Victor Hugo
Ruy Blas
Ruy Blas déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l’État que pour se montrer digne d’aimer la reine d’Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l’amour, est prisonnière d’une livrée de valet et d’un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ».
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Ivanov
Ivanov, en russe, c’est un nom qui se rapproche de Dupont ou Durand – un monsieur tout le monde. Propriétaire terrien dans un district de la Russie centrale, intelligent, gentil, amoureux, Ivanov est envahi depuis peu par une certaine mélancolie. Sa femme très malade, sa propriété qui part à vau-l’eau, sa gestion de l’argent, tout est remis en question. Tchekhov disait : Il y en a des milliers, des Ivanov… l’homme le plus normal du monde, pas du tout un héros. C’est le drame de cet anti-héros confronté au temps dilaté par l’ennui, à l’impuissance, l’immobilisme, l’inaction et la paresse, un homme lâche enlisé dans l’existence.
Les misérables – Tome 1 – Jean Valjean
Une planche pour dormir, la chiourme, les coups, les boulets au pied, dix-neuf ans de cet implacable bagne ont fait du forçat Jean Valjean un homme meurtri, brisé. Tout ça pour avoir cassé un carreau et pris un pain. Pourtant, lorsqu’il est enfin libéré en 1815, l’espoir renaît lorsque l’ancien bagnard croise sur sa route Fantine et Cosette.
Les plaideurs
Les Plaideurs est une comédie en trois actes et en vers (884 alexandrins). C’est la seule comédie qu’il ait écrite. Il s’est inspiré des Guêpes d’Aristophane mais en a retiré toute la portée politique. Un juge sort de chez lui par la fenêtre, des chiots urinent sur la scène, deux jeunes amoureux se jouent du père de la jeune fille, le tout en alexandrins.
L’enfance d’un poète
C est sous les ors du palais de Madrid que nous rencontrons le jeune Victor, âgé de 9 ans, et ses deux frères, Abel (12 ans) et Eugène (10 ans). Pour suivre le général Hugo au service de la cour du roi Joseph-Napoléon Ier, toute la famille a rejoint la capitale espagnole. Mais ce quotidien fastueux est de courte durée… Premier coup de tonnerre : le général demande le divorce ! Deuxième coup de tonnerre : il a décidé d envoyer ses fils en pension dans le sinistre collège des Nobles. Du jour au lendemain, ils doivent oublier leurs douces années parisiennes, où jeux dans le jardin et cours à domicile rythmaient le quotidien. C est aux sombres dortoirs d un couvent et à la tyrannie des religieux qu ils vont devoir s accoutumer. Ainsi s oppose la largesse d esprit de leur mère, toujours soucieuse d inculquer à ses enfants le libre choix, et l autorité despotique de leur général de père. Mais la guérilla qui secoue l Espagne met plus rapidement que prévu un terme à leur exil. Fous de joie, Eugène et Victor retrouvent leur chère maison des Feuillantines et tous leurs amis, dont la charmante Adèle Foucher. Pour autant, ce ne sera qu une parenthèse enchantée. Très vite, Victor et Eugène sont de nouveau placés en pension… Malgré cette vie austère, Victor mène de brillantes études et démontre déjà des talents de poète alors qu à l extérieur émerge un monde nouveau.