Rose-Myriam Réjouis
Veillées pour les mots
Cet ouvrage compare le discours du martyre chez Césaire, discours ayant pour horizon la mort du héros, à celui du deuil chez Condé et Chamoiseau, discours ayant la mort du héros pour point de départ et le renouvellement de la communauté qui porte son deuil comme dénouement. Il s’agit de lire ces oeuvres à la fois en tant qu’allégories de la Martinique et de l’écriture et en tant qu’intertextes, questions et réponses, les uns des autres.
Vous aimerez aussi
The Grapes from the Baobab – Livre neuf
En anglais – “How could I have lived and worked in the presence of the brilliant and caring young man called Ibrahima Amadou Niang (we called him Ibou, in great affection) and not know that I was rubbing shoulders with a great young poet! Because we talked about everything except the essential! Now the essential is here in these fierce and moving and often haunting poems speaking of love and travels and sadness and compassion – for people and for pelicans! – and sometimes of anger. The love is deep and nuanced, the way with words is scintillating and apt and impressive way beyond what one would expect from a young wordsmith, and the anger can only be that of a profoundly committed poet. I am privileged to have seen these poems and to be allowed to say: ‘I know this man. His heart is strong and nimble. He does pride to his ancestors. He takes his place among the finest voices of his country. And be sure – he will go far.’” – Breyten Breytenbach, author of Windcatcher (2007)
Chansons pour elle et autres poèmes érotiques
Pour exorciser le souvenir de ses amours passionnées avec Rimbaud, Verlaine se lance à corps perdu dans l’ivresse poétique et physique. Du bordel aux amours lesbiennes, des fêtes sensuelles aux plaisirs vécus comme des vices, le poète alterne chansons gauloises et élans de désespoir, vers d’érotisme précis et rêveries amoureuses…
Soleils
Ce douzième recueil de poèmes de l’auteur marque une maîtrise de l’écriture, la richesse d’une inspiration profonde et contemporaine et l’expression de sa lumière intérieure faite de sensibilité, de pudeur, de plaisir, d’audace, d’imagination, d’amour. Un plein de Soleils.
Jeux lémuriens
Avec la magnificence d’un verbe prolixe usant à étonner de termes typiques de paradis prodigues (Caraïbe, Réunion, autres Belles Exotiques ), les poèmes de Julienne Salvat nous plongent au cœur d’un monde d’encore souffrances où la blessure de l’esclavage : « condamnés, roués vifs, éventrés, guillotinés, Kafres, Marrons… » est toujours sous-jacente.
L’évocation jusqu’à l’incantation de l’opulente nature d’Outre toutes ces Mers, si elle nous émerveille par la
richesse d’une langue puissante mais maîtrisée, reste incapable de consoler le souvenir de cette mémoire noire.
« L’envers du poème » y garde « une lumière détresse » que ne cessent de raviver des « pensées en eau farouche »
Julienne Salvat est née à la Martinique en 1932 et réside à l’Ile de la Réunion. Elle a mené une carrière de professeur de lettres modernes.