Gaston Leroux
Rouletabille chez le Tsar
Au début de l'autre siècle, en Russie, de graves troubles secouent Moscou et Saint Petersbourg. Des révoltes fomentées par des groupes nihilistes ou anarchistes sont mâtées dans le sang. le général Trébassof est un des responsables de cette terrible répression. Il vient d'échapper par trois fois à de graves attentats (fusillades, machines infernales). le Tsar, inquiet pour un de ses plus loyaux serviteurs, suggère à Joseph Rouletabille, journaliste-détective dont la réputation n'est plus à faire, de se charger de l'organisation de sa sécurité. Il accepte et découvre une famille déboussolée mais recevant quand même beaucoup.
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Traverser l’Antarctique, c’était mon rêve d’enfant. J’ai décidé d’affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l’on puisse envisager?: 5?100?km d’une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. Cette traversée m’obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l’hiver. On me prédit l’enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256kg fixé aux épaules. L’espace d’un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l’âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m’avait soufflé : « Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. » Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d’imaginer l’épreuve qui m’attend. Mike Horn le 7 février 2017, à 22h50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l’Antarctique. 5 100 km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l’ont poussé au bout de sa résistance. Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier de 51 ans le plus grand explorateur des temps modernes.