
La mort au doux visage
Se réveiller dans un lit d’hôpital en ayant tout oublié de la journée précédente est une situation pour le moins déstabilisante. Surtout lorsque deux gendarmes viennent vous interroger sur la disparition d’un petit garçon de votre entourage. Et lorsque, la nuit suivante, une voix inconnue résonne dans le téléphone, vous accusant d’avoir commis un meurtre… Désemparée, Laure Favier attend avec impatience le moment de retrouver la paix de sa maison. Et voilà que ce retour la confronte de nouveau à la mort. Cette fois, il va lui être très difficile de prouver qu’elle n’est pas impliquée. Mais comment le pourrait-elle, alors que sa mémoire refuse de lui apporter les réponses à ses questions? Que s’est-il donc passé ce mercredi 21 novembre, jour de ses 35 ans? Qui, dans son entourage, peut la haïr assez pour vouloir la faire accuser de meurtre? A moins qu’elle ne soit réellement coupable, et qu’elle se réfugie derrière son amnésie pour repousser l’inacceptable… C’est dire que l’enquête de Rémi Bechtel sera difficile. D’autant plus délicate que Laure le trouble étrangement, au point de lui faire négliger les mensonges de la jeune femme, fasciné qu’il est par son beau visage… Un visage lisse et lumineux, tout comme ceux des enfants qu’on a retrouvés morts, allongés avec sollicitude, toute trace de violence effacée par un meurtrier précautionneux…
L’envol des anges
Brutalités, racisme, corruption… Howard Elias, le défenseur des droits civiques et de la communauté noire, s’est fait une spécialité de traîner devant les tribunaux la police de Los Angeles. Quand il est retrouvé assassiné dans le funiculaire de l’Angels Flight, à la veille d’un procès, c’est Harry Bosch qui est chargé de l’enquête. Une nouvelle fois, après le passage à tabac de Rodney King et les émeutes qui ont suivi l’acquittement des policiers impliqués, le pays va avoir les yeux rivés sur Los Angeles où tout faux pas risque d’embraser les quartiers noirs.
Des clous dans le cœur
Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…,elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions… Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ? Son équipe respecte les mystères du patron et, au-delà de la simple vérité due aux familles, la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
L’hôtel hanté
Fiancée humiliée, veuve manipulatrice et soumise évoluant dans une famille en apparence respectueuse des usages de la haute société victorienne… Qui est vraiment la comtesse Narona ? Une intrigante prête à tout pour toucher une prime d’assurance sur la vie de son époux, ou bien la victime de craintes superstitieuses sur laquelle le destin semble s’acharner ? Entre Londres et Venise, Collins campe des personnages aux facettes multiples et complexes qui seront, consciemment ou non, les complices d’une mort naturelle qui ne tardera pas à se révéler suspecte.
Il y eut un coup de fil de l’assistante sociale pour annoncer que je sortais de prison. Mon père était à jour, au bout de son combat. Il ne cherchait qu’à vivre encore une nuit pour revoir son enfant, cet homme de trente-trois ans enfin libre. Pour assister à cette deuxième naissance. Pendant le voyage vers Paris, je fabriquais les mots, les phrases que j’aurais aimé lui dire et ne lui dirais jamais. Et lui dans son fauteuil fabriquais les grandes envolées qu’il garderait au fond de sa gorge. Alors, Père, je m’en souviens. J’étais dans l’entrée assez étroite et je poussais la petite grille en fer forgé, mais mon regard était déjà sur toi et tu t’es lentement levé. Si lentement. Il n’y avait plus de grillage entre nous. Tes mains fortes et soignées ont emprisonné mon visage amaigri.
Le manuel des premières fois
Perdre votre virginité. Manger des escargots. Faire tourner les tables. Vous suicider. Coucher avec la femme du voisin. Gifler un nain. Rencontrer un extra-terrestre. Organiser une partouze. Assassiner un inconnu… Grâce à ce manuel, vous allez enfin oser franchir le pas. Commentées et expliquées comme si vous y étiez, vous trouverez ici toutes les premières fois dont vous rêvez (et même celles auxquelles vous ne vous attendez pas, mais qui peuvent vous tomber dessus à tout moment). Ainsi vous n’aurez plus aucune crainte. Et vous pourrez vous lancer en toute confiance, les yeux fermés ! Grâce au “Manuel des premières fois”, c’est la vraie vie qui commence enfin. Chic alors !
La permission
Il est long, sinueux, épineux le chemin qui mené au pardon. Parce que ma mère m’a demandé pardon au seuil de ses quatre-vingts ans, après m’avoir emprisonnée à l’âge de dix ans dans le mensonge, j’ai pu enfin commencer à m’appartenir, à l’approche de la cinquantaine. Jusqu’alors, j’étais ligotée par le honteux serment de garder le silence sur la faute que j’avais partagée avec mes trois grands frères… Brigitte, élevée au sein d’une famille pléthorique et bourgeoise, découvre, enfant, les jeux sexuels avec grands frères et cousins sans réaliser qu’elle s’enferme dans un cycle infernal de plusieurs années pendant lesquelles elle ne saura plus dire « non ». Informés, ses parents ne cesseront de nier cette réalité, lui inculquant ainsi la loi du silence. Loi dont profitera aussi un oncle, auprès duquel, adolescente, elle avait cru trouver un soutien.
Coup de soleil
C’est l’été sur la Côte d’Azur. Un homme qui n’est plus tout à fait jeune, Frank, entre dans un cinéma. Deux jeunes filles, Cécile et Marie-Laure, l’abordent et lui demandent de payer leurs places. Elles ont dix-huit et vingt ans, elles sont jolies, errantes, intéressées et terriblement fauchées. Elles décident, plutôt contre son gré, de s’installer chez lui. C’est le début d’une histoire d’amour que tout vient compliquer : le conflit des générations, leur indépendance, le mélange d’innocence et de cruauté qu’elles distillent en toute inconscience et qui le persécute en l’attachant de plus en plus solidement à elles… jusqu’au jour où tout cela se met à tourner très mal. Roman d’amour, rempli d’action et de suspense, Coup de soleil est aussi une passionnante étude de moeurs et de civilisation.
Sous le ciel de Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 … Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match.
L’ombre du soupçon
Depuis l’accident qui selon elle n’en était pas un dont elle a été victime, Peyton, brillante interne en pédiatrie, se sent observée, suivie, harcelée. Cependant, ni la police ni son mari ne prennent ses craintes au sérieux. Mais les étranges coïncidences se succèdent : ces roses rouges qu’on lui laisse un peu partout, ces inquiétants appels téléphoniques. Peyton doit se rendre à l’évidence : tapi dans l’ombre, à l’affût de ses moindres gestes, un homme attend pour la tuer…
Les nouveaux amants
Un homme rencontre une femme. L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire – la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux… La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très fête en larmes, une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
L’héritage Fogg
Quand Philéas Fogg, héros du ” tour du monde en 80 jours”, meurt en 1888, il laisse une immense fortune et… un testament. Celui-ci ne pourra être ouvert que cent ans après sa mort. Fogg a décidé de léguer sa fortune à son descedant éventuel. A une condition: qu’il refasse, comme lui, le tour du monde dans le même délais, par les même étapes. Mais Philéas Fogg n’avait pas prévu les progrès techniques. En 1988, une petite semaine aurait dû suffire à l’héritier pour boucler ce tour du monde. Sauf événements inattendus… Calr le monde a lui aussi beaucoup évolué, et l’aventure reste périlleuse: guerres, attentats…
Cavalcade
Poisson Chat est un jeune homme de bonne famille : un père général en retraite, une mère effacée, quatre frères, banquier, médecin, moine ou polytechnicien et enfin Poisson Chat, le seul qui a mal tourné. Il a raté trois fois son bac, s’est fait réformer lors de son service militaire et n’est toujours pas marié. Un artiste dans son genre, Poisson Chat, collectionnant les jolies filles comme un amoureux de la nature épingle les papillons, avec amour et délicatesse, guitariste éclectique, une vie choyée par le destin, des amis à n’en plus finir. Jusqu’au jour où une erreur de casting expédie sa voiture dans un fossé, laissant le jeune homme la tête à l’envers, le reste du corps pris dans les tôles froissées, entre Enfer et Paradis. Ce sera l’hôpital de Garches, réanimation intensive, quatorze mois à revenir parmi les vivants avec comme seule perspective des courses en fauteuil roulant. Tétraplégique pour un jeune homme qui n’a jamais attrapé que quelques grippes et deux chaudes-pisses, c’est un avenir sans but, une autre vie dans un autre corps. Mais pas la vie du Poisson Chat désirant toutes les femmes de la terre. Serait-il puni par là où il a pêché ? Dieu, l’amour et la Bossa Nova, ressusciteront-ils le Poisson Chat ? Avec des mots cinglants et un humour salvateur, Bruno de Stabenrath a su rester en équilibre au bord du gouffre pour évoquer le traumatisme de l’accident, le handicap et son dépassement. –Stelio Paris
Un homme à tout faire
Patron abusif et concupiscent, emploi minable, otites à répétition de son petit garçon, qu’elle élève seule… Maggie Ivey a toutes sortes de raisons de sombrer dans la dépression lorsqu’elle débarque chez le célèbre Dr Golding, psychiatre en vogue, pour subir son fameux traitement, une reprise en main en vingt et un jours . La première séance se passe à merveille. Jason Golding est un homme affable, doué d’une capacité d’écoute remarquable, et Maggie se sent tout de suite mieux quand elle quitte le cabinet après avoir pris rendez-vous pour la semaine suivante. Le problème, c’est que le beau et séduisant jeune homme qui l’a si gentiment reçue n’est pas Jason Golding mais un certain Jake Cooper, entrepreneur venu remettre à neuf le cabinet du praticien, hospitalisé à la suite d’une crise cardiaque… Un roman pétillant, plein d’esprit et de charme, dans la grande tradition des meilleures comédies américaines. Hollywood ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque l’adaptation cinématographique d’Un homme à tout faire est en cours pour les studios Dreamworks et Universal.
Du plus loin de l’oubli
J’aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C’était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d’adresses disparates dont je n’étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d’autres ? Qu’est-ce que j’avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J’étais dans un rêve où l’on sait que l’on peut d’un moment à l’autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu’une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n’auraient plus aucun sens pour personne.
Babur – Histoire des grands moghols
Babur est un des grands personnages de l’histoire. Et pourtant l’Occident ne connaît guère ce descendant de Gengis Khan et de Tamerlan, qui a jeté les fondements de l’empire des Grands Moghols. Un homme extraordinaire s’il en fut, conquérant, mais aussi mystique, juriste et théologien, dont les talents d’écrivain sont encore universellement estimés: ses mémoires constituent la meilleure source d’information et sur son époque et sur les événements qui s’y déroulent.
Les prédateurs de l’action humanitaire
Médecins sans frontières est devenu, en vingt ans, l’un des phares de l’action humanitaire. Ses membres se trouvaient aux côtés des réfugiés du Cambodge et de l’Ethiopie comme dans les montagnes kurdes après la guerre du Golfe, ou dans les ruines d’Arménie après le tremblement de terre. Ils ont inventé une médecine d’urgence à l’échelle de la planète, transposé les techniques des SAMU au niveau des catastrophes mondiales, qu’elles soient naturelles ou politiques.
Rajeunir jusqu’à 100 ans
Vivre mieux, quelle aubaine, mais dans quel état ? C’est toute la question. La médecine actuelle n’apporte guère de réponse aux vieux patients désireux de conserver la santé, la forme physique, une sexualité active… Jean-Claude Secondé s’adresse à ce large public. II souligne que les signes du vieillissement sont perceptibles dès 30 ou 35 ans, sans que nous en ayons conscience. Le lecteur va apprendre à vieillir lentement en utilisant ses conseils. La présentation est limpide. Trente troubles de santé sont ici repris : du cholestérol à l’hypertension, de l’insomnie à la panne sexuelle, de l’affection de la prostate aux varices et au zona… Pour chacun d’entre eux, des traitements spécifiques sont proposés à base de vitamines, d’acides aminés, de plantes, d’algues, de souches bactériennes, de métaux, de sulfates, d’aliments choisis tout simplement… Des traitements faciles à suivre et très novateurs. On reste stupéfait de la variété des solutions offertes pour combattre le vieillissement. Que diable, la vieillesse n’est pas une maladie ! Les autorités médicales et sociologiques les plus sérieuses vous promettent une durée de vie de 100 ans, à terme relativement court. A lire absolument pour vivre son troisième âge en pleine forme.
Le dernier amant
Lotte a parfaitement réussi la fête d’anniversaire de son mari. La maison parisienne ruisselle de lumières et d’animation heureuse. Tous les amis sont là, et les enfants, presque adultes déjà, rayonnent de vie et de gaieté. Une belle soirée, fatale cependant, mais Lotte ne le sait pas encore. Qui peut contrôler la naissance impérieuse du désir ou les mouvements de son coeur ? Pourquoi ce désordre intérieur à la vue d’un certain visage ? Lotte a tout de suite remarqué Martin, l’ami de sa fille, son regard insolent et désemparé, ses allures de jeune fauve asocial et mystérieux. Dès cet instant, cette femme raisonnable et maîtresse d’elle-même est entrée dans le mécanisme infernal de la passion amoureuse.
Va où ton cœur te porte
Seule dans sa maison battue par les vents d’hiver, une vieille femme qui n’a plus que quelques mois à vivre écrit à sa petite-fille. Avant de disparaître, elle souhaite resserrer les liens distendus par les aléas de l’existence. Pour cela, elle n’a que des mots. Des mots d’amour, ou des mots qui l’entraînent à évoquer sa propre vie. Elle raconte sans pudeur ni complaisance son enfance solitaire, son mariage de raison, la mort tragique de sa fille et parle pour la première fois du seul homme qu’elle ait aimé. Quinze lettres pour crier haut et fort à la jeune génération qu’il faut faire confiance au destin et écouter son coeur.
Le peseur d’âmes
A l’isolateur de Lébédeva, dans les faubourgs de Saint-Pétersbourg, Jacques Hérisson soigne les enfants des rues. Il se dévoue pour le petit Oleg, qu’il a recueilli, pour Piotr, le retraité qui parle aux fantômes, pour Anton, le marin aux paumes trouées. Mais Jacques n’a pas toujours été cet homme qui comprend, pardonne et s’oublie dans le service des autres. Dans sa précédente vie, Jacques avait une jolie femme, deux filles, un statut, des certitudes. Des certitudes surtout. Pourquoi une existence bascule-t-elle ? Comment Jacques, si posé, si rangé, au terme d’un week-end de Toussaint à l’abbaye du Mont Saint-Michel, se retrouve-t-il accusé de folie et de meurtre ? Qu’est pour lui l’étrange croisade des enfants qui, en 1212, a lancé une armée de gamins vers les murs dorés de Jérusalem ? Qui se cache derrière le sourire d’Eve, tentatrice d’hier et d’aujourd’hui ?
Moment d’un couple
Juliette, ingénieur dans l’informatique, et Olivier, journaliste, ont deux enfants et une vie de couple moderne. Lorsque Olivier avoue à sa femme avoir une liaison, l’univers de Juliette vacille. Comment survivre à la trahison? C’est à cette question que ce roman, écrit au scalpel, sans concession mais non sans humour, entend répondre. Rien n’y échappe, ni les risques de la vie à deux et les glissements du désir ni les contradictions d’un certain féminisme et la difficulté d’être un homme aujourd’hui.
L’Atlantique est mon désert
Je sors de l’hôpital à la fin de l’été 1995 dans une chaise roulante, avec des cannes anglaises pour marcher, une minerve pour éviter les chocs dans le haut de la colonne vertébrale, le souffle très court, le cœur hésitant à régler et les pansements des cicatrices qui suintent encore à changer tous les deux jours. Je devrais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes.
Il y a peut-être encore mieux pour la convalescence. L’air du large. La responsabilité de la barre. La liberté. L’océan.
Journal d’une grosse repentie
Perdre cinquante kilos quand on en pèse cent trente ! Quel défi ! A donner le vertige. Avec pour seule compensation, au départ, l’écriture. Ce journal qu’on tient et qui vous soutient quand le corps vous obsède, que l’âme vous trahit et qu’on veut retrouver la ligne… Sonia Dubois en a assez de tricher. Elle se prétendait heureuse. A la télé, elle était l’alliée des femmes rondes, on la trouvait géniale. Mais, en sont for intérieur, elle rêve d’une paire de jeans. La plus mythique, la plus légendaire. Un 501 ! Pari tenu ! Sonia raconte sa cure comme une aventure : ses tentations obsessionnelles, ses achats compulsifs, le pourquoi et le comment de sa gourmandise d’hier. Figure de proue de la diététique, elle dit ses espoirs, sa fringale de vivre, sa quête de bonheur. Son combat pour revenir au monde.
L’été de la peur
Eté 1922. A Laguna Beach, le paradis des surfeurs, un tueur psychopathe sème la panique en massacrant ceux qui ne correspondent pas à ses critères de la race. Mais pourquoi a-t-il assassiné le top-model Amber Mae Wilson, l’idéal de la beauté américaine? Et pourquoi la police se montre-t-elle si discrète? Les seuls à avoir vu le cadavre mutilé d’Amber sont Russ Monroe, son ancien amant, et Martin Parish, son ex-mari. Les seuls, car dès le lendemain du meurtre, le corps disparaît! Tueur en série, crime passionnel ou crapuleux? Russ soupçonne Martin, et vice-versa. Et pendant ce temps, le tueur continue de sévir…
Femme qui écoute
Joe Leaphorn est un policier d’origine indienne à la double culture et selon son créateur un personnage de synthèse”. Pour débusquer les coupables, il allie à la parfaite connaissance des coutumes de son peuple une maîtrise des méthodes policières modernes. Dans sa première aventure de La Trilogie Jœ Leaphorn, La Voie de l’ennemi, il part à la recherche d’un petit délinquant et retrouve son cadavre sur une piste de la réserve. Dès lors, il se pose deux questions : qui a commis ce meurtre, et pourquoi la victime a-t-elle été exposée au grand jour ? Il trouvera les réponses en affrontant le Loup Navajo, un porteur de peau” qui a décidé de se consacrer au mal. Dans sa seconde apparition, Là où dansent les morts, Jœ mène une enquête difficile pour retrouver le Petit Dieu du Feu, un jeune garçon issu d’une tribu zuñi qui a disparu. Là encore, il est confronté à des archéologues et trafiquants de tous poils.
Claire et le bonheur
Voici, à nouveau, la famille Moreau: tendresse des parents, gaieté de Cécile, rude franchise de Bernadette, hésitations de Pauline devant la vie et Claire: la princesse. A la Marette, d’abord, puis en Bourgogne, dans la grande demeure familiale où tout le monde va se retrouver pour Noël, Claire l’insaisissable va se révéler à elle-même… et à nous. Mais à Montbard, ce ne sont pas seulement les odeurs d’enfance et la fête qui attendent nos quatre filles.
Sans frigo
Il aime la solitude, boit du lait, dort sur la moquette, se promène dans les rues de Paris et sur les quais de la Seine. Ce rêveur invétéré, ce myope qui observe la vie dans ses moindres détails, livre avec une ironie douce-amère son quotidien : un épicier poète et philosophe, une femme plus ménagère qu’épouse, des beaux-parents maniaques et un fils perdu qu’il décide de rechercher… Dans une langue alerte et malicieuse, Renaud Ambite restitue la dérive d’un homme qui oscille entre présence et absence au monde.
La grinchieuse
Enfant, elle était déjà grincheuse. Adolescente, elle devint franchement chiques. Au point que le bon docteur Pierrot avait accouché de cette contraction néologique reprise par la famille et les rares amis : “Mme Rossinot est une grincheuse. On sut très vite que nul ne pourrait la contenter. Certains prétendants préférèrent passer leur chemin. D’autres, aiguillonnés par la difficulté, se mirent sur les rangs. Mais elle faisait payer si cher ses faveurs qu’on regrettait bientôt de les avoir obtenues. Les hommes passaient dans sa vie, comme des fournisseurs de semence et des pourvoyeurs d’argent. Elle ne perdait jamais une occasion de leur rappeler la précarité de leur situation et décourageait toute conciliation – fût-ce sur l’oreiller – par cette formule : Je ne suis pas une mégère qu’on peut apprivoiser.
Le Pont du Roi Saint-Louis
Lorsque la célèbre passerelle qui relie Cuzco à Lima se rompt sous ses yeux en l’an de grâce 1714, précipitant à l’eau cinq personnes, le bon frère Juniper, prêcheur franciscain, voit en cette catastrophe l’occasion rêvée de prouver avec une rigueur scientifique l’existence de Dieu, car il ne doute pas que tout arrive par la volonté divine pour le plus grand bien des gens d’ici-bas et que l’étude de la vie des victimes le démontrera en mettant au jour la raison de leur anéantissement. L’entreprise est de taille, car divers sont les personnages en cause et compliquée leur existence. Il y avait sur le pont à l’instant fatal la vieille marquise de Montemayor, moquée de ses contemporains mais que la postérité portera aux nues grâce à sa correspondance, sa jeune suivante Pepita, puis l’oncle Pio, homme d’intrigues et ami de la célèbre artiste Périchole dont il accompagne le fils Jaime, et enfin, bon cinquième, Esteban qui pleure son jumeau Manuel mort depuis peu. Quel hasard ou quel dessein les rassemble et les jette au gouffre ? Est-ce châtiment ou récompense ? A ces questions répond un récit qui, n’étant pas écrit par le bon moine Juniper, se teinte de scepticisme et d’humour et brode avec finesse sur une trame empruntée à l’histoire, autour d’une marquise qui ressemble fort à notre Sévigné.
La mission des flammes
Samia était la seule personne aimée de moi ici-bas. Je me souviens de ça. Oui, s’il vous plaît, qui que vous puissiez être, sachez que ma Samia-Lula était une princesse en exil, native d’une terre lointaine et salée. Car sa peau était au beurre, et les satins et autres falbalas paraissaient matières ridiculement fades en comparaison. Voici le récit de la longue descente aux enfers de Jean-Pierre Nativi qui, pour venger son amie assassinée par des commandos fascistes, entreprend une croisade désespérée. C’est, surtout, un très beau roman d’amour, un livre sur la solitude, quand l’autre qui vous tenait vivant a disparu.
L’enfant dragon
En 1924, le médecin canadien Philip Scott et sa femme débarquent à Canton, en Chine. Bien vite, il s’engagera dans un labyrinthe: celui des fameux os de dragon, de la rivière des Perles de la colline du Roi-Dragon. Le voilà sur la piste du plus grand secret: les origines de l’humanité. Il affronte tous les obstacles, prend tous les risques. Sa passion devient obsessionnelle. Même sa femme ne saura lui faire entendre raison.
Cette maison me rendra folle
oëlle et Eric, son mari, sont deux vrais fous de maisons. Ils ont le virus. Après la batisse en banlieue et la ferme normande, la fièvre ne les lâche pas. Ils se lancent dans un projet insensé : construire de A à Z, sur un terrain pentu de la côté de l’Esterel, ce qui sera la maison de leurs rêves. Alors les ennuis commencent. Magazines de déco trompeurs, maisons-témoins sinistres, devis contradictoires, architectes illuminés ou têtus, entrepreneur dépressif, maçon jouant la fille de l’air avant le “hors d’eau”… rien ne leur est épargné. Faut-il ou non une piscine ? Doit-on échanger cacahuètes et apéritifs avec les voisins ? A quoi sert-il de hanter les vide-greniers ? Plus proche de Laurel et Hardy que de Le Corbusier, le couple se pose, entre autre, ces questions existentielles. Son histoire, confondue avec celle d’une maison improbable, rejoint le “fantasme manoir” de tout le monde. Elle est triste à pleurer de rire.
Colette
Saviez-vous que la grande Colette a dansé presque nue au “Moulin-Rouge”, qu’elle a aimé beaucoup d’hommes, que des femmes l’ont aimée, dont une certaine Missy, fille cadette du duc de Morny? Son existence vagabonde, sensuelle, passionnée, c’est plus d’un demi-siècle de vie littéraire. Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Colette en 1900. Colette et les Années folles. Colette, ses livres, ses amours, ses chiens et ses chats. Colette et le succès. Colette et les acteurs : de Sarah Bernardt à Edwige Feuillère. Et surtout, Colette et ses maris : Willy, le boulevardier, Henry de Jouvenel, l’homme politique, Maurice Goudeket, son “meilleur camarade”. La voici aussi avec ses amis : Pierre Louÿs, Marcel Proust, Claude Farrère, Francis Carco, Jean Cocteau, Georges Simenon, mais aussi Polaire, Marguerite Moreno, Sacha Guitry, Jean Marais. Chère Colette!
Grande couronne
Paolo était comptable. Paule gardait des enfants. Clara était leur fille unique. Ils habitaient là depuis vingt-deux ans, elle y était née. Paule était d’Orléans, Paolo de Lyon. Je leur ai dit que j’étais de Toulon. Au café, Paule m’a demandé quels étaient mes projets. Je n’en savais rien. Quatre récits. Grande couronne, Ma famille, Les élèves, Ailleurs. Dans chacun, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille, on puisse découvrir non pas des drames mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
Un mari c’est un mari
Une maison de famille, un peu délabrée mais si amicale avec ses platanes, sa source, ses vignes Foncaude. Chaque été, c’est le paradis de la « tribu » Martem : un père, deux fils adolescents, une fille avec mari et bébé, une bonne espagnole avec bambin, plus les cousins, plus les amis qui passent… et qui restent. Plus Ludovique, épouse et mère, qui astique, panse plaies et bosses et court-bouillonne comme personne. Avec le sourire. Mais qui parfois s’interroge: est-elle encore vraiment la femme de Jean? Un matin, Ludovique part pour le marché… et se retrouve loin de Foncaude. Sur la plage de son enfance, au Grau-du-Roi. Est-ce le drame? Elle croise d’autres regards… est-ce l’aventure ?
L’ami de cœur
Comédienne, Marion joue les femmes légères à la ville comme à la scène, puisqu’elle trompe Guillaume, son mari, avec l’un de ses partenaires. Mais Guillaume a des soupçons. Mise au pied du mur, Marion lui lance en pâture l’un de ces petits mensonges dont elle est coutumière et qui ont, pour elle, la couleur du théâtre. Hélas! le mensonge s’enfle, rebondit et prend bientôt des dimensions catastrophiques, forçant les uns à se démasquer et les autres à disparaître… Mentir, n’est-ce pas mourir un peu?
La seconde
Farou, auteur dramatique à succès, est occupé par les répétitions de sa nouvelle pièce, Le Logis sans femmes. Fanny sait que pendant cette phase de la création son mari n’offre aucune résistance aux tentations extra-conjugales ; elle en a pris son parti. Mais sa jalousie est tout autre quand elle s’aperçoit que Jane, la secrétaire modèle qui vit aussi chez eux, ne peut cacher la sienne à ce moment-là. Fanny se rend compte que son amitié pour la jeune femme l’avait rendue aveugle sur les relations qui avaient éclos sous son toit… Le dénouement, loin de toute convention, est des plus surprenants – mais il est dans le droit fil des propres réactions de Colette dans de telles situations.
Le passé empiété
Premier acte : une femme de cinquante ans offre à ses deux enfants une moto. Elle les voit, dès le lendemain, écrasés dans un épouvantable accident. Douleur. Horreur. Drame de la culpabilité. Deuxième acte: la même femme – que ses broderies ont rendue célèbre – part d’une maison au bord de la mer ruminer son chagrin. Au fil de sa méditation, d’étranges images venues du fond des âges et du coeur de sa propre mémoire la hantent. C’est son père, mort pourtant depuis longtemps, qui est soudain là, près d’elle, petit enfant du début du siècle cherchant l’aventure dans l’Algérie d’avant-hier. Souvenir. Généalogies. Poème de la filiation. Troisième acte: et puis voilà qu’un beau matin, entre l’évier de la cuisine et le carrelage de la salle de bain, survient Clytemnestre. Oui, la Clytemnestre de la mythologie grecque. La mère d’Iphigénie. La meurtrière d’Agamemnon son mari, qu’assassineront en retour ses propres enfants. Elle dialogue familièrement avec la narratrice. Drame de la responsabilité. Surgissement du mythe. Les dieux sont dans la cuisine. L’une des plus hautes figures de la mémoire occidentale est mêlée à la plus humble quotidienneté.
La vie reprendra au printemps
Bertrand, quarante-six ans, le charme, la réussite à la force du poignet, l’argent, une famille unie. Il a tout. Et peur de tout, précisément. De ses responsabilités, de ses horaires, de Colette, merveilleuse et implacable épouse qui programme, prévoit. Infatigablement. Bertrand se sent fatigué, menacé. Alors il va à Zurich, en secret. Il a pris rendez-vous pour un check-up à la célèbre clinique du Dr Mahler. Il l’imagine déjà, ce docteur, tel un vieil homme très sage à qui il pourra confier son corps, dire ses angoisses. Le Dr Mahler s’appelle Hilde : elle a trente ans et des yeux bleus. Elle est très belle… Pour Bertrand, ce merveilleux visage, est-.ce celui de la liberté ? Ou de la vérité ? De toute la vérité ?
Jacquou le croquant
Périgord, 1815. Jacquou a huit ans lorsque son père est condamné aux galères et meurt au bagne quelques mois plus tard. Le jeune garçon jure de se venger de l’arrogant comte de Nansac, responsable de l’arrestation de son père. Quinze ans plus tard, révolté par la misère et les mauvais traitements qui s’acharnent sur lui et les siens, Jacquou rassemble les paysans et les persuade de combattre la tyrannie du comte. Cette version abrégée du chef d’œuvre d’Eugène le Roy, publié en 1899, est fidèle à l’esprit et à la lettre du roman, tout en suivant les principales étapes du film de Laurent Boutonnat pour l’adaptation de Jacquou le Croquant au cinéma.
La communale
Nous avons tous la nostalgie de ce paradis perdu qu’est l’école communale, de ces classes tranquille, fleurant l’encre et le crayon de couleur, où des cartes de géographie et des planches illustrées évoquaient toute la science et l’aventure des hommes. C’est dans ce monde de notre enfance que nous replonge Jean L’Hôte avec infiniment de gentillesse et un peu d’ironie. Ce qui nous touche peut-être le plus, dans ces souvenirs, c’est l’évocation discrète de la vie d’un instituteur de campagne. Un de ces nombreux instituteurs qui, jour après jour, sans bruit et sans gloire, s’acharnent à former des hommes.
Frédérique
On apprend plein de trucs inutiles à l’école, mais vivre ensemble, ça personne pour vous donner des conseils. Pourtant c’est ce qu’il y a plus dur Et tout le monde fait comme si c’était naturel, C’est ça l’hypocrisie. On n’est pas des animaux. C’est pas naturel. Ce n’est pas que les organes génitaux c’est naturel que l’amour ça l’est aussi. A vingt-trois ans, Frédérique est dans le brouillard. Elle cherche, se cogne, s’écarte, tombe amoureuse sur un regard, se sauve, passe garçon à une fille, de l’acide au miel, d’un lit à l’autre, et se calme à la vodka. Elle s’enflamme, elle dégringole, elle se ramasse. Mais comme le dit Lola, dans la vie, l’important c’est de participer.
Loves music , loves to dance
New York’s trendy magazines are a source of peril when a killer enacts a bizarre dance of death, using the personal ads to lure his victims… After college, best friends Erin Kelley and Darcy Scott move to the city to pursue exciting careers; Erin is a promising jewelry designer, Darcy finds success as a decorator. On a lark, Darcy persuades Erin to help their TV producer friend research the kinds of people who place personal ads. It seems like innocent fun…until Erin disappears. Erin’s body is found on an abandoned Manhattan pier — on one foot is her own shoe, on the other, a high-heeled dancing slipper. Soon after, startling communiques from the killer reveal that Erin is not the first victim of this “dancing shoe murderer.” And, if the killer has his way, she won’t be his last. Next on his death list is Darcy.
The shadow of your smile
At age eighty-two and in failing health, Olivia Morrow knows she has little time left. The last of her line, she faces a momentous choice: expose a long-held family secret, or take it with her to her grave. Olivia has in her possession letters from her deceased cousin Catherine, a nun, now being considered for beatification by the Catholic Church—the final step before sainthood. In her lifetime, Sister Catherine had founded seven hospitals for disabled children. Now the cure of a four-year-old boy dying of brain cancer is being attributed to her. After his case was pronounced medically hopeless, the boy’s desperate mother had organized a prayer crusade to Sister Catherine, leading to his miraculous recovery.
The lost years
Under the promise of secrecy, Jonathan attempts to confirm his findings with several other biblical experts. But on the eve before his own murder, he confides to Father Aiden O’Brien, a family friend, that one of those whom he trusted most is determined to keep it from being returned to the Vatican. The next evening Jonathan Lyons is found shot to death in his New Jersey home. His daughter, twenty-seven year old Mariah, finds her father’s body sprawled over his desk in his study, a fatal bullet wound in the back of his neck, and her mother, Kathleen, an Alzheimer’s victim, hiding in the study closet, incoherent and clutching the murder weapon. The police suspect that Kathleen, who in her lucid moments knows that Jonathan was involved with a much younger woman Lily Stewart, has committed the murder.
Daddy’s gone A – hunting
What was Kate Connelly—a tall, glamorous CPA—doing in her family’s antique furniture museum when it exploded into flames in the middle of the night? Why was Gus, a disgruntled retired employee, with her? Now Gus is dead, and Kate lies in a coma, unable to explain the tragedy’s mysterious link to a decades-old missing persons case. Nor to warn her sister what could happen next. In a novel of dazzling suspense and excitement, Mary Higgins Clark once again demonstrates the mastery of her craft that has made her books international bestsellers for years. She presents the reader with a perplexing mystery, a puzzling question of identity, and a fascinating cast of characters—one of whom may just be a ruthless killer.
