Stéphane Rials
Textes constitutionnels français
Mettre à la disposition d’un large public d’étudiants ou d’amateurs les textes constitutionnels majeurs, de la déclaration de 1789 à la Constitution de 1958, tel est le propos de ce recueil parfaitement à jour des dernières révisions constitutionnelles et de leurs divers prolongements légaux. Il sera ainsi tout aussi utile à l’historien qu’au juriste, au monde de ceux qui fréquentent les écoles et les universités qu’aux citoyens désireux de nourrir leur réflexion institutionnelle ou de réfléchir aux grandes étapes de l’exception constitutionnelle française.
Vous aimerez aussi
La Bougainvillée – Tome I – Le jardin du Roi
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
Les fontaines du paradis
Né en 1917 en Angleterre. Journaliste scientifique et auteur de romans de science-fiction mondialement célèbre. 2001 — L’Odyssée de l’espace, Les enfants d’Icare, Avant l’Eden, Rendez-vous avec Rama … // Lorsque Vannevar Morgan arrive à Taprobane un jour de l’an 2142, cet ingénieur de génie — à qui la Terre doit déjà le Pont qui unit l’Europe à l’Afrique — est tout entier tendu vers un nouveau projet. Il veut construire un immense Transporteur Spatial qui, grâce à un réseau de cristal de diamant, reliera la Terre à l’Espace, sera comme un escalier menant aux étoiles. Ce sera le début de la civilisation interplanétaire. Un obstacle demeure. Il n’y a pour le Transporteur qu’un seul site d’implantation possible : le sommet de la Montagne Sacrée de Taprobane. Et là, dans un monastère, des moines prient depuis un temps immémorial… L’ingénieur et le vénérable gardien du lieu s’affrontent. Le dynamisme de la science contre la foi inébranlable, la technologie conquérante contre la sagesse sans armes…
Sept dames de qualité
C’est la première fois qu’un auteur féminin tire de l’oubli combien immérité où elles étaient plongées, des femmes belges en avance sur leur temps. En 1840, une intellectuelle, Irénée Pirmez, apprend le grec et le latin pour instruire ses enfants. Elle se passionne aussi bien pour la vie des saints que pour les tables tournantes chères à Victor Hugo. Isabelle Gérard nous raconte son histoire et celles de six autres « dames de qualité » : Anna Van Doren, Cécile de Meeus, Jane de Launoy, Isabelle Blume, Andrée de Jongh et Colette d’Ursel … toutes aussi passionnantes et intéressantes les unes que les autres.
Henri IV
Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n’avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l’a auréolé d’une indestructible popularité et son règne est vite devenu l’auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l’homme d’action ennemi des parlottes, le bon vivant, l’homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d’images d’Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.Le 1er août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d’un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV :« Vous voyez comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent autant. » Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d’une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments.Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l’aide de Sully, un Etat moderne : l’économie, l’agriculture, l’urbanisme, l’université, il n’a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s’il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche.Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l’amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l’unité de son royaume et assuré le « bien-être de ses peuples », il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d’Albret pouvait-il rêver d’une plus belle destinée ?Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l’époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.