- Home
- >
- Policier/Thriller
- >
- Vice et versailles
Alain Baraton
Vice et versailles
Au palais des monarques, le drame est roi : assassinats, forfaits en tous genres, règlements de comptes, empoisonnements, attentats, disparitions, duels, vols et complots hantent le domaine. Versailles, c’est la grande boutique des horreurs. Attention toutefois, l’histoire, dans la demeure de Louis XIV, a le goût du classicisme et de la bonne mesure : pas de chiens écrasés en costume d’époque, mais des machinations machiavéliques et implacables comme des tragédies grecques, des meurtres, sanglants et atroces, mais qui ne laissent pas de taches, des mystères, épais comme le velours des tentures et qui n’ont jamais été élucidés. Le palais du Roi-Soleil a aussi une part d’ombre, méconnue : plongeons en frissonnant dans son éclatante obscurité.
Vous aimerez aussi
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Le condamné meurt à cinq heure
Défenseur des causes difficiles, certes, mais justes. Toujours justes. Quand maître Lejanvier sauve une tête, c’est une tête d’innocent. Maître Lejanvier a des principes. Et une réputation sans tache. Jamais il ne plaiderait pour un client qu’il jugerait coupable. C’est donc en toute bonne foi qu’il a mis son éloquence, son énergie, son prestige au service de Lazare. Et c’est en toute bonne foi qu’il a fait acquitter un meurtrier. Un meurtrier qui soudain menace de céder à un accès de remords et d’aller confesser son crime. A moins que maître Lejanvier ne consente à quelque petit sacrifice financier… Quelle ingratitude !
Écorchée
Trente ans. C’est le temps qu’il a fallu à Skirving pour dénicher la femme parfaite. Trente ans à observer les parades amoureuses de ses semblables, à les regarder s’accoupler, à mépriser la petitesse de leurs modes de vie. Trente ans avant que sa patience soit enfin récompensée. Seulement, peu de temps après leur rencontre, Shauna, sa petite amie, est victime d’un crime odieux. Et voilà Skirving condamné à reprendre sa quête de l’amour absolu. Le problème, c’est que toutes les femmes qu’il rencontre le déçoivent cruellement, bafouant ainsi la mémoire de la disparue… et obligeant Skirving à les châtier sévèrement. Or, dans le domaine de la cruauté, il n’a jamais manqué d’imagination, et c’est en lettres de sang qu’il écrit son amertume, ses exactions laissant sans voix les inspecteurs lancés à ses trousses.
J’ai regardé le diable en face
Ciudad Juarez, un million trois cent mille habitants. Ville frontière entre Mexique et Etats-Unis. Cité sans âme livrée au crime, à la drogue et à la violence des mafias. Sandra Khan, journaliste au San Francisco Chronicle, se retrouve confrontée à un monde où la peur et l'indifférence servent de terreau a l'inhumanité. Conviction et courage seront ses armes pour tenter de comprendre pourquoi des crimes abominables sont perpétrés contre des centaines de jeunes femmes sans que, depuis plus de dix ans, les autorités aient réussi à identifier les assassins ou leurs commanditaires. Mais Sandra n'en sortira pas indemne. Car personne ne peut regarder le Diable en face sans se brûler. Avec cette nouvelle enquête de Sandra Khan, Maud Tabachnik, après Douze heures pour mourir, nous entraîne une fois encore dans la terrifiante actualité du monde. L'énigme de Ciudad Juarez fascine autant qu'elle révolte pour une raison aussi aberrante que simple : les femmes y meurent parce que nées femmes.