
Le dernier coyote
Suite à une grave altercation avec son supérieur, l’inspecteur Harry Bosch est mis en congé d’office et sommé de consulter une psychologue afin de maîtriser son agressivité : sa réintégration au sein de la police de Los Angeles en dépend. Harry Bosch commence par refuser le traitement, puis révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, Marjorie Lowe, une prostituée, a été tuée alors qu’elle allait enfin l’extraire du centre où, tout petit enfant on l’avait placé après l’avoir séparé d’elle. Et noeud du problème, l’enquête de police qui aurait pu l’aider à accepter la réalité de ce meurtre n’a jamais abouti. Libéré par cet aveu, Harry Bosch comprend alors que, malgré l’interdiction d’enquêter qui le frappe, il doit retrouver celui qui lui a ravi l’amour de sa mère, et il rouvre le dossier.
Le poète
Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d’une affaire de meurtre abominable, son enquête n’avançait pas. Lorsqu’il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d’y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d’autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d’adieu composées d’extraits de poèmes d’Edgar Poe. Un effrayant tableau d’ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu’une enquête soit ouverte sur ces suicides en série. Dans son cinquième roman, l’américain Connelly abandonne son héros favori, l’inspecteur principal Harry Bosch, au profit d’un journaliste tout aussi obstiné. “Le Poète,” prix Mystère de la critique, réunit dans une trame romanesque complexe et remarquablement construite, des personnages ambigus, marqués par un passé sordide et inavouable, pour aboutir à une suite de revirements qui laissent le lecteur terrifié.
Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat. Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican. Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique. Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver ainsi l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikovs… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…. Un thriller ambitieux au rythme effréné. Une intrigue historique diaboliquement séduisante qui embarque le lecteur dans une course folle, de Bordeaux à Erevan en passant par le Vatican et Hong Kong, à la poursuite d’un secret qui n’est rien de moins que celui de l’humanité tout entière. Tout ce qui est sur Terre doit périr a précédemment paru sous le titre La Dernière Licorne, sous le pseudonyme de Tobby Rolland.
Lumière morte
L’ex des Homicides Harry Bosch n’a plus le badge qui lui ouvrait toutes les portes et le couvrait en cas d’ennui. Mais rien à faire : il élucidera le meurtre d’Angella Benton, jeune assistante de production retrouvée morte quelques jours avant un des plus gros hold-up de Hollywood. Sauf que, dès le départ, « on » lui ordonne de renoncer. Obstiné, Bosch va voir un des deux policiers ayant enquêté sur le braquage. Celui-ci lui révèle qu’un agent du FBI, une femme, a jadis téléphoné à son collègue pour l’informer d’une anomalie dans les numéros de billets recensés par la banque, puis volés. Ainsi commence un des romans les plus sombres et inquiétants de Michael Connelly. Difficulté de l’enquête et présence obsédante d’une force inconnue qui tire toutes les ficelles et entraîne Bosch dans une terrible descente aux enfers, Lumière morte marque le grand retour de Harry Bosch au travail d’enquête.
Les piliers de la terre
Dans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l’espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec “Les Piliers de la Terre” une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l’Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d’une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu’elle n’ait pas de fin.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
En secret
Il suffit d’un mystérieux email adressé à la journaliste d’investigation Gina Kane pour l’alerter sur les méthodes de REL, une célèbre chaîne d’info. L’auteure du message dénonce le harcèlement sexuel dont elle a été victime et prétend ne pas être la seule. Mais après ce message, plus rien… Et pour cause : celle qui signait C. Ryan est morte dans un accident de jet-ski. Lorsqu’une autre femme, victime du présentateur vedette de REL, se suicide, Gina, soupçonnant un meurtre, comprend qu’elle a mis le doigt dans un engrenage. Et que la chaîne est prête à tout pour protéger la réputation d’un prédateur. Seule face à véritable une machine de guerre, Gina Kane n’a qu’une arme : la vérité.
Un suspense coup de poing de Mary Higgins Clark
Entrez dans l’espérance
Si l’inestimable privilège de nous entretenir en tête à tête avec le pape nous était donné, quelles questions brûlantes lui poserions-nous ? Pour la première fois dans l’histoire de la chrétienté, son chef s’adresse, sans intermédiaire, à chacun d’entre nous. Quelles preuves avons-nous de l’existence de Dieu? S’il existe, pourquoi se cache-t-il ? S’il est Amour, pourquoi tant de mal dans le monde ? Pourquoi la guerre, les camps, l’Holocauste ? Pourquoi les chrétiens sont-ils divisés? Y a-t-il un salut, hors de l’Eglise ? A toutes les interrogations angoissantes de l’homme, Jean-Paul II a pris le risque de répondre spontanément, directement, dans un livre unique à valeur testamentaire. A l’aube du troisième millénaire, par le miracle de la communication moderne, c’est la voix familière et passionnée du successeur du Christ, du théologien et du pasteur, qui nous parle. Elle nous dit que l’Espérance existe, qu’elle est fondée, et s’offre à tous ceux qui voudront bien l’accepter.
Inflation des campagnes électorales, financement des partis politiques, comptes en Suisse, emplois fictifs, résidences d’élus… D’une ampleur inédite, ce panorama brosse l’histoire des grandes « affaires » de corruption en France depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 jusqu’aux plus récents scandales. On découvre ici une corruption omniprésente, qui prend des formes différentes à chaque époque, mais de plus en plus sophistiquées depuis les lois de moralisation de la vie politique édictées dans les années 1990.
Loin de se limiter aux hommes et femmes politiques, ce récit riche en péripéties traque aussi la corruption au sein de nombreuses professions emblématiques : la police, les services secrets, la justice, les médias, le sport… Tous les grands « corrupteurs » sont mis à nu : les bâtiments et travaux publics, la distribution d’eau et la propreté, l’armement, la grande distribution, le pétrole…
Cet ouvrage est rythmé par de nombreux portraits des principaux acteurs de la corruption « à la française ». Cette somme sans précédent éclaire d’une lumière crue les coulisses de la vie politique de notre pays, mettant en perspective des pratiques et des méthodes qui perdurent malgré les engagements répétés et le renforcement des contrôles. Il apporte de nombreuses révélations et anecdotes inédites sur des affaires dont on croyait tout connaître.
Sous la direction d’Yvonnick Denoël (historien, spécialiste du renseignement) et Jean Garrigues (professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et Sciences Po).
Découvertes Gallimard n° 280 – Numérisation, virtuel, cyberespace, Internet, ces mots sont entrés dans le langage courant. Mais quelle réalité recouvrent-ils exactement ? Initiée par les militaires américains durant la guerre froide, récupérée par les universitaires, la mise en réseaux nationaux, puis internationaux, des ordinateurs – l’Internet – donne le signal d’une véritable révolution culturelle. Mais une révolution qui n’est pas sans danger : la communication sans limite est synonyme d’une information sans contrôle. Les données fondamentales du temps, de l’espace, de l’identité et du droit sont sur le point d’être redistribuées. Pour demain se prépare un choc aussi décisif que le fut l’écriture il y a cinq mille ans.
Jean-Claude Guédon fait le point et nous emmène «naviguer sur la toile», ou plutôt, en langage cyber, «surfer sur le Web».
Vernon Subutex – 2
QUI EST VERNON SUBUTEX ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d’un secret.
Le dernier témoin d’un monde disparu.
L’ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
Le chinois
Le Chinois est un livre gigogne, un thriller qui relie adroitement un meurtre collectif, une saga familiale et des réflexions sur le développement économique assorti d’une volonté d’expansion de la Chine moderne. En janvier 2006, 19 membres d’une même famille les Andrén sont massacrés à l’arme blanche dans un village isolé du nord de la Suède. La policière Vivi Sundberg penche pour l’acte d’un déséquilibré. Birgitta Roslin, juge à Helsingborg, s’intéresse à l’affaire car les parents adoptifs de sa mère sont parmi les victimes. Elle mène une enquête parallèle. Un ruban rouge retrouvé sur les lieux du crime la met sur la piste d’un mystérieux Chinois qui aurait séjourné la nuit du massacre dans un hôtel voisin, où il a été filmé par une caméra de vidéosurveillance. Munie de son portrait, Birgitta Roslin le cherche en vain à Pékin. Mais son enquête maladroite dans une Chine en plein bouleversement dérange les projets spéculation immobilière à l’approche des J.O., expansion coloniale en Afrique d’un puissant homme d’affaires Ya Ru.
Pool Design
380 pages de photos / Introductions en français, anglais, espagnol, italien et allemand
Aujourd’hui, les piscines sont de toutes formes, tailles, matériaux et designs, en partie propulsées par les tendances en évolution rapide du bien-être et du fitness qui ont façonné l’apparence et la fonction de ces plans d’eau bleus scintillants. La tranquillité et la détente au travail sont des thèmes centraux lors de la conception d’hôtels d’affaires, de retraites de bien-être et de spas. À ces aspects s’ajoutent la demande de jets d’eau et de jacuzzis ainsi que de salles supplémentaires pour les massages, la relaxation, les soins de beauté, les hammams, les saunas et les exercices de relaxation extrême-orientaux. Les matériaux utilisés – bois, pierre et grès – rehaussent en outre la beauté des formes et la simplicité ou la complexité des dessins. Ce livre comprend une sélection de 58 des conceptions de piscines les plus intéressantes réalisées par des architectes internationaux, non seulement dans des bâtiments privés mais aussi publics, des hôtels, des centres de vacances et des spas.
Voltaire – La légende de saint Arouet
Découvertes Gallimard n° 65 – François Marie Arouet, dit Monsieur de Voltaire, devint le banquier confident des princes et le roi des «philosophes». Il brille d’abord dans la tragédie et l’épopée ; tâte de l’Angleterre après la Bastille ; s’impose dans la prose historique avant de se risquer au roman ; partage la vie et le château d’une femme exceptionnelle, Émilie du Châtelet. Mais c’est à plus de soixante ans qu’il rencontre son destin sans précédent : la croisade, plume assassine à la main et rire aux lèvres, contre l’injustice et le fanatisme.
Jean Goldzink raconte le premier sacre moderne d’un écrivain qui incarne un art de vivre, de penser et d’écrire typique des Lumières françaises.
Les Templiers – Chevaliers du Christ
Découvertes Gallimard n° 260 – Quelques années après la conquête de Jérusalem par les chrétiens, en 1118, des chevaliers francs décident de consacrer leur vie à la défense des pèlerins en Terre sainte. Moines-chevaliers en Orient, les Templiers vont participer activement à la croisade. Moines-agriculteurs en Occident, ils cultivent la terre. Architectes, ils fondent dans toute l’Europe des commanderies. Banquiers, ils sont les financiers des grands et ce rôle va précipiter leur chute. Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel, jaloux de leur autorité, les fait tous arrêter. À l’issue d’un long procès, ils seront jugés, condamnés et brûlés.
Régine Pernoud retrace l’histoire de ces hommes exceptionnels, dont le plus grand peché fut sans doute d’orgueil.
Pétra – La cité des caravanes
Découvertes Gallimard n° 372 – Entre mer Morte et mer Rouge, dans le sud jordanien, une cité légendaire, sculptée dans un chaos de grès rose et d’une beauté sauvage : Pétra. Redécouverte par les Européens au début du XIXᵉ siècle, la capitale des Nabatéens, ces caravaniers venus d’Arabie, fascine depuis lors voyageurs, touristes et archéologues. Comment, dans un environnement hostile, à l’écart des grandes voies de communication, des nomades ont-ils pu faire d’un simple refuge une opulente métropole ? À partir du IVᵉ siècle avant notre ère et jusqu’à la conquête romaine, ils créent, en plein désert, le cœur de leur royaume. Faisant preuve d’un rare génie de l’adaptation, ils taillent dans les falaises rocheuses habitations, temples et tombeaux, où se mêlent influences orientales et hellénistiques.
Christian Augé et Jean-Marie Dentzer retracent la vie d’un peuple inventif et raffiné et le destin exceptionnel d’une «cité vermeille moitié vieille comme le temps».
L’aventure humanitaire
Découvertes Gallimard n° 226 – À l’histoire du malheur des hommes – guerres, catastrophes, épidémies, famines – répond la longue aventure de ceux qui tentent de les secourir : Vincent de Paul et ses œuvres de charité, Henri Dunant et la Croix-Rouge, Albert Schweitzer et la médecine coloniale, l’Organisation des Nations Unies, les Médecins sans frontières… À chaque époque, de nouveaux drames, mais aussi des formes spécifiques de l’action humanitaire : secours d’urgence, aide au développement, assistance aux réfugiés.
En restituant à l’aventure humanitaire sa perspective historique et politique, Jean-Christophe Rufin nous donne les clés pour comprendre un univers à la fois très médiatique et très mal connu.
La Révolution des savants
Découvertes Gallimard n° 48 – Attaquée de tous côtés, la Nation se lève. «La liberté ou la mort, vaincre ou mourir». En 1792, on manque de tout, d’hommes, de choses et d’art, comme on dit à l’époque. C’est la mobilisation des savants. 1794. La République Une et Indivisible veut en finir avec la diversité des mesures. Ainsi naît le mètre, la quarante millionième partie du méridien terrestre. Viendront aussi le système décimal, le télégraphe, des inventions par dizaines. Bailly, l’astronome, Condorcet, Laplace et Lagrange, les mathématiciens, Carnot, le stratège, Monge et Buonaparte, les géomètres, Chappe, l’ingénieur, Chaptal, Berthollet et Fourcroy, les chimistes…
Denis Guedj, mathématicien et écrivain, raconte avec brio la Révolution des savants.
Emilien tardif : Lève-toi et marche !
Il est modeste, généreux … et il attire les foules. Les paroles qu’il prononce transforment les vies, changent les regards, bouleversent les coeurs. Durant des années, ce prêtre canadien, décédé le 8 juin 1999, a parcouru le monde entier remplissant les stades et les églises. Son passage au Liban a attiré des milliers de personnes. Il s’est toujours défendu d’être un phénomène. Devant ces guérisons qui jalonnent ses interventions, il refuse d’être considéré comme un guérisseur : la guérison appartient à Dieu seul. Marie-Sylvie Buisson a accompagné Emiliano Tardif lors de son dernier séjour au Liban, marqué par une intense et bouleversante mobilisation populaire. Elle a retrouvé les hommes, les femmes et les enfants qui ont été guéris lors du passage du Père Tardif. Elle a reconstitué le chemin de leur souffrance, elle a entendu leurs paroles de bonheur et elle a rencontré les médecins traitants qui avaient parfois désespéré de leur science. Ce livre est donc un récit argumenté, un témoignage minutieux, et c’est désormais un message d’espoir pour tous ceux qui souffrent dans leur chair. Nul ne peut sortir indemne d’une telle expérience.
Médecin des trois corps
Qui sont ces guérisseurs philippins qui, d’un tour de main, enlèvent un appendice sans laisser de cicatrice ? D’où viennent ces fragments de chair qu’ils extirpent prestement des entrailles de leurs patients ébahis ? Charlatanisme ou science authentique ? Après la mort de sa mère et la crise qui s’ensuivit, l’auteur, médecin anesthésiste à l’hôpital parisien Broussais, découvre d’autres médecines et se rend à Manille pour suivre l’enseignement d’un célèbre guérisseur, Tony Agpaoa. Le savoir exceptionnel des guérisseurs philippins permettra à Janine Fontaine d’accéder à une réalité invisible. Après une éprouvante initiation, elle observera l’existence de trois corps : physique, énergétique et spirituel. Un plaidoyer troublant pour une médecine globale.
L’empire des rois khmers
Découvertes Gallimard – L’histoire khmère, celle du Cambodge ancien, se définit autour du nom de la capitale de l’empire, Angkor. Mais les temples mystérieux, l’échelle colossale des monuments, l’atmosphère d’éternité du site ont trop longtemps réduit une réalité complexe à des clichés.
À Angkor, mais bien au-delà, sur un vaste territoire, un peuple a vécu, dont les images fugitives nous sont parvenues, des rois ont imposé leur puissance… Sur eux régnaient les dieux hindous, sur eux aussi veillait le Bouddha. La grâce et la simplicité khmères ont transcendé des traditions venues du monde indien, aux premiers siècles de notre ère. Le Cambodge moderne en conserve l’empreinte.
Au fil d’une chronologie de près de deux mille ans, Thierry Zéphir dégage les traits principaux de l’histoire et de l’art khmers.
L’humanité perdue
Ce livre est, d’un bout à l’autre, hanté par les événements qui font du XXe siècle la plus terrible période de l’histoire des hommes. Il ne se veut ni panorama, ni bilan, mais méditation obstinée et narration inédite de ce qui, depuis 1914, est advenu à l’humanité et plus précisément à cette idée d’humanité si difficilement conquise par les Temps modernes. Il cherche à comprendre pourquoi l’affirmation la plus radicale de l’unité du genre humain a pu, comme son désaveu le plus fanatique, produire un univers concentrationnaire. A la fois mortelle et meurtrière, l’idée d’humanité ne peut plus être maniée ni pensée innocemment. Il nous faut la défendre et la concevoir autrement, veiller à ce qu’elle vive et faire en sorte qu’elle ne recommence pas à tuer.
Dès les premières lignes du livre de Xavier Ricou, on comprend très vite que Trésors de l’iconographie du Sénégal colonial n’est pas une présentation cataloguée de quelques chefs-d’oeuvre peu ou mal connus de peintres officiels ou anonymes aux fortunes diverses. Il s’agit, en réalité d’un véritable travail d’investigation, d’une exégèse de l’iconographie coloniale au Sénégal devrions nous dire. En effet, au-delà du choc des images, l’auteur nous conduit avec délicatesse et doigté au coeur de l’économie et de
la vie quotidienne du Sénégal colonial, celui de la rencontre entre l’Europe et l’Afrique, celui de l’esclavage et de l’économie de traite, mais aussi de l’émergence d’une société métisse, à la fois trait d’union et expression d’une synthèse culturelle dont a hérité le Sénégal contemporain.
De culture et d’origines métisses, Xavier Ricou est né au Sénégal en 1959. Il obtient à Paris en 1984 son diplôme d’architecture, qu’il consacre à la préservation de l’île de Gorée. En 2005, il est chargé par l’UNESCO et le Bureau d’Architecture et des Monuments Historiques du Sénégal d’élaborer le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l’île de Saint-Louis. Actuellement directeur des Grands Travaux à l’APIX (Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux), il assure le suivi des grands projets de l’Etat . Passionné par l’art, l’histoire du Sénégal et la généalogie des familles mulâtres, il a créé le site Internet Sénégalmétis (http://senegalmetis.c.la) et contribué à l’Histoire de Gorée (Maisonneuve & Larose, 2003).
21 x 21 cm – 240 pages
L'ouvrage retrace près de 1000 ans de l'histoire de la Russie depuis sa christianisation à la fin du Xe siècle jusqu'à l'époque de Pierre le Grand dans le premier quart du XVIIIe siècle. En évoquant l'émergence des « Russes » dans l'histoire latine et byzantine, les rivalités et les luttes d'influences entre Latins, Vikings, Byzantins, Caucasiens et les premières conversions à la fin du Xe siècle, l'ouvrage s'attache à démontrer comment la Russie devient chrétienne et reprend le modèle ecclésiastique de Constantinople. La somptueuse exposition « Sainte Russie » présente plus de quatre cents œuvres provenant principalement de nombreux musées et bibliothèques de Russie, jamais exposées en France, et montre que, bien avant le règne de Pierre le Grand, l'art russe, héritier de Byzance, s'est depuis longtemps inscrit dans l'histoire politique et religieuse de l'Europe.
Une histoire de la Russie
CE LIVRE EST DANS UN ETAT QUASI-NEUF
Une synthèse globale par un spécialiste incontesté.
On connaît la sentence de Churchill : « La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d’une énigme. » Son histoire résulte d’une longue construction de plus d’un millénaire, élaborée sous deux dynasties, celles des Riourikides et des Romanov, avant un XXe siècle placé sous l’égide de la « grande révolution d’Octobre ». Cette dernière va générer un projet sociétal, à l’échelle mondiale, prétendant construire une société plus juste, socialiste, et capable de rivaliser avec le monde capitaliste occidental.
Jean-Pierre Arrignon, étudiant aussi bien les événements politiques, économiques, militaires, artistiques et culturels qu’architecturaux, décrit avec passion les spécificités de l’édification de ce pays-continent qui, à travers les siècles, a traversé les pires épreuves et a toujours su se reconstruire. Considérant la Russie comme la fille aînée de Constantinople, il rend toute sa place à une dynamique culturelle fondatrice d’une civilisation dont l’Église orthodoxe est l’un des piliers – et la langue russe le cicérone. À travers cette vaste fresque, il s’attache à ce que l’on comprenne la Russie avant de la juger – elle qui reste en effet mal connue et souvent critiquée. À ce que l’on apprenne, aussi, à apprécier ses inépuisables richesses.
Une somme brillante et enlevée, qui fera date
La généalogie – Familles, je vous aime
Découvertes Gallimard n° 365 – De l’épopée de Gilgamesh à la Bible, des mythologies de l’Antiquité aux cosmogonies africaines, la question de l’origine s’énonce d’abord par l’énumération des ancêtres. Dans toutes les civilisations et tout au long de l’histoire, la généalogie témoigne du rôle tenu par la famille et de son image. Si sa principale fonction fut longtemps de légitimer le pouvoir héréditaire des rois et de la noblesse, elle apporte aujourd’hui une aide précieuse à l’historien. Mais elle est également un loisir que pratiquent avec enthousiasme un nombre de plus en plus important de chercheurs amateurs, enquêteurs inlassables, de tous âges et de toutes conditions. Reconstruire sa filiation et, pour les plus «mordus», celle des autres, constitue plus qu’un passe-temps, l’inscription dans une lignée, et donc dans la mémoire collective.
Emmanuel de Boos fait comprendre à la fois le rôle des érudits qui ont créé la science généalogique et la passion de ces découvreurs d’archives qui ont pour credo «familles, je vous aime».
Les révoltés de la “Bounty”
En 1787, à l’heure où l’Europe des Lumières invente la Révolution, sur la « Bounty », frégate de Sa Majesté britannique, le capitaine Bligh fait régner une discipline de fer. Après une escale à Tahiti, où l’équipage découvre les merveilles de la vie sauvage, l’intransigeance du seul maître à bord après Dieu pousse les hommes à la mutinerie. Le capitaine Christian, un aristocrate ouvert aux idées nouvelles, second sur le navire, tente de prendre les choses en main…
Le moine et le philosophe
En quoi consiste exactement le bouddhisme ? Pourquoi fait-il aujourd’hui tant d’adeptes en Occident ? Comment expliquer le succès d’une forme de sagesse à la fois si ancienne et si nouvelle ? Pour répondre à ces questions, voici un livre issu de circonstances tout à fait exceptionnelles dans l’histoire des hommes et des idées. Né en 1946, Matthieu Ricard, docteur en biologie, s’installe définitivement en Asie et devient moine tibétain` auprès de son maître le Dalaï-Lama. Tout semble désormais l’opposer intellectuellement à son père, Jean-François Revel, philosophe agnostique déclaré. Mais les deux hommes n’ont jamais cessé de se voir et, en 1996, dans la solitude du Népal, ils décident de confronter leurs interrogations et leurs curiosités réciproques au cours d’entretiens spontanés d’une lumineuse intelligence. Après un début prometteur de carrière scientifique, Matthieu Ricard s’est installé en Asie, est devenu moine bouddhiste en 1978 et interprète du Dalaï-lama en 1989 (voir L’Infini dans la paume de la main). De quoi étonner et perturber son père, Jean-François Revel, philosophe, journaliste, polémiste et athée déclaré. Cependant, le père et le fils n’ont pas perdu le contact et, en 1996, dans des circonstances propices à un dialogue authentique et profond, ils ont décidé de confronter leurs approches de la vie. (Sorti en 1997, le texte a été revu par les auteurs pour l’édition de poche.) Dans ce débat intense, de multiples thèmes sont abordés, de la spiritualité à la notion de progrès, en passant par la foi, la nature de l’esprit, la mort, la psychanalyse et la politique (notamment dans le contexte du martyre du peuple tibétain). Si le philosophe reste sceptique quant à la métaphysique proposée par le bouddhisme, il admire fort sa sagesse, arrivant “à point nommé” pour l’Occident, qui “a triomphé dans la science, mais n’a plus ni sagesse ni morale qui soient plausibles”.
Gauguin – “Ce malgré moi de sauvage”
Découvertes Gallimard – «Ma grand-mère était une drôle de bonne femme. Elle se nommait Flora Tristan…» Voilà pour l’ascendance maternelle. Clovis Gauguin, le père, est journaliste. Il meurt, en route pour le Pérou, en 1849. Paul a un an. Toute son adolescence, il gardera la nostalgie des tropiques. La suite, ce sera une vie de départs perpétuels : Copenhague, Pont-Aven, la Martinique, Arles et, en 1891, le grand départ, pour Tahiti. «Je pars pour être tranquille, pour être débarrassé de l’influence de la civilisation. Je ne veux faire que de l’art simple, très simple.» Ce «sauvage malgré lui» meurt aux îles Marquises, le 8 mai 1903.
Découvertes Gallimard n° 543 – Claude Lévi-Strauss a traversé le XXᵉ siècle en observant et en comparant les sociétés les plus variées, des Indiens d’Amérique à l’Europe occidentale, en passant par l’Inde ou le Japon. Le structuralisme, auquel son nom est attaché, est moins pour lui une doctrine qu’une «technique de dépaysement», qui permet d’élargir notre expérience à toutes les formes de l’humanité, même les plus dédaignées. Si sa réflexion est d’abord anthropologique (Les Structures élémentaires de la parenté), son œuvre est à la fois celle d’un philosophe et d’un écrivain (La Pensée sauvage, Tristes Tropiques), d’un savant et d’un esthète (Mythologiques, Regarder écouter lire). Toujours, il reste fidèle à cette pensée sauvage «bricoleuse», commune à tous les hommes, dont il a expliqué les principes et qu’il pratique lui-même en mettant en relation systèmes de parenté, mythes et arts provenant d’horizons les plus divers.
Vincent Debaene et Frédéric Keck racontent comment, à travers les bouleversements du siècle passé, s’est construit le regard éloigné que Claude Lévi-Strauss porte sur le monde. Un regard qui a profondément renouvelé notre perception de l’homme et de la culture.
Une Ame de Chef (Joost Van Vollenhoven)
Cette édition a été une initiative de l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée Van Vollenhoven de Dakar. Depuis 1984, il porte le nom de Lamine Guèye. Ouvrage du capitaine Joost Van Vollenhoven, gouverneur général des colonies, tué à l’ennemi le 20 juillet 1918. Gouverneur général d’Indochine puis de l’Afrique-Occidentale française (AOF), il s’est distingué notamment par son refus de procéder au nouveau recrutement de troupes indigènes demandé par Clemenceau et Maginot en 1917 : “Les opérations de recrutement qui ont eu lieu de 1914 à 1917 en AOF ont été excessives dans leurs résultats comme dans leurs méthodes… Aucun nouveau recrutement n’est possible tant que la Colonie ne sera pas complètement en mains et que la population n’aura pas repris une suffisante confiance en nous pour ne plus redouter les abus du récent passé.” (rapport à Maginot à propos du Sénégal). Le 29 septembre 1917, auprès de René Besnard, successeur de Maginot à la tête du ministère des Colonies, il insiste avec plus de ferveur encore : “Je vous supplie, Monsieur le Ministre, de ne pas donner l’ordre de procéder à de nouveaux recrutements de troupes noires. Vous mettriez ce pays à feu et à sang. Vous le ruineriez complètement et ce, sans aucun résultat. Nous sommes allés non seulement au-delà de ce qui était sage, mais au-delà de ce qu’il était possible de demander à ce pays.”
Savions-nous que presque tous nos philosophes endurèrent l’exil, la prison, l’interdit ou la condamnation, une forme d’exclusion ? Qu’ils refusèrent, avec courage, de se plier aux idées dominantes ? Qu’ils s’exposèrent à mille risques pour garder leur liberté de penser ?
Que leurs vies, aussi diverses que parallèles, garantissent l’authenticité de leurs écrits ? Des mille conflits dont ils souffrirent et dont la France, au bout du compte, tira son unité, si rare parmi les nations, naquirent presque toutes les oeuvres publiées par le Corpus, ces millions de pages d’où fuse un cri, déchirant, de liberté, dont l’allégresse et la gravité distinguent la philosophie écrite en notre langue.
1560 pages – La collection Bouquins a voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d’établir, à partir des manuscrits, un texte qui n’aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l’écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d’être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l’œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu’il a empruntés plus volontiers à l’Histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à ses propres contemporains.
Joseph Balsamo s’ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balsamo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie et de sacrifices humains ; on compatit à l’amour d’un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l’accession au trône de Louis XVI et à l’ascension de Marie-Antoinette qui n’a pas la retenue d’une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds.
Les Grands Romans de Robert Louis Stevenson
1114 pages – Voici enfin réunis les cinq chefs-d’œuvre qui consacrent Robert Louis Stevenson (1850-1894), comme le maître du récit d’aventures. Celui dont devaient se réclamer les écrivains aussi prestigieux et divers que Kipling, Conan Doyle, Rider Haggard, Jack London, Marcel Schwob, Joseph Conrad, Henry James, O.K. Chesterton, Alain-Fournier, Georges Simenon, Pierre Mac Orlan …
L’Ile au trésor, Le Maître de Ballantrae, Enlevé !, Catriona, Veillées des îles, Un mort encombrant, L’Etrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, composent — du merveilleux au cauchemar, en passant par l’absurde — les mille et un matins de l’Aventure moderne. Trésors, mutineries, naufrages, fuites, potences, squelettes grimaçants, sorciers insulaires, lutins en bouteilles, cadavres fugueurs jouant à cache-cache, explorateurs imprudents des gouffres obscurs de l’inconscient que la psychanalyse n’avait pas encore décelés …
Stevenson a su créer des personnages éternels, aussi inoubliables que les ogres de Perrault, Barbe-bleue, ou le Petit Poucet. De L’Ile au trésor surgissent Pew l’aveugle qui tâte la route de son bâton avant de commander l’assaut, John Silver, l’égorgeur unijambiste, camouflé en cuisinier doucereux, son perroquet sur l’épaule. Ils succombent, vaincus par le Petit Poucet — Jim Hawkins. David Balfour lui ressemble comme un frère, même si ses aventures ne se déroulent plus aux Antilles mais sur les rives d’une Ecosse infestée de pirates et de conspirateurs.
Pirates et adolescents courageux, sorciers des îles polynésiennes, cadavres en fuites, sans oublier l’horrible Mr Hyde évadé des enfers de la conscience, tous se rejoignent pour entraîner le lecteur dans un univers fabuleux où tout peut arriver… sauf l’ennui !
1640 pages – La Comtesse de Chamy succède immédiatement à Ange Pitou : il débute le 6 octobre 1789 pour s’achever, le 21 janvier 1793, avec l’exécution du roi. L’aventure collective relègue à l’arrière-plan les destins individuels et les personnages ne subsistent plus que comme symboles d’une idée ou d’un groupe social : Billot incarne le peuple, Chamy, l’aristocrate loyal, Gilbert, le constitutionnel, Pitou, la générosité. Au cours des événements qui ponctuent la chute de la royauté (fuite à Varennes, retour aux Tuileries, 10-Août, procès du roi), les héros ne réapparaissent que pour terminer leur carrière romanesque par la mort ou l’exil. Après les excès des passions antagonistes, Le Chevalier de Maison-Rouge incarne la tentative de réconciliation. Un républicain convaincu, Maurice Lindey, s’éprend d’une royaliste, Geneviève Dixmer, dont le mari et le frère (celui-ci est en réalité le chevalier de Maison-Rouge qui se cache sous un faux nom) ont entrepris de délivrer la reine du Temple. Maurice, révolutionnaire mais humain, Geneviève, royaliste mais amoureuse, vivent un amour impossible : la cruauté de Dixmer et de celle de son double républicain, Simon, les conduira à la mort sur l’échafaud, après que la reine elle-même aura eu la tête tranchée. Le roman semble illustrer cette phrase de Michelet : “Cette affaire […] fut un solennel champ de bataille où se rencontrèrent et se combattirent deux principes et deux esprits : l’un, le principe original et naturel qui avait fait la révolution, la justice, l’équitable humanité – l’autre, le principe d’expédients, d’intérêt, qui s’appela le salut public, et qui a perdu la France.”
Le rêve cistercien
Découvertes Gallimard n° 95 – Les cisterciens voulaient mener une vie monastique parfaite, sans compromission avec le siècle. Leur aventure spirituelle, commencée en 1098, est toujours actuelle, et concerne aujourd’hui quelque sept mille moines et moniales. Mais le rêve cistercien va bien au-delà d’une quête confinée aux monastères où vivent des chrétiens épris d’absolu. Il a profondément modifié les relations de l’homme à la nature, à la société, à l’art. Dès le XIIe siècle, la volonté de réforme et les aspirations mystiques de solitaires volontairement coupés du monde ont déterminé des métamorphoses qui nous concernent tous. Historien et archéologue, Léon Pressouyre nous convie à ce retour aux sources.
Les débutantes
Occupant des chambres voisines sur le campus de l’Université féminine de Smith, quatre jeunes filles venues d’horizons très différents font connaissance. Cette rencontre est le début d’une belle et solide amitié entre Celia, écrivaine en devenir élevée dans la foi catholique, Bree, beauté solaire qui se languit de son fiancé, Sally, jeune fille bon chic bon genre qui doit faire face à la disparition de sa mère, et enfin April, féministe radicale et tête brûlée.
Ce roman d’initiation relate leurs années de formation sur le campus de la mythique Université de Smith, célèbre à la fois par la qualité de son enseignement et par l’esprit féministe et libertaire qui y règne, dont l’ambiance particulière avait déjà inspiré Sylvia Plath ou Joyce Carol Oates ; il nous fait aussi découvrir leurs débuts dans la vie. Le mariage de l’une va conduire à leur éloignement mais la disparition d’une autre les réunira de nouveau. Aussi captivant qu’intelligent, ce premier roman drôle et émouvant sur la place et le destin des femmes – entre choix et contraintes – dans la société américaine contemporaine, a obtenu un succès critique et commercial aux États-Unis.
Les faisans des îles
“- Ce que j’en pense ? dit Mott. J’en pense que la merde est épaisse et qu’elle monte. – C’est bien mon avis, dit Stallings. – Mais tu vas quand même marcher et le faire, hein ? dit Lydia Mott. – Mais il va aussi me falloir un peu d’aide. – Main-forte, dit Mott. – Tu en connais ? Mott saisit un crayon à bille et écrivit deux noms au verso de la carte. – Ces deux types sont sans doute à peu près ce qu’il te faut. Je tiens des sources habituelles qu’ils sont très bons, plutôt honnêtes et horriblement chers. Tu es disposé à payer N – Je sais qu’il faudra, dit Stallings. – Aux dernières nouvelles, dit Mott, ils étaient quelque part aux îles. Hong Kong, Singapour, Bangkok, Malacca, ils circulent…”
Un roi, François Ier, qui songe plus à ses amours et à ses chasses qu’à l’avenir de la France. Une régente, Louise de Savoie, qui tient fermement les rênes et manœuvre en coulisses contre le rêve italien de son fils. Une future reine, Marguerite, qui aime trop son frère et voudrait diriger les consciences… Le cousin connétable, Charles de Bourbon, dont on murmure qu’il pactise avec l’Empire de Charles-Quint et l’Angleterre d’Henry VIII ! Blois, Saint-Germain, Lyon, mais aussi Milan, Madrid… Deux frères, jeunes écuyers jetés dans la grande Histoire et dans une aventure qui bouleversera leur existence. Un roi prisonnier. Des enfants disparus dans d’étranges circonstances. D’autres, de sang royal, pris en otages. Des passions amoureuses, des trahisons, des revirements, des exécutions. Un amour interdit. Un autre incestueux. Et Diane de Poitiers, dont l’énigmatique ascendant saura gagner le cœur d’un roi… pour instituer la «Cour des Dames.» La Régente noire est le premier opus de La Cour des Dames, une série consacrée aux intrigues de la première Renaissance. Un temps épique et fastueux où s’affirme, sous les règnes de François Ier et Henri II, le pouvoir de quelques femmes d’exception.
Silo
Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres. Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo. Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
Les Foot Maniacs – Tome 10
Comment devenir un grand club de foot ? En se fixant de nouveaux objectifs, bien sûr ! Marcel Dubut, le président du FC Palajoy, décide que désormais le club doit gagner des trophées afin d’intéresser le plus de sponsors possibles. Il faut aussi obtenir les retransmissions des rencontres à la télé. Les joueurs doivent se surpasser. Produire plus de jeu, effectuer plus de marquage, être plus offensifs ! Le seul hic. Comment faire pour marquer des buts et gagner des matchs ? Nos idoles du FC Palajoy ont deux mi-temps de 22 pages pour y arriver !
Les fantômes de Kiev
La vengeance du maître du Kremlin se mange toujours glacée. Punir la France de son soutien à l’Ukraine, telle est la mission assignée par Poutine à ses services de sécurité. Un plan démoniaque que la DGSE doit faire échouer. Mais que pèse son meilleur agent, le brillant « avocat international » Edgar Van Scana, face au rouleau compresseur des renseignements russes ? Surtout quand la moindre action est orchestrée par la générale Olga Ranevskaïa, cheffe des opérations noires du Kremlin. Sur les routes de Roumanie et d’Ukraine, Edgar s’apprête à mener la mission la plus dangereuse de son existence. Il devra avancer comme un fantôme. Avec, pour seuls éléments, le nom de code du plan russe – Ouragan de feu – et une photo d’armes inquiétantes. Sans indication de date ou de lieu. Une immersion inédite dans la guerre secrète que se livrent l’Occident et la Russie, au plus près de la réalité. Avec Les fantômes de Kiev, Cédric Bannel signe un grand roman qui éclaire des « possibles » terrifiants.
Jours de ténèbres
Le printemps s’installe à San Diego, en Californie, mais un brouillard opaque s’est emparé de la ville. Le corps d’une jeune Suédoise fraîchement débarquée à l’université internationale est retrouvé sauvagement mutilé, première pièce d’un puzzle obscur et sanglant. Avec l’aide d’Alex Craddock, son coéquipier, et de Sue Baker, sa compagne journaliste, le lieutenant Elvis Cochran se lance dans une course contre la montre à la poursuite de Fog, un tueur en série féru d’histoire des États-Unis, qui semble avoir toujours une longueur d’avance. C’est le début d’un jeu de piste aussi dangereux que haletant, dans un brouillard de plus en plus épais…
Six princesses avec château, robe de bal et prince charmants… Et pourtant, des six-là ont un sacré caractère! Il suffit de les entendre parler.
– La Princesse catastrophe
– La vie de château
– La Princesse nulle en sport
– Belle Dormeuse
– Les deux dragons
– Princesse cherche prince
6 histoires à dévorer
Rétiaire(s)
Une enquêtrice de l’Office anti-stupéfiants, l’élite de la lutte antidrogue, qui a tout à prouver. Un policier des Stups borderline qui n’a plus rien à perdre. Un clan manouche qui lutte pour son honneur et sa survie. Et une cargaison sud-américaine exceptionnelle, pour laquelle tous les coups sont permis…
