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Patricia Highsmith
The animal-lover’s book of beastly murder
En Anglais – Nowhere is Patricia Highsmith’s affinity for animals more apparent than in The Animal-Lover’s Book of Beastly Murder, for here she transfers the murderous thoughts and rages most associated with humans onto the animals themselves … You will meet, for example, in « In the Dead of Truffle Season, » a truffle-hunting pig who tries to whet his own appetite for a while; or Jumbo in « Chorus Girl’s Absolutely Final Performance, » a lonely, old circus elephant who decides she’s had enough of show business and cruel trainers for one lifetime. In this satirical reprise of Kafka, cats, dogs, and breeding rodents are no longer ordinary beings in the happy home, but actually have the power to destroy the world in which we live.
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Fausse rivière
1865-1892 en Louisiane. La douloureuse période de la Reconstruction, l’arrivée des politiciens et des aventuriers du Nord, la misère des Noirs affranchis, la naissance du Ku Klux Klan et la réussite de quelques grandes familles d’Acadiens. Printemps 1865 : Après les drames familiaux et la ruine provoquée par la guerre de Sécession, la dame de Bagatelle et Clarence Dandrige, le fidèle intendant, prototype des Cavaliers du Vieux Sud, tentent de sauver le grand domaine cotonnier, symbole d’une civilisation aristocratique en perdition.
L’apparition de personnages sympathiques, comme Castel-Brajac, le joyeux Gascon, ou Liponne l’Acadienne, voire ambitieux et engagés dans la politique, comme Charles, apportent l’espoir d’un sang neuf… Fausse-Rivière, peut être lu séparément. C’est le deuxième tome de la série Louisiane, qui brosse une fresque romanesque et historique relatant, de 1830 à 1945, la vie d’une famille de colons français dont les ancêtres s’étaient installés sur les rives du Mississippi dès la première moitié du XVIIIe siècle. Fausse-Rivière a reçu en 1979 le prix Bancarella, prestigieuse récompense décernée par les libraires italiens ; a connu un succès comparable à celui de Louisiane et de nombreuses traductions, a suscité un long feuilleton radiophonique, a inspiré une série télévisée et un film. La critique unanime a reconnu son auteur, Maurice Denuzière, comme l’un des maîtres du roman historique.
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Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.
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De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.

