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Bickley, Methold
Twentieth century english
Critical introductions to a range of literary topics and genres. Looking back on 20th century British drama from its’ historical, social and political perspective enables the reader to set each play in a broader context. Contents include a selection of play extracts from well-known authors including Harold Brighouse, John Osborne, Harold Pinter, Tom Stoppard and Timberlake Wertenbaker.
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Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne “une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre.” Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie “blanche comme une laiterie”, les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? “La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part.” C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
Tu récolteras la tempête
Georges Lastin mène, dans un village du Laos saisi peu à peu par les problèmes du colonialisme décadent, la vie désabusée d’un médecin de campagne. Mêlé malgré lui aux rivalités des trafiquants, inquiet comme la plupart de l’audace croissante des “Viets”, éprouvant avec une constante médiocrité l’amour, le plaisir, la souffrance et la mort, il découvre à travers les femmes aimées et le climat de violence les échos de son propre passé. Parce qu’un jour sous l’Occupation, il a tué Marcelle qui le trompait avec un Allemand, Lastin assume avec passivité une destinée aussi terne et aussi désespérante que le monde finissant de la présence française en Indochine.
Vidocq, forçat et chef de la sûreté
La vie de François Vidocq en témoigne : la réalité dépasse parfois la fiction.
Forçat puis chef de la sûreté, Vidocq possédait aux yeux de ses contemporains les dimensions du mythe.
Balzac en fit Vautrin, Alexandre Dumas l’appela Jackal, Victor Hugo s’en inspira en décrivant le Jean Valjean des “Misérables”. Eugène Sue, Frédéric Soulié et bien d’autres littérateurs n’échappèrent pas à la fascination qu’exerçait le personnage…Plus d’un siècle après sa mort, la télévision lui offre la possibilité d’une nouvelle incarnation.
François Vidocq adorait les déguisements, le mystère, le danger, le secret (pour lui) et l’indiscrétion (pour les autres).
Une fois encore, une fois de plus, il s’introduit chez autrui par la “lucarne” et y donne quelques folles représentations de la perpétuelle comédie que fut sa vie ; une vie ici romancée mais qui nous propose un Vidocq “plus vrai que le vrai”.
Honoï, capitale de la survie
La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d’Indochine) est une guerre qui oppose, de 1955 à 1975, d’une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne, soutenue matériellement par le bloc de l’Est et la Chine — et le Front national de libération du Sud Viêt Nam (dit Viet Cong), et d’autre part la République du Viêt Nam (ou Sud-Viêt Nam), militairement soutenue par l’armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).

