- Home
- >
- Langue étrangère
- >
- Twentieth century english
Bickley, Methold
Twentieth century english
Critical introductions to a range of literary topics and genres. Looking back on 20th century British drama from its’ historical, social and political perspective enables the reader to set each play in a broader context. Contents include a selection of play extracts from well-known authors including Harold Brighouse, John Osborne, Harold Pinter, Tom Stoppard and Timberlake Wertenbaker.
Vous aimerez aussi
L’enfant
Fils d’un professeur de collège méprisé et d’une paysanne bornée, jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n’a pas le temps le matin, c’est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l’insurrection de la Commune, Jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé. La langue de jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant l’histoire de jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c’est celle des mal-aimés de tous les temps.
Tu récolteras la tempête
Georges Lastin mène, dans un village du Laos saisi peu à peu par les problèmes du colonialisme décadent, la vie désabusée d’un médecin de campagne. Mêlé malgré lui aux rivalités des trafiquants, inquiet comme la plupart de l’audace croissante des « Viets », éprouvant avec une constante médiocrité l’amour, le plaisir, la souffrance et la mort, il découvre à travers les femmes aimées et le climat de violence les échos de son propre passé. Parce qu’un jour sous l’Occupation, il a tué Marcelle qui le trompait avec un Allemand, Lastin assume avec passivité une destinée aussi terne et aussi désespérante que le monde finissant de la présence française en Indochine.
L’arrangement
Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu’Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s’interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n’a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer ? Aucune apparemment, puisqu’il est nanti d’une belle situation (dans une agence de publicité), marié à une femme charmante (Florence) et possesseur d’une maison avec piscine et pelouse (dans le quartier chic de Los Angeles). A ce bilan officiel de prospérité s’ajoutent les conquêtes sur lesquelles Florence a le bon goût de fermer les yeux. En somme, un arrangement agréable dont soudain Eddy ne parvient plus à se contenter. Est-ce parce qu’il a dû rompre avec Gwen Hunt qui est si bien son type ou parce que ces masques l’étouffent ? Dans un sursaut d’énergie, il décide de repartir à zéro sans épouse ni fortune ni emploi, mais aussi sans masque et sans contrainte.
La vie quotidienne sous Louis XIV
Dans l’histoire du règne de Louis XIV on a trop souvent négligé la vie des petites gens au profit du roi et de la cour. M.Mongrédien à voulu pénétrer dans l’intimité des classes moyennes: bourgeois, paysans, ouvriers, artisans soldatsLe grand évènement social du règne est l’accession de la bourgeoisie au rang de grande classe, enrichie, honorée et souvent enviée de la noblesse, que paralyse ses préjugés et les exigences de la cour. Appuyé sur une vaste documentation M.Mongrédien étudie le genre de vie de ces bourgeois; il les regarde élever leur enfants, faire leurs comptes, s’habiller recevoir leurs amis. Peu à peu la hiérarchie des fortunes tend à se substituer à celle des naissances et les anciennes castes se mêlent. Quand aux paysans la plupart des documents nous les présentent mal nourris, mal outillés, mal logés, écrasés d’impôts travaillant une terre trop morcelée. Il est naturel que nous aimions à entendre parler de la vie quotidienne des hommes et des femmes d’autrefois qui avaient les mêmes soucis et les mêmes plaisirs que nous. L’histoire est aussi notre vie de tous les jours, et nous sommes plus curieux des détails sur les costumes et l’alimentation d’autrefois que sur les clauses du traité de Nimègue. C’est cette curiosité que M.Mongrédien vient satisfaire avec un rare bonheur.

