Jean Racine
Phèdre
Odieuse marâtre ! Inflexible belle-mère ! Hippolyte, beau-fils maudit, en sait quelque chose… Son prénom, même, est banni du royaume ! Mais que cache Phèdre sous cette cruelle apparence ? Quel secret ? Quel mystère ? Maintenant, elle se meurt. Serait-ce l’inquiétude qui la ronge alors qu’elle est sans nouvelles du roi depuis des mois ? De quel mal souffre-t-elle ? L’issue semble fatale et ressemble étrangement à une délivrance ! Si seulement les dieux pouvaient l’apaiser… Hélas ! Eux-mêmes sont impuissants. Et puis, à tant les solliciter, ne risque-t-on pas d’attiser leur colère ? La tragédie est en marche…
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Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand – un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov… l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme, l’inaction et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence.
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