François de Closets
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Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
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Personne n'avait été content quand Adeline avait décidé de se fiancer avec Maitland Fitzturgis, à commencer par son père Renny, chef du clan des Whiteoak : Fitzturgis est Irlandais comme l’aïeule vénérée dont Adeline porte le nom, mais là s'arrête ce qu'il y a à dire en sa faveur. Né va-t-il pas vouloir l'emmener loin du domaine? Le maître de Jalna redoute de perdre cette fille selon son cœur qui partage sa passion des chevaux et de la vie au grand ait. Si l'on précise que les autres Whiteoak auraient préféré lui voir épouser son cousin Maurice qui l'adore depuis des années et qu'Adeline n'a nullement l'intention de quitter Jalna, on aura une idée du climat qui attend Fitzturgis… surtout si l'on ajoute que lui-même ne tient pas à vivre sous la coupe de Renny et se désintéresse des chevaux. La situation est donc explosive dès son arrivée à Jalna.
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Il y a quelque temps, je m’agenouillai dans l’obscurité d’un confessionnal. Et je fis cet aveu à un prêtre : la fureur m’envahissait à la vue de mon Église, tellement impuissante, si peu crédible. Mon confesseur, ne sachant pas bien sûr à qui il s’adressait me prêcha l’humilité : » Faites ce que vous pouvez… » M’aurait-il parlé aussi librement s’il avait vu mon visage, s’il avait compris qui j’étais ? Certainement non. Ainsi en est-il, également, pour ce livre : que chacun le lise pour ce qu’il raconte sans être influencé par la personnalité de l’auteur. S’il s’était agi d’un traité, ou d’un essai, peut-être aurait-on trouvé ici des traces de mon amertume. Mais pour rêver un autre avenir, j’ai préféré à travers un roman créer des personnages de chair et de sang – Paddy, Paul, Leah, Jeanne-Marie, Kate… et Thomas Ier, un pape qui va enfin révolutionner l’Église. – Pietro De Paoli
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