du présent s’entremêlent dans un long soliloque qui rebondit de souvenir en souvenir et dévoile peu à peu son mystère. En a-t-elle un, cette dame que l’on devine bourgeoise et riche et fort âgée, jamais sortie de sa richesse et de son conformisme paisible ? N’a-t-elle jamais souhaité autre chose ? Le jeu changeant de sa longue rêverie, émiettée comme les paillettes d’un kaléidoscope, .révèle peu à peu son secret, établissant lucidement, cruellement aussi, son bilan.