Vincent Pinel
Techniques du cinéma
Le cinéma est un art. Un art indissociable des techniques qui le rendent possible. De la prise de vues au mixage en passant par la prise de son, le montage ou l’étalonnage, chaque étape de la création d’un film fait appel à des techniques, à des supports, à des outils à partir desquels l’œuvre prend corps. Vincent Pinel fait le point sur les instruments, les principes et les procédés relatifs à l’image et au son qui, depuis la chambre noire jusqu’au numérique, sont à la disposition du cinéaste. Il donne à comprendre les différents stades de l’élaboration d’une œuvre ciné¬ matographique, depuis son projet jusqu’à sa diffusion.
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La veuve Egalité
Les révolutionnaires qui eurent l’idée de rebaptiser Louis XVI Louis Capet et sa veuve, « la Veuve Capet », crurent assurément avoir touché au but, à savoir humilier le plus bassement possible leurs victimes. Mais l’Histoire a de ces retours inattendus et féroces que plus d’un politicien devrait garder en mémoire, ne serait-ce que pour se préserver lui-même. Ainsi, le surnom de la Veuve Capet est désormais synonyme de martyre et le restera encore pour longtemps. Le terme n’a plus rien d’humiliant, hormis pour ceux qui le forgèrent. En revanche, le titre « la Veuve Egalité » provoque immanquablement la grimace et suscite le mépris non certes par la faute de celle qui se retrouva le porter mais à cause de celui sans qui il n’aurait jamais vu le jour, Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, arrière-petit-fils du Régent et de Melle de Blois, fille légitimée de Louis XIV et de Mme de Montespan, par conséquent arrière-arrière-petit-fils de Monsieur, frère de Louis XIV et de la princesse Palatine et, de ce fait, arrière-arrière-petit-neveu du Roi-Soleil en personne ….. L’ouvrage de Michel de Decker n’ait peut-être pas le meilleur sur la question mais il a au moins le mérite de faire sortir de l’ombre celle qui, quoi que l’on en dise, fut bien plus que la simple Veuve Egalité.
Le mariage était-il différent aux siècles passés? Dans Le Chevalier, la femme et le prêtre, Georges Duby étudie les liens du mariage au moment où ils connaissent une crise importante illustrée par l’excommunication du roi de France Philippe Ier pour cause de bigamie en 1095. La condamnation par le Pape d’une situation conjugale jugée scandaleuse illustre la tension que connaît alors l’institution matrimoniale prise dans un étau entre deux théories, celle des clercs et celle des chevaliers. Du XIe au XIIIe siècle, Georges Duby examine l’évolution du mariage dans les milieux de la noblesse en suivant la théorie ecclésiastique, les discours littéraires et les généalogies. L’Église et les guerriers entrent de concert dans la voie du compromis et d’une nouvelle morale matrimoniale. C’est bien au coeur du Moyen Âge que sont élaborées les règles d’une conjugalité dont la société contemporaine gère encore l’héritage. Une démonstration limpide menée par l’un des plus grands médiévistes français. –Loïs Klein –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
L’église verte
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette « église verte « , ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables… Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? Hymne vibrant à la nature – dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète – L'Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu'est-ce qu'un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
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Malraux a-t-il agi pour trouver dans l’action la source de son inspiration ? A-t-il écrit parce que l’action ne lui donnait ni la réponse à une certaine exigence d’absolu, ni l’accomplissement que cherchent les conquérants? Sa vie et son oeuvre restent profondément liées : vie construite comme une oeuvre, oeuvre pantelante comme une vie. Cette biographie retrace l’histoire d’un homme qui, à force de vouloir « transformer en conscience la plus large expérience possible », a vécu plus totalement son temps qu’aucun de ses contemporains. Ainsi, cette « vie dans le siècle » peut-elle être vue comme une vie du siècle lui-même.