Le temps est assassin
Eté 1989, la Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d’un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille adolescente. Elle veut profiter des vacances, pour exorciser le passé.
C’est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l’attend une lettre de sa mère. Vivante ?
C’était ainsi
A l’âge de six ans, le jeune Lobsang, fils de seigneur et de dame Rampa, entendait son avenir de la bouche d’un très célèbre astrologue du Tibet. » L’existence la plus dure que j’ai eu à prédire « , déclarait le vieil homme. Et à disait vrai… Lobsang Rampa raconte ici son apprentissage des arts et des secrets initiatiques des lamas tibétains, puis ses études de médecine en Chine.
Récits tirés de l’histoire de Rome
Voici les Gaulois à l’assaut de la Ville éternelle, les éléphants d’Hannibal venus de la puissante Carthage, César trahi par les siens, l’esclave Spartacus luttant pour libérer ses compagnons d’infortune, l’empereur Néron emporté par sa folie mégalomane. Un passionnant roman d’aventures doublé d’une riche initiation à la civilisation romaine.
Un tueur à ma porte
A partir de 9 ans – Daniel s’est brûlé les yeux lors d’un séjour aux sports d’hiver. Quelques jours après son retour, il est réveillé en pleine nuit par un cri et des râles venant de la rue. Y aurait-il un blessé ? Daniel se précipite à la fenêtre mais il ne voit rien. L’assassin, lui, l’a très bien vu. Et il n’a pas l’intention de laisser un témoin aussi gênant lui échapper…
3 Volumes en très bon état.
Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Avec tout ce qu’on a fait pour toi
Journal d’une adolescente en détresse, à Versailles, en 1951. Depuis la mort de sa soeur, renversée sous ses yeux par un tramway, May n’a plus goût à la vie. Elle programme son suicide pour son quinzième anniversaire. Autour d’elle, personne n’est en mesure de l’aider. Sa famille part à la dérive : folie d’une mère, insouciance d’un frère, absence d’un père Mais l’écriture, qu’elle découvre en tenant son journal, lui fait entrevoir d’autres horizons et ranime en elle la flamme de l’espoir. May choisira finalement de vivre…
Les orphelines (5) – En fuite
Orphelines, Janet, Crystal, Brenda et Rebecca sont toujours restées solidaires. Cette solidarité résiste aux brimades et humiliations dont elles font l’objet dans un foyer d’accueil. Mais un jour, elles ne peuvent plus les endurer et décident de fuir. Une épique traversée des Etats-Unis, semée d’embûches, commence.
Les orphelines (4) – Rebecca
Son père l’ a abandonnée à sa naissance ; sa mère, qui a sombré dans l’alcool et la drogue, se retrouve en prison.
A douze ans, Rebecca ne peut vivre seule et est recueillie par son oncle et sa tante.
L’oncle Reuben est un homme injuste et violent, qui la traite comme une domestique et n’hésite pas à la frapper.
Certes, la tante Clara est une brave femme, mais trop terrorisée par son mari pour prendre la défense de Rebecca.
Quant à Jennifer, sa cousine, d’un an son aîné- c’est une vraie peste. Finalement, cette » vie de famille » est un enfer qui ne vaut guère mieux que l’orphelinat.
Le jour où son professeur de gymnastique découvre par hasard les marques qu’elle porte sur le corps, Rebecca ose parler. Le tribunal pour enfants décide alors de la placer dans une maison d’accueil. Où elle fait la connaissance de Janet, de Crystal et de Brenda, dont la vie juqu’à présent n’a pas été plus drôle que la sienne.
Les orphelines (3) – Brenda
Pamela et Peter Thompson voulaient adopter une fillette. Elancée, dotée d’un jolie teint, cheveux blonds et yeux bleus.
Tout le portrait de Pamela. Leur objectif : la présenter à des concours de beauté pour qu’elle remporte un jour le titre de Miss America que Pamela a raté de peu, quelques années plus tôt. Une sorte de revanche en somme.
Alors ils sont allés dans un orphelinat comme on va dans un magasin de jouets et ils ont choisi Brenda. Le physique correspondait à leurs souhaits; le moral, ils se faisaient fort de le façonner.
Cours de maintien, esthéticienne, leçons de piano, vêtements hors de prix. Pamela s’en donne à coeur joie, rectifie, estompe, rembourre. Elle n’avait pas prévu, que la jolie petite poupée se rebellerait : Brenda déteste le piano et les franfreluches. Sa passion, c’est le base-ball -sport pour lequel elle est très douée-, mais qui ne fait pas partie des critères de sélection pour une raine de beauté.
Les orphelines (2) – Crystal
Crystal a treize ans. Née de père inconnu, fille d’une malade mentale, elle est pupille de l’Etat. Avec un tel dossier, elle n’a pas le droit de faire la difficile. Aussi, lorque Karl et Thelma lui affirment qu’ils vont la rendre heureuse et gommer en un rien de temps toutes les cicatrices laissées par ce passé douloureux, elle accepte de jouer le jeu, même si leur optimisme la laisse sceptique.
Leur objectif à tous les trois est simple : former une vraie famille. Discuter, dîner, faire les courses, regarder la télévision, être heureux ensemble. Simple, mais pas si facile quand on n’a pas l’habitude du bonheur.
La confiance et l’amour ne se décrètent pas, ils s’inspirent. Tranquillement, jour après jour, avec des ratés, des reculs et des compromis. Karl et Thelma sont pleins de bonne volonté et Crystal si avide de tendresse que leur tentative devraient réussir. Mais le destin s’acharne sur Crystal, comme pour la punir d’une faute qu’elle n’a pas commise.
Les orphelines (1) – Janet
Quand Céline et Sanford Delorice se présentent à l’orphelinat et décident d’adopter Janet, elle n’ose y croire.
Elle, l’adolescente frêle et timide dont personne ne voulait, va vivre dans cette somptueuse villa, aura une immense chambre pour elle seule. Elle croit rêver. Un rêve qui bientôt devient cauchemar : Céline, ancienne danseuse étoile, est désormais clouée dans un fauteuil roulant. Grâce à Janet, elle va pouvoir vivre par procuration, concrétiser ses espoirs déçus. » Tu seras danseuse étoile, ma fille. Danser, c’est s’envoler dans l’espace tel un papillon.
S’enivrer de la musique, des applaudissements, de la gloire. » Mais danser, c’est muscler et assouplir un corps rebelle. Le forger, en faire un instrument parfaitement maîtrisé. Au prix d’un entraînement impitoyable et de mille souffrances, jusqu’à l’épuisement. Janet est prête à tous les sacrifices pour se faire aimer de sa nouvelle famille. Mais satisfaire une mère aussi exigeante n’est pas tâche facile.
Les romans de Virginia C. Andrews se sont vendus à des millions d’exemplaires et ont été traduits en seize langues. Après sa mort, sa famille, s’inspirant de l’extraordinaire créativité de la romancière et travaillant en étroite collaboration avec un écrivain de talent, a lancé de nouveaux cycles V. C. Andrews. Avec Janet voici le premier volet d’une série inédite, Les orphelines.
Depuis 1992, la collection « Les Chercheurs de Dieu » présente la vie et l’engagement des grandes personnalités chrétiennes qui ont marqué leur époque.
Marie a vécu il y a deux mille ans en Palestine. C’était une jeune fille pauvre de religion juive. Un jour, un ange lui a annoncé qu’elle serait la mère du Messie. De la naissance de Jésus jusqu’à sa mort sur la croix, elle l’a aimé et l’a accompagné discrètement dans sa mission. C’est pourquoi elle compte beaucoup pour les chrétiens, car elle les aide à suivre Jésus, le Fils de Dieu.
Mes pas vont ailleurs
Mai 1919. Victor Segalen est retrouvé mort, couché dans un petit bois, au cœur du Finistère. Partant du mystère qui entoure la mort de Segalen, suicide ? accident ?, Jean-Luc Coatalem suit les empreintes de l’écrivain-voyageur, breton, comme lui, Brestois, aussi. Militaire, marin et poète, auteur d’une œuvre labyrinthique que, de son vivant, personne n’aura soupçonnée. En 1903, Segalen pélerine sur les traces de Gauguin, aux îles Marquises. En 1905, à Djibouti, sur celles de Rimbaud. En 1909, il traverse la Chine, en jonque, en train et à cheval, et il recommencera. En 1910, il se risque dans le dédale de la Cité interdite de Pékin, derrière un séduisant jeune homme, espion et amant de l’impératrice. Puis il réside seul à Hanoi, rêve au Tibet, et achète son opium. Il meurt à quarante et un ans, dans la forêt légendaire du Huelgoat, un Shakespeare à la main, la jambe entaillée, au-dessus d’un Gouffre, loin de son épouse et de cette autre femme qu’il aime. Revisitant l’œuvre de Segalen, les lettres à ses deux amours, ses nombreux voyages, Coatalem fait apparaître les résonances, nombreuses, la complicité littéraire et l’écrivain compagnon, composant par ces prismes mêlés, le roman de sa vie, au plus près d’un Segalen vivant et vibrant.
Touriste
Certains veulent faire de leur vie une œuvre d’art, je compte en faire un long ouvrage. Je n’ai pas l’intention de me proclamer explorateur. Je ne veux ni conquérir les sommets vertigineux, ni braver les déserts infernaux. Je ne suis pas aussi exigeant. Touriste, ça me suffit. Le touriste traverse la vie, curieux et détendu, avec le soleil en prime. Il prend le temps d’être futile. De s’adonner à des activités non productives mais enrichissantes. Le monde est sa maison. Chaque ville, un évocation.
Si aimée, si seule
Diva est une grande star du cinéma et du théâtre. Née dans une modeste famille du Sud, cette belle brune conquiert rapidement la gloire. Mais plus la comédienne accumule l’argent et les honneurs, plus la femme se retrouve seule. Diva, dévorée par son travail, se laisse bientôt aller à de multiples aventures amoureuses : les unes avec des gens de son métier, d’autres sordides ou condamnées d’avance. Un grand amour domine la vie de Diva : celui qu’elle voue à David Sullinger, metteur en scène de génie. Le couple s’adore, se quitte, se retrouve, à la joie des gaz’ et s à scandale.
Adieu l’amour
Tous ceux qui connaissent La Maison de Jade, en reconnaîtront le théâtre dans Adieu l’amour: la rupture amoureuse. J’ai en fait voulu répondre à une question qui m’a si souvent été posée : comment un homme peut-il se conduire si cruellement avec une femme qui l’aimait trop, mais que lui aussi aimait ? Adieu l’amour donne la version de l’homme. Mais aussi une suite possible: ce qui se passe quand un homme jeune quitte une femme plus âgée que lui pour se marier et avoir des enfants. Ce qui se passe aussi quand une épidémie soudaine – le Sida -vient imposer sa loi et son ordre à l’échange amoureux.
Si je vous dis le mot passion…
Si je leur dis le mot passion, chacun ou chacune de ces gens de haut bord me répond par le mot amour. N’y aurait-il que ça au cœur de l’homme, au vôtre, au mien : le désir amoureux, l’amour toujours ? Et sous sa forme la plus extrême, ravageuse, délétère parfois qu’est la passion ? Certains, pourtant, élargissent leur quête jusqu’à serrer entre leurs bras une passion que je ne dirais pas plus haute -rien n’est plus haut que l’amour humain – ni plus épurée – rien n’est plus pur que l’amour vrai -, mais plus universelle.
On m’appelle Tamanoir
A partir de 13 ans – Le tamanoir est un mammifère qui se nourrit de fourmis. Chacun ses goûts. Thesi préfère les gâteaux. Et son surnom de Tamanoir, c’est à son physique qu’elle le doit: son nez (qui pointe) et son menton (qui fuit) la font ressembler à l’animal en question. Thesi a malheureusement hérité la tête de son père. En outre elle plaît aux profs : c’est un crime grave. La classe se déchaîne. Thesi devient l’ennemi publique numéro 1. Et comme un ennui n’arrive jamais seul, voilà que débarque le garçon à qui elle a envoyé sa photo – ou plutôt, ce qu’elle a fait passer pour sa photo. Ah, vraiment, il tombe bien, celui-là !
Un crime en Hollande
Livre en mauvais état. Quand Maigret arriva à Delfzijl, une après-midi de mai, il n’avait sur l’affaire qui l’appelait dans cette petite ville plantée à l’extrême nord de la Hollande que des notions élémentaires.
Un certain Jean Duclos, professeur à l’université de Nancy, faisait une tournée de conférences dans les pays du Nord. A Delfzijl, il était l’hôte d’un professeur à l’Ecole navale, M. Popinga. Or, M. Popinga était assassiné et, si l’on n’accusait pas formellement le professeur français, on le priait néanmoins de ne pas quitter la ville et de se tenir à la disposition des autorités néerlandaises.
4e de couverture
Quand Maigret arriva à Delfzijl, un après-midi de mai, il n’avait sur l’affaire qui l’appelait dans cette petite ville plantée à l’extrême nord de la Hollande que des notions élémentaires.
Un certain Jean Duclos, professeur à l’université de Nancy, faisait une tournée de conférences dans les pays du Nord. A Delfzijl, il était l’hôte d’un professeur à l’Ecole navale, M. Popinga. Or, M. Popinga était assassiné et, si l’on n’accusait pas formellement le professeur français, on le priait néanmoins de ne pas quitter la ville et de se tenir à la disposition des autorités néerlandaises.
Source : Pocket
C’était tout, ou à peu près. Jean Duclos avait alerté l’université de Nancy, qui avait obtenu qu’un membre de la Police Judiciaire fût envoyé en mission à Delfzijl. La tâche incombait à Maigret. Tâche plus officieuse qu’officielle et qu’il avait rendue moins officielle encore en omettant d’avertir ses collègues hollandais de son arrivée. Par les soins de Jean Duclos, il avait reçu un rapport assez confus, suivi d’une liste des noms de ceux qui étaient mêlés de près ou de loin à cette histoire. Ce fut cette liste qu’il consulta un peu avant d’arriver en gare de Delfzijl.
Gnomes de Troy (Tome 4) – Trop meugnon
Braillards, puants et mignons, ils sèment la tempête à travers le paisible village de Glinin. Retrouvez le petit Lanfeust, Cixi la peste, C’ian la gentille, Bastor qui est très fort et Staga qui est très intelligent dans une avalanche de gags drôles et méchants mais toujours touchants, pour notre plus grand bonheur !
Le Tour de France – en bandes dessinées
« Pour moi, le Tour de France c’est avant tout une aventure humaine que l’on partage avec toute une équipe. Au-delà des souffrances et des exploits, ce que je garde de plus précieux aujourd’hui, c’est cette vie d’équipe. Ce sont ces éclats de rire que nous avons voulu vous faire partager. Quoi de mieux qu’une bande dessinée pour vous faire découvrir la vie quotidienne du Tour ? » (Laurent Jalabert)
Le Tour de France en bandes dessinées, c’est une succession de gags inédits, inspirés par la vie du Tour et de sa fameuse caravane. À travers les 46 pages de cet album, revivez chez vous toute la magie de cette grande fête du vélo !
Tout va très bien, madame la comtesse !
La comtesse Maria Vittoria dal Pozzo della Cisterna est effondrée : elle a dû se séparer de la quasi-totalité de ses domestiques et la voilà réduite à faire ses propres courses au supermarché. Tout ça à cause d’un fils, beau comme un dieu et bête comme une huître, qui a jugé malin d’offrir le dernier joyau familial à une starlette décérébrée. Pour sortir de ce pétrin, il va falloir faire preuve d’imagination…
Les jeux de garçons
Alors que la jeune et jolie factrice parisienne Providence Dupois s’apprête à partir en Afrique chercher ce qu’elle a de plus précieux au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l’ensemble du trafic aérien européen. D’aéroports en monastères, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages.
L’amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?
De battre la chamade
En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l’hôpital. Un concentré d’humanité où les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le coeur de la vie. Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées. Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu ? On retrouve l’énergie et la fraîcheur de l’auteur des Yeux couleur de pluie et de Entre mes doigts coule le sable dans ce roman du quotidien mouvementé de Marie-Lou et Matthieu. Un chassé-croisé amoureux sans répit, un portrait sans fard du monde hospitalier, des histoires d’amitié, beaucoup de résilience pour une vraie surprise.
Le point de rencontre
C’est l’heure du grand départ. Ruth n’a jamais quitté le cocon familial ni son doux confort occidental. Mais Euan, son mari, a trouvé un poste au Bahreïn. Une nouvelle aventure qu’ils vont vivre en famille, avec leur bébé. Une fois installée dans leur ghetto pour expatriés, Ruth déchante. Car l’inconnu se trouve, en fait, sous son propre toit. Son mari n’est pas celui qu’elle croyait. Il les a emmenés dans ce pays pour accomplir une mission dangereuse, pour lui, et pour eux. Bouleversée et isolée, Ruth essaie de se concentrer sur sa petite fille. Mais le voisinage avec une adolescente étrange et la rencontre de Farid vont la pousser à explorer ses propres zones d’ombre…
Un doux pardon
Hannah Farr est une personnalité en vue de La Nouvelle-Orléans. Animatrice télé, son émission quotidienne ‘The Hannah Farr Show’ est suivie par des milliers de fans. Côté coeur, elle file depuis deux ans le parfait amour avec Michael Payne, le maire de la ville. Mais sa vie toute tracée va être bousculée par deux petites pierres… Ces ‘pierres du pardon’ connaissent un immense succès aux États-Unis. Le concept est simple : si vous avez quelque chose à vous faire pardonner, il suffit d’envoyer une lettre d’excuses à la personne que vous avez blessée, accompagnée de deux pierres. Si cette dernière accepte vos excuses, elle vous renvoie l’une des deux pierres. Bien inoffensives à première vue, celles-ci vont toutefois forcer Hannah à replonger dans son passé, celui-là même qu’elle avait soigneusement mis de côté depuis de nombreuses années, et toutes les certitudes de sa vie vont être balayées comme un château de cartes… Est-il encore temps de changer le destin ? Après le succès international de Demain est un autre jour, Lori Nelson Spielman revient avec un roman empreint de la même originalité. Malicieux et tendre, ce livre possède tous les ingrédients irrésistibles des feel-good books : entre humour et profondeur, l’héroïne nous entraîne sur la voie de l’optimisme !
L’homme qui rêvait d’enterrer son passé
Quoi qu’il arrive, quoi qu’il fasse, Nathan est poursuivi par le souvenir de la pire nuit de sa vie : lors d’une fête organisée par son employeur de l’époque, une jeune femme a disparu. Seuls lui et Bob, une vieille connaissance, savent ce qui s’est passé, et tous deux ont juré qu’il en serait toujours ainsi.
Des années plus tard, par une nuit pluvieuse, Bob est à la porte de Nathan avec de terrifiantes nouvelles. Face à un Bob méconnaissable et dangereusement déterminé à faire voler en éclats leur serment, Nathan est prêt à aller loin, très loin, pour protéger le monde qu’il s’est soigneusement construit…
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Le pavillon des pivoines
Pour la jeune Pivoine, recluse dans les appartements des femmes et promise à un mari qu’elle n’a jamais rencontré, la vie est monotone. Aussi, lorsque dans les jardins de la famille Chen, parmi les senteurs de gingembre, de thé vert et de jasmin, une troupe de théâtre vient jouer son opéra favori, Pivoine supplie ses parents de la laisser assister au spectacle. Sa mère, réticente par souci des convenances, est rassurée par son époux : les femmes regarderont l’opéra derrière un paravent. Mais durant la représentation, la jeune fille s’éprend d’un homme élégant aux cheveux de jais. Commence alors l’inoubliable récit du destin de Pivoine et de ses amours contrariées. Le nouveau roman de Lisa See nous plonge, dans la Chine du XVIIe siècle, après la chute de la dynastie Ming et la prise du pouvoir par les Mandchous. C’est à un long voyage dans les affres de la passion et ses conséquences jusque dans l’au-delà – que nous convie Le Pavillon des Pivoines : un roman d’amour fou, imprégné du mystère des traditions chinoises.
On regrettera plus tard
L’irruption d’Éric et d’Anna-Nina un soir d’orage dans la vie de Valentine, institutrice dans un hameau du massif Vosgien, est un véritable coup de tonnerre. À la fillette brûlante de fièvre, au père brisé par la vie, Valentine va offrir plus qu’un simple toit. Avec tendresse et franchise, elle va bousculer les certitudes de ce père solitaire et modifier leur trajectoire toute tracée. Un roman émouvant et généreux où le désir se montre plus fort que la peur, que les blessures du passé et les regrets. Avec sa foi chevillée au corps, sa vitalité et son goût du partage, Valentine est l’une des héroïnes les plus attachantes d’Agnès Ledig, illustrant à nouveau la sincérité et la finesse de cet auteur. Un roman qui renoue avec ses thèmes chers : aux blessures de la vie vient répondre la force apaisante de l’amour et de l’amitié.
Quand le destin s’emmêle
C’est à Visby, petite ville au charme pittoresque, sur l’île de Gotland, au large de Stockholm, que se trouve le salon de coiffure d’Angelika. Angelika est une amoureuse de la vie, généreuse, pleine d’humour et qui adore la cuisine. La coiffure, chez elle, est bien plus qu’un métier, c’est une vocation depuis toujours. Son ambition est de rendre les gens heureux. Pour cela, elle n’hésite pas à se faire entremetteuse. Dans le salon, il n’y a que deux fauteuils, un pour le client (ou la cliente)… et un autre laissé libre pour son âme sœur. Il y a peu, elle a embauché Ricky, jeune beau garçon qui a été mis à la porte de chez sa mère pour qu’il grandisse un peu. Le salon d’Angelika est le décor de plusieurs rencontres et situations cocasses. Divers personnages aux personnalités fantasques vont s’y croiser. Il y a, entre autres, Casque de cycliste, surnommée ainsi car elle n’ôte jamais son casque, accompagnée de son teckel obèse ; Gunnar de Radio Gute, râleur à la nuque raide que même un massage du cuir chevelu a du mal à détendre ; la jeune Jessica, férue d’informatique qui se cache dans des pulls trop larges ; Petter de l’INS, trentenaire à l’allure de cow-boy incollable en statistiques ! Sans oublier Jonna, Sinbad, Lovisa, Alexandra ou encore Tilly. Angelika vit seule. Joachim s’en est allé il y a sept ans maintenant. Pour une grande romantique comme elle, n’est-il pas temps qu’elle rencontre à nouveau quelqu’un ? Un soir, après une journée de travail et une séance chez Expert-Conseil Minceur, elle se rend au restaurant Lindgarden, où elle aimait aller avec son mari, s’assoit à leur table, sous le mûrier, se délecte d’un délicieux repas avant de finir par un Parfait aux mûres et tuiles aux amandes. C’est alors qu’elle croise le regard d’un mystérieux homme qui dégage un charme fou et qu’elle va surnommer Arsène Lupin… Comédie enlevée, enjouée, irrésistible, elle se lit avec bonheur. Sous l’apparente légèreté, il y a une vraie profondeur de sentiments, une finesse dans le regard de l’auteur accompagné d’une généreuse bienveillance. Quand le destin s’emmêle est un roman feel-good plein de fantaisie, d’optimisme et de vitalité communicative.
Des fleurs et des épines
Après un an passé en Afrique pour échapper à un compagnon violent, Julie rentre à Paris et retrouve avec bonheur sa sœur Loraine, fleuriste, ses enfants et ses parents qui vivent en Dordogne. Elle était devenue une sage-femme expérimentée et trouve très vite sa place dans la clinique de Victor Le Crétois qui la prend sous sa protection. Sa rencontre avec Sophie, une amie de son neveu Bastien, mère porteuse pour financer ses études, va troubler son équilibre retrouvé. L’amour de Victor, de vingt-cinq ans son aîné, suffira-t-il à lui redonner confiance ? Pourra-t-elle aider Sophie dans le dilemme de la gestation pour autrui ?
Dans ce roman très actuel, qui aborde sans tabous les conséquences du mariage pour tous… et du bébé pour tous, Valérie Gans met en scène avec tendresse des hommes et des femmes d’aujourd’hui en route pour ce qu’ils croient être le bonheur.
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
On la trouvait plutôt jolie
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l’a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent
dans cette affaire. »
Un avion sans elle
Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ?
Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert
le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?
Mistinguette (9) Un amour de carnaval
Après un séjour chez sa grand-mère, Chloé est enfin de retour à la maison, prête à profiter pleinement de ses amis. Malheureusement, sa best friend Fatoumata étant à son tour obligée de s’absenter, c’est avec son omniprésent père qu’elle devra partager son temps. Complètement dépassée, notre jeune héroïne se verra dès lors emportée dans les préparatifs du carnaval de quartier! Réussira-t-elle, malgré ses réticences, à trouver sa place dans ce nouvel environnement? Père et fille sauront-ils préserver leur complicité? Entre émerveillements et engagements, suivez une Mistinguette plus passionnée que jamais durant des vacances définitivement pas comme les autres!
La vingt-cinquième heure
La Vingt-cinquième heure est l’histoire d’un homme, Iohann Moritz, décrété Juif sur une simple dénonciation : incarcéré, il est ensuite reconnu non seulement aryen mais membre de la race la plus pure : celle des Seigneurs !
Embrigadé dans l’armée nazie, Moritz sera successivement traité par les alliés comme un ami, car il a permis l’évasion de soldats français, puis comme un ennemi, sur le simple vu de sa « fiche ». Tout cela sans jamais tenir compte de l’homme lui-même mais uniquement de son « dossier » : étiquette infernale qui partout le poursuit.
Dans ce roman magistral, le conflit entre l’homme réel et l’homme abstrait de l’administration sévit de la manière la plus angoissante.
Ouvrage pessimiste, certes, mais terriblement actuel et dont le titre est expliqué par l’auteur dans ces termes : la Vingt-cinquième heure, celle qui vient après la dernière heure, celle où même la venue d’un Messie ne résoudrait rien; une société bureaucratisée ne peut créer de l’esprit car elle est pratiquement livrée aux monstres.
Cette nouvelle édition de la Vingt-cinquième heure, best-seller absolu de la librairie Plon est suivie d’une méditation de l’auteur intitulée De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle. Constantin Virgil Gheorghiu nous livre dans leur nue vérité ce que furent ses années d’apprentissage. Il sera désormais difficile de dissocier le chef-d’oeuvre et la méditation qui l’accompagne.
Le Clan des Otori (5 volumes)
Le Clan des Otori (titre original : Tales of the Otori) est une série de romans écrits par Lian Hearn se déroulant dans un Japon féodal imaginaire. Les cinq romans (Le Silence du rossignol, 2002 ; Les Neiges de l’exil, 2003 ; La Clarté de la lune, 2004 ; Le Vol du héron, 2007 ; Le Fil du destin, 2007) nous font suivre un jeune homme dénommé Takeo dans sa lutte pour venger son père adoptif, échapper à l’héritage de son père biologique et retrouver l’amour de sa vie au fil de grandes batailles mêlant des dizaines de seigneurs et de nombreux guerriers.
Olive Kitteridge
Prix Pulitzer 2009
Professeur de mathématiques tyrannique, Olive est une femme parlant sans fard, qui peut être blessante, capable pourtant d’élans de bonté. Epouse de Henry, le pharmacien de Crosby, petite ville côtière du Maine, elle est la mère de Christopher, qui fuira à l’autre bout du pays pour échapper à son étouffante présence… Une femme peu aimable et paradoxalement attachante, humaine…Ce roman se compose de treize nouvelles liées par leur personnage principal : autant de chapitres où s’entremêlent sur une période de trente ans les destins de différents habitants de Crosby. Treize fragments d’existences. Treize portraits de vies oscillant entre calme et tragédie, rythmés par le changement des saisons et les caprices de l’océan. Le sens aigu de l’observation d’Elizabeth Strout s’attache à des thèmes tels le suicide, l’amour contrarié, la dépression, la vieillesse, la maladie ou le manque de communication entre des êtres pourtant proches, que l’auteur aborde avec un humour sensible et une vision d’espoir. Le lecteur court à travers ces histoires sous un déluge d’émotions. Un roman qui s’inscrit dans la lignée du Coeur est un chasseur solitaire et des Corrections : Strout brosse avec la même virtuosité que Carson McCullers et Jonathan Franzen une fresque polyphonique dont tous les personnages sont des héros ordinaires, avec leurs faiblesses et leurs grandeurs
Le Code Jefferson
Quatre présidents américains ont été tués alors qu’ils occupaient les plus hautes fonctions, Lincoln (1865), Garfield (1881), McKinley (1901), et Kennedy (1963). Quatre assassinats a priori sans rapport aucun, et pourtant…
De retour aux Éats-Unis, à la demande de Stephanie Nelle avec laquelle il a travaillé au sein des services secrets américains, Cotton Malone ne se doute pas qu’il est sur le point de faire l’une des découvertes les plus étonnantes de sa carrière : l’existence d’une société occulte, fondée lors de la Révolution américaine, adoubée par George Washington, et qui, depuis lors, n’a cessé ses mystérieuses activités.
Au coeur du secret, et peut-être de l’assassinat des quatre présidents, deux pages manquantes dans les actes officiels, relatives à une énigmatique séance du Sénat américain en 1793. Pourquoi, en 1835, le président des États-Unis de l’époque a-t-il dissimulé ces fameuses pages dans une place tenue secrète, et dont les coordonnées sont cachées derrière le fameux Code Jefferson, réputé inviolable ?
Lancé dans une course contre la montre, ne pouvant faire confiance à personne, Malone, aidé de Cassioppa Witt, va devoir élucider bon nombre de mystères et d’énigmes afin de déjouer une conspiration dont les ramifications s’étendent au coeur même de l’État Américain.
Le meurtre de Roger Ackroyd
Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D’une gastrite aiguë. Enfin, c’est ce qu’il semble. Après tout, les symptômes de l’empoisonnement par l’arsenic sont presque les mêmes… Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide ? Allons donc ! Elle était encore jeune et très riche… Et puis, aujourd’hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n’est pas permis. Mais pourquoi ? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s’entendre. Surtout depuis la mort du mari. Mais de là à dire… Non, ce n’est pas possible… En tout cas, ce n’est pas si simple…
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
Rue Félix-Faure – Livre neuf
Dans la rue Félix-Faure se côtoient dans des éclats de rire des jeunes femmes aux dos nus, se mêlent des gens venus de tous les horizons, miséreux à la poursuite de leurs rêves. «La rue Félix-Faure est la rue de Dieu», résume le philosophe de la rue. Mais voilà qu’une masse sombre envahit la rue, réveille les douleurs tues – d’où vient Mun, la fille silencieuse, quelles histoires se disent derrière les blues de Drianké, les mornas de Tonio? Un matin quatre femmes recouvertes de voiles s’éloignent du corps d’un lépreux découpé en morceaux, jeté sur le trottoir. Et la clé du mystère est peut-être dans un tapuscrit ramassé un matin dans une courette… Une enquête policière écrite comme un poème, un hymne à la vie, plus forte que les porteurs de mort, et une quête philosophique menée au son du violon, du blues, et des rires des filles au teint couleur caramel.
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.