Gaston Leroux
Rouletabille chez le Tsar
Au début de l'autre siècle, en Russie, de graves troubles secouent Moscou et Saint Petersbourg. Des révoltes fomentées par des groupes nihilistes ou anarchistes sont mâtées dans le sang. le général Trébassof est un des responsables de cette terrible répression. Il vient d'échapper par trois fois à de graves attentats (fusillades, machines infernales). le Tsar, inquiet pour un de ses plus loyaux serviteurs, suggère à Joseph Rouletabille, journaliste-détective dont la réputation n'est plus à faire, de se charger de l'organisation de sa sécurité. Il accepte et découvre une famille déboussolée mais recevant quand même beaucoup.
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Maharajah
Conspiration au pays des maharajahs. Calcutta, 1837. Le pays est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales. Figure haute en couleur chez les expatriés anglais, l’écrivain Xavier Mountstuart vient de disparaître dans les profondeurs de la jungle, alors qu’il faisait des recherches sur une secte d’assassins, les thugs. L’armée de la Compagnie envoie à sa recherche Jeremiah Blake, un agent spécial, grand spécialiste des mœurs du pays, accompagné d’un jeune officier, William Avery. C’est le début d’une aventure passionnante au pays des temples et des maharajahs. En approchant de la région où Mountstuart a disparu, celle des thugs, adorateurs de Kali, déesse de la mort et de la destruction, Blake et Avery vont bientôt découvrir une incroyable conspiration.
La mémoire du fleuve
Ni blanc ni noir, exilé partout, Jean Michonet échappe à quinze ans à l’orphelinat de Brazzaville (on est avant la guerre) et devient recruteur de main-d’oeuvre pour le compte des compagnies forestières. Il écume le sud du Gabon, encore inexploré. Sa vie pourrait être un roman d’aventures comme tant d’autres, si ne le retenait, presque malgré lui, le subtil écheveau des solidarités humaines. Ayant gardé les meilleurs éléments de son « négoce », il crée son propre chantier, seul maître après Dieu en des villages décimés par la lèpre, grand connaisseur en essences tropicales, expert en serpents et anti-venins, attiré par les sociétés secrètes – le bwiti en particulier, dont il devient un initié notable. Femme noire, femme blanche. Michonet n’en a pas fini avec le compromis racial. « Conseiller » de Léon M’Ba, il vit sur le tas – et non sans pittoresque – le passage de l’Afrique ancestrale à celle des nouveaux États. Puis il retourne à sa vie de forestier où ne tardera pas à le surprendre – énième dégringolade – la fin de son empire des crocos. Rien ne manque à ce tableau : ni les intrigues, ni la magie, ni les chasses fabuleuses. Celles-ci passionneront le lecteur comme elles ont fasciné Christian Dedet, lequel devait nouer avec Michonet une amitié qui forme comme le ciment invisible de ce texte – une « histoire vraie » qui se donne à lire comme un roman. La presse, à la sortie du livre, saluera chapeau bas : « Un livre qui nous introduit dans les secrets de l’Afrique bien mieux que ne saurait le faire un régiment d’ethnologues. »
Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (6) – Ascenseur pour la peur
11 ans et + – Cher lecteur, Ce récit a de quoi nourrir les pires cauchemars. Il serait plus prudent, pendant qu’il est encore temps, de choisir une autre lecture. Au cours de cet épisode, aussi vertigineux que sombre, Violette, Klaus et Prunille Baudelaire vont affronter tout à tour un escalier obscur, un souterrain obscur, un cagibi obscur, deux cages obscures, trois initiales obscures, quatre ou cinq trompe-l’œil et impostures, sans parler d’un repas tout au saumon, ni de divers autres poissons, vrais ou faux. Si tu veux opter pour quelque chose de moins noir, tu gagneras sans doute de ne pas t’endormir les yeux rouges. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket.
Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (4) – Cauchemar à la scierie
11 ans et + – Cher lecteur, J’espère pour toi que tu n’as pas choisi ce livre en te disant : « ça a l’air drôle ! » Si tel est le cas, referme-le vite ! De tous les épisodes de la triste vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de désolation. Les trois enfants se retrouvent dans une scierie dont le patron est leur nouveau tuteur, mais derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une embûche. Lunettes cassées, affreux puits de casseroles, pinceuse géante, fumée de cigare qui parle, mystérieux cas d’hypnose, chewing-gums à tous les repas – rien ne leur sera épargné. J’ai fait serment, pour ma part, de relater jusqu’au bout les misères endurées par ces trois enfants, mais ce serment n’engage que moi. Libre à toi, cher lecteur, de te choisir bien vite une lecture plus réjouissante. Avec mes sentiments respectueux, Lemony Snicket