Myron Levoy
Pris sur le vif
Personne ne savais grand-chose sur Adam Bates, à part qu'il était bizarre et renfermé. Il venait d'une classe d' »adaptation », comme ils disent, et je supposai qu'il avait été libéré pour bonne conduite, à la manière d'un prisonnier, afin de suivre le cours de sciences avec notre admirable classe « adaptée ». Il s'installa à côté de moi et il me plut tout de suite. Moi qui voulais devenir reporter photographe, je tenais là un excellent sujet…
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Mes apprentissages
« On ne meurt que du premier homme », écrivait Colette en 1909, au moment de son divorce. Vingt-cinq ans plus tard, la blessure n’est pas encore refermée. Mes apprentissages (1936) en témoigne. Si elle se penche sur ses premières années de femme, raconte ses souvenirs de jeune épousée et évoque des personnalités du milieu journalistique et du monde littéraire auxquels elle fut très tôt liée, Colette dresse surtout un saisissant réquisitoire contre son premier mari, Henry Gauthier-Villars (1859-1931), dit Willy. Le portrait charge qu’elle a tracé dans ces pages fut ciselé avec un art si parfaitement maîtrisé que l’image qu’elle y donne de Willy marqua les lecteurs pendant plus de cinquante ans. II fallut attendre les années 1980 pour qu’on revînt à un jugement plus nuancé. Rarement cruauté fut plus séductrice
La maison de Claudine
Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l’auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l’enfance heureuse que vécut Colette. Malgré le titre La Maison de Claudine, hommage aux romans populaires Claudine qui lancèrent la carrière de son auteur, ce roman ne s’inscrit pas dans cette série ; le seul lien est que la maison du titre, et la ville de Saint-Sauveur en Puisaye évoqués dans le livre ont servi de modèle au Montigny de Claudine dans les romans.
Ces 200 familles qui possèdent la France
Deux cents familles détiennent aujourd'hui entre leurs mains l'essentiel de l'économie française. Sur le devant de la scène ou dans l'ombre, ces fortunes ont chacune leur origine, leur histoire, leurs conflits. Montre comment elles ont réussi à faire prospérer leur empire sur plusieurs générations. De la famille Bettencourt à la famille Provost, en passant par les familles Bolloré, Fournier, Parisot, Boiron, Seydoux, Fabre, Décaux …. etc.