Betty Mahmoody, Jean-Pierre Sasson
Sultana
Un document sur la condition de la femme musulmane, et la réalité de la vie cachée derrière la richesse. Ouvrage présenté par Betty Mahmoody. Protégée par un pseudonyme, une femme musulmane lève, pour la première fois, le voile sur les secrets de son pays, l’Arabie Saoudite. Sultana est née princesse, mais la vie qu’elle retrace dans ce témoignage bouleversant est celle de l’esclavage auquel sont soumises toutes les Saoudiennes. Enfance dominée, mariages forçés, lapidations, enfermement à vie, humiliations, soumission, exclusion… La liste est longue, tout aussi longue que les interdits qui pèsent sur ces femmes dépourvues de tout droit. Mais pour Sultanna, princesse féministe, ce livre est le commencement du changement, et un message d’espoir.
Vous aimerez aussi
Olivier et ses amis
Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d’autres, entre l’école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l’enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d’eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme… La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.
Le chant du lac
Dans les profondeurs d'un lac africain les dieux vivaient encore. Beaucoup y croyaient, certains, craignant leur colère et leur chant de mort ; des jeunes surtout, touchés par les temps nouveaux, refusaient la terreur qu'ils inspiraient et leurs mystérieux pouvoirs. Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens, symbole évident d'une Afrique qu'inquiètent et fascinent à la fois son passé et son avenir.
La femme secrète
Sur le point de franchir les portes du petit hôpital de Shawnee, sa ville natale, qu’elle a quittée des années plus tôt, Beth Melbourne se sent au bord des larmes. Car elle sait que c’est pour lui dire adieu que Rachel, son amie d enfance, l’a appelée à son chevet. Rachel, son amie et rivale avec qui elle a tout partagé, y compris Zach, cet homme qu’elles ont toutes deux aimé, qui fut le fiancé de Beth avant de devenir le mari de Rachel. Mais Beth n’en veut pas à Rachel. Car Rachel ignore tout du drame qui a obligé Beth à quitter le seul homme qu’elle ait jamais aimé. De ce secret odieux, elle n’a jamais rien dit, et encore moins à Zach qui la hait aujourd’hui. Comment pourrait-il imaginer qu’en refusant de l’épouser, elle lui offrait la plus grande preuve d’amour qu’une femme puisse donner ? Brisée par ce secret trop lourd pour elle, tous ses rêves envolés, elle avait fui. Plus tard, en apprenant le mariage de Zach et de Rachel, elle avait cru ne pas pouvoir survivre, mais la vie avait été la plus forte. Et aujourd’hui, grâce à Rachel, elle était de retour. Des cendres du passé avait peu à peu surgi une autre femme, une femme meurtrie mais résolue désormais à régler ses comptes avec ceux qui lui avaient jadis volé son bonheur.
Les sanguinaires
Jack l’Éventreur, l’Étrangleur de Boston, le Vampire de Düsseldorf, le Boucher de Hanovre… ces criminels ont tous un point en commun : ils séduisent leurs victimes avant de les sacrifier. Et s’ils ont le goût du sang, ils ont aussi humour, charme, sensibilité et intelligence. Contre toute logique ils sont à notre image… Mais un jour, ces « Messieurs-Tout-le-Monde » sont passés à l’acte. Ils ont abattu, torturé, mutilé. Pour quelle raison, ou par quelle déraison ? Jacques Vergés ne se satisfait pas de l’explication habituelle, qui consiste à qualifier d’inhumains tous les comportements qui révoltent. Qu’il s’agisse de crimes collectifs ou individuels, l’inhumain, selon lui, fait encore partie de l’humanité. Et c’est bien ce qui nous dérange…