Penny Mickelbury
Un chemin solitaire
Comment oublier une injustice aussi terrible que la mort de son mari, lorsqu’on a juré de se dévouer au droit et à la vérité ? L’avocate Carole Ann Gibson espère y parvenir en retournant sur les lieux de son enfance, en Californie, loin de Washington. Mais Jacaranda, où elle a grandi, n’a plus de paisible havre que le nom. Censé illustrer la bonne entente entre Noirs et Mexicains, le domaine est devenu la proie des gangs et ses habitants vivent dans la terreur.
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Après l’occupation napoléonienne, Moscou n’est plus pour Armand de Croué qu’une cité hostile qu’il faut fuir. Nathalie Ivanovna, sa maîtresse et protectrice,décide de l’accompagner à Paris avec sa fille Catherine. Tous les bonheurs semblent attendre le jeune homme dans la capitale française où règne de nouveau la noblesse royaliste: à l’émotion de retrouver le sol de ses ancêtres s’ajoutent la joie de se découvrir des amis brillants dans la haute société et la vanité de redevenir un aristocrate riche et indépendant. Mais surtout, c’est là qu’il prend conscience de l’amour profond qui l’a toujours uni à celle qu’il a un moment dédaignée pour de trompeuses passions. Bonheurs éphémères hélas! Le destin, et sa sinistre cohorte de mort et de guerre, se jouant des espérances de l’exilé rendu à sa terre natale, frappe une fois de plus…
Les Maîtres
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
L’anneau d’améthyste
L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.

