Pierre Tourlier
Tonton
Pendant vingt-cinq ans, Pierre Tourlier a été à la fois le chauffeur et le garde du corps de François Mitterrand. L'occasion pour lui d'engranger de nombreux souvenirs, qu'il livre pour la première fois dans cet ouvrage qui passionnera tous ceux qui sont friands d'anecdotes sur la dimension privée des hommes publics. Et en particulier d'un homme qui a participé à la vie politique de son pays pendant un demi-siècle, terminant sa carrière en exerçant deux septennats successifs. Après le succès de Conduite à gauche, Tonton est un livre indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à François Mitterrand, dans tous les aspects de sa personnalité riche et complexe.
Vous aimerez aussi
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
La part d’ombre
Ce livre navigue entre confession et colère. Confession d’un journaliste qui rend des comptes, livre ses doutes et ses contradictions, dit ce que, jusqu’ici, il n’avait pas écrit. Colère d’un citoyen qui, explorant les coulisses d’un règne présidentiel, ses secrets et ses mensonges, se surprend à affronter des valeurs étrangères à la gauche. Il ne s’agit pas ici de l’homme Mitterrand mais d’un système, le mitterrandisme, où les courtisans devancent les militants, où les fidélités priment l’éthique, où l’engagement s’efface devant l’arrangement. Sans en démentir la part de vérité, cette part d’ombre éclaire la cohérence d’une politique convenablement bourgeoise mais, à coup sûr, rien moins que socialiste.
Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
Chirac – Père et fille
Loin de la jeune femme qui vantait avec candeur le grand cour de son père, Claude Chirac incarne aujourd’hui une conseillère-clé du Président. Du ton à adopter dans les médias à l’heure du coucher, la fille de Jacques Chirac régente en grande partie la vie de son père qu’elle compte conduire à une réélection en 2002. Pour y arriver, il faut selon Claude éviter à tout prix de se dire « de droite ». Mais la partie est loin d’être gagnée. Les Chirac, qui croyaient tenir la gauche avec le scandale des paillotes incendiées en Corse, doivent désormais à leur tour se méfier des révélations annoncées par Jospin, Séguin ou les Tiberi. Signés par deux journalistes forts d’une enquête sur le terrain, ces portraits incisifs alimentés de confidences inédites forment un véritable roman de la cohabitation.