Vincent Pinel
Techniques du cinéma
Le cinéma est un art. Un art indissociable des techniques qui le rendent possible. De la prise de vues au mixage en passant par la prise de son, le montage ou l’étalonnage, chaque étape de la création d’un film fait appel à des techniques, à des supports, à des outils à partir desquels l’œuvre prend corps. Vincent Pinel fait le point sur les instruments, les principes et les procédés relatifs à l’image et au son qui, depuis la chambre noire jusqu’au numérique, sont à la disposition du cinéaste. Il donne à comprendre les différents stades de l’élaboration d’une œuvre ciné¬ matographique, depuis son projet jusqu’à sa diffusion.
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Tristesse et beauté
Chez Kawabata, les beautés élégiaques, qui se laissent dépouiller, abandonner, prostituer, éviscérer par amour, préparent en silence l’avènement des beautés pernicieuses, ces petits démons qui exécuteront autour du mâle la danse de la mort. Dans Tristesse et beauté, la mort esquisse ses premiers pas pendant que sonnent les cloches de fin d’année dans les monastères de Kyôto. Oki, le romancier vieillissant, cherche à revoir un ancien amour. Elle avait seize ans, lui plus de trente. Au lendemain de la rupture, elle avait trouvé refuge chez les fous, lui dans l’écriture d’un roman qui devait lui apporter argent et gloire. En sortant de chez les fous, elle choisit de ne plus se donner qu’à l’art et devint peintre renommé. Un quart de siècle plus tard, il tente de renouer avec le passé. Mais le destin a placé aux côtés de la femme peintre une élève de dix-sept ans, diaboliquement belle et diaboliquement dévouée à son professeur.
Simenon – Mémoires intimes, suivi du livre de Marie-Jo
» Ma toute petite fille, je sais que tu es morte, et pourtant ce n’est pas la première fois que je t’écris… « Ce samedi 16 février 1980, Simenon, qui survit douloureusement à la mort de sa fille, qui n’écrit plus depuis près de dix ans commence une ultime expérience d’écriture. Lui qui avait fait métier de la passion de comprendre, de son infinie curiosité, de la sympathie universelle qui l’amenait d’instinct à se placer au coeur des déchirements et des désastres individuels, décide une dernière fois de raconter, de se raconter pour tenter d’atteindre l’inaccessible vérité. Un monument.
La veuve Egalité
Les révolutionnaires qui eurent l’idée de rebaptiser Louis XVI Louis Capet et sa veuve, « la Veuve Capet », crurent assurément avoir touché au but, à savoir humilier le plus bassement possible leurs victimes. Mais l’Histoire a de ces retours inattendus et féroces que plus d’un politicien devrait garder en mémoire, ne serait-ce que pour se préserver lui-même. Ainsi, le surnom de la Veuve Capet est désormais synonyme de martyre et le restera encore pour longtemps. Le terme n’a plus rien d’humiliant, hormis pour ceux qui le forgèrent. En revanche, le titre « la Veuve Egalité » provoque immanquablement la grimace et suscite le mépris non certes par la faute de celle qui se retrouva le porter mais à cause de celui sans qui il n’aurait jamais vu le jour, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, arrière-petit-fils du Régent et de Melle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et de Mme de Montespan, par conséquent arrière-arrière-petit-fils de Monsieur, frère de Louis XIV et de la princesse Palatine et, de ce fait, arrière-arrière-petit-neveu du Roi-Soleil en personne ….. L’ouvrage de Michel de Decker n’ait peut-être pas le meilleur sur la question mais il a au moins le mérite de faire sortir de l’ombre celle qui, quoi que l’on en dise, fut bien plus que la simple Veuve Egalité.
L’OAS contre De Gaulle
On connaît Jacques Delarue comme historien (Histoire de la Gestapo), on découvre ici le témoin. Commissaire de police, il a participé au premier rang à la lutte contre l’O.A.S. Un témoignage unique et passionnant sur le métier de policier; un document exceptionnel sur une des pages les plus dramatiques de notre Histoire.