
Les descendants
Matthew King est un homme riche. Il est l’un des héritiers de la famille royale hawaïenne – une royauté purement honorifique – et se trouve à la tête de nombreuses terres sur l’île. Sa vie personnelle, elle, est sur le point d’être bouleversée. Ses deux filles sont hors de contrôle : Scottie, dix ans, est insolente et exige une attention constante ; Alex, dix-sept ans et ancien mannequin, est déjà droguée. Joanie, l’épouse de Matt, était une femme magnifique, charismatique et audacieuse, jusqu’à son accident en bateau de course. Elle est dans le coma mais bientôt, conformément au souhait de Joanie, les appareils seront débranchés. Les King n’imaginent pas leur vie sans elle, et pourtant la tristesse se mêle à un étrange sentiment de liberté et à une exacerbation des sentiments qui leur fait perdre tous leurs repères. Avant d’honorer la volonté de Joanie, Matt doit réunir ses amis et sa famille afin qu’ils puissent lui dire adieu, une tâche ingrate rendue plus difficile encore lorsqu’il découvre qu’une personne n’est pas au courant de son état : l’homme avec qui Joanie avait une aventure, et peut-être aussi le seul homme qu’elle ait jamais aimé. En proie à des émotions contradictoires, Matt part alors à la recherche de l’amant de sa femme avec ses filles … Raconté par Matt à la première personne, Les Descendants est un magnifique roman familial. Au travers de cette voix d’une sincérité et d’une lucidité remarquables, Kaui Hart Hemmings dissèque les liens affectifs d’une plume tranchante et mélancolique à la fois. Son roman est un vrai bonheur de lecture.
Elégie pour un Américain
De retour à New York après l’enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa sœur, Inga, veuve dévastée et récente d’un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu’une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être.
Conjuguant la mémoire de l’immigration et le thème du secret de famille, et affrontant, entre ombre et lumière, les ambiguïtés de toute transmission, et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l’inconscient d’une Amérique déchirée entre l’apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l’habitent aujourd’hui.
Une nuit particulière
J’avais envie d’amour. Envie d’une grande nuit d’amour. D’une rencontre. De ce moment étrange, poétique parfois, qui change le cours de l’eau d’une vie. Je voulais comprendre jusqu’où l’on peut aimer, jusqu’où l’on peut aller vers l’autre et ressentir que chaque pas est un choix. Je rêvais d’entendre à nouveau quelques airs d’opéra, des arias de douleur et de beauté, et retrouver ces hommes et femmes capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c’est vivre sans amour qui est l’enfer. » Elle s’appelle Aurore. Et pourtant c’est au crépuscule qu’elle rencontre Simeone, un soir d’automne, à Paris, aux abords du local d’un groupe de parole. Elle quitte une réunion, lui arrive pour la suivante. Il attend, l’observe, intrigué, mais c’est elle qui s’adresse à lui. Le temps d’une cigarette, la conversation s’engage. Après trente ans d’amour fou, Aurore sait qu’elle va être quittée par son mari. Simeone a la gorge mangée par un crabe, il lui reste peu de temps à vivre, il refuse de lutter et sa femme a peur. Alors les deux inconnus s’avancent ensemble dans une nuit qui ne ressemblera à nulle autre, des rues de Paris à un bar de nuit, d’une chambre d’hôtel à un aller-retour en taxi vers Roissy et une évasion vers les rivages de l’aube. Première ou dernière nuit, tous deux l’ignorent. Ils ne sont sûrs que d’une chose : au matin, après cette bouleversante nuit d’amour, rien ne sera plus jamais comme avant. Car l’amour ne s’écrit jamais à l’avance. Romanesque, poétique, fulgurant : un magnifique roman d’amour.
Comment font les gens ?
Anna, la narratrice de ce roman aux allures de Mrs Dalloway contemporain, est éditrice sous les ordres d’une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c’est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout. Coincée entre une mère féministe mais atteinte d’une forme de joyeuse démence, trois filles à l’adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d’amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS « burn out », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout ! », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les « pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse » ou la mélancolie fêlée d’une voisine de comptoir ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.
Reine de cœur
En 1939, Jun est étudiant au Conservatoire de Paris. Mais le conflit sino-japonais le contraint à rentrer au Japon. En quittant la France, il laisse derrière lui son grand amour, sa « reine de coeur », la jeune Anna. L’épreuve de la guerre sera d’une violence monstrueuse. Des années plus tard, Mizuné, une jeune altiste parisienne, découvre un roman qui lui rappelle étrangement le parcours de ses grands-parents, Jun et Anna, qu’elle n’a jamais connus. Bouleversée par la guerre et la folie des hommes, leur histoire d’amour, si intimement liée à la musique, pourrait bien trouver un prolongement inattendu. Le passé récent du Japon et les atrocités commises au nom de la grandeur nationale, la musique vécue comme ce que l’humanité porte en elle de meilleur, la transmission du passé malgré les silences familiaux, l’amour de la langue française : dans ce roman à la fois émouvant et captivant, Akira Mizubayashi continue d’explorer les thèmes qui lui sont chers.
Les amies
« Séductrices, elles souhaitent faire tomber les barrières. Passer leur vie bourgeoise au napalm. Faire éclater la norme. Elles veulent vivre mille vies et ont du mal à considérer que la nourriture bio et les objets connectés suffisent au bonheur. Elles refusent la limitation de l’amour à la tendresse conjugale. En fait, ces femmes sont des grands hommes, selon la formule consacrée. »
Voici l’histoire d’un trio amical flamboyant saisi à deux moments de son existence. Dans un premier tableau, à Djerba, Armelle, Rim et Anna, mères épuisées approchant de la quarantaine, partent à l’assaut de leur jeunesse perdue. Au bord de la piscine de leur hôtel, elles rêvent ensemble d’amour et d’aventure. Lorsqu’elles se retrouvent trois ans plus tard sur une île au large de Morlaix, elles ne parlent plus la même langue. Leurs désirs sont désaccordés, et les tensions montent sous la lumière blanche du grand phare. Que reste-t-il de nos amitiés ? Avec ce roman tour à tour hilarant et grave, Nolwenn Le Blevennec dessine les contours de ce lien si précieux.
Désir noir
« Un après-midi d’automne, assise à la terrasse d’un café, je listais avec mon éditeur des idées de chapitre pour Les 8Sept Péchés capitaux du rock, titre de mon premier livre. “Bertrand Cantat.” Un coup de vent glacé m’a fait frissonner. Ou était-ce ce nom, évocateur de mort et de violence ? Dans mon souvenir, le chanteur de Noir Désir s’était disputé avec sa petite amie, l’actrice Marie Trintignant, un été, en Lituanie. Il lui avait donné une gifle, sa tête avait heurté un radiateur, hémorragie cérébrale, elle n’avait pas survécu. C’était un accident, mais il relevait bien de la colère, puisqu’il était l’issue tragique d’une bagarre. En rentrant chez moi, j’ai commencé par rechercher des articles de presse relatant l’affaire. Les titres ont défilé. Je cliquais, lisais, ou plutôt dévorais les informations. Je m’étais totalement trompée. La mort de Marie Trintignant n’était pas un accident. Et si elle n’était pas la seule victime ? »Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, Anne-Sophie Jahn mène l’enquête sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide.
Un fugitif à Walden
En 1845, Samuel Long, jeune esclave noir d’une vingtaine d’années, réussit à s’enfuir de la plantation de son maître, en Virginie. Après avoir emprunté, le « chemin de fer souterrain » – maillage de personnes qui, depuis les États du Sud, aident les esclaves en fuite à rejoindre le Canada, il arrive au lac Walden et se lie avec le cercle des philosophes transcendantalistes : Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson, Nathaniel Hawthorne, William Lloyd Garrison et bien d’autres. À leurs côtés, il va alors tenter de se (re)construire et d’apprivoiser sa nouvelle condition d’homme libre. Mais cette rencontre est également la confrontation de deux mondes : celui de Samuel Long fait de souffrance et de révolte, et celui des intellectuels blancs qui, s’ils soutiennent l’abolition de l’esclavage, se retrouvent néanmoins enferrés dans leurs propres privilèges et contradictions. S’en dégagent des portraits étonnants, et surtout très sensibles, de Henry David Thoreau et de ses confrères, à travers le regard de Samuel.
13 à table !
13 à table ! propose ses meilleurs souvenirs de vacances…
En 2014, les éditions Pocket s’associent avec toute la chaîne du livre afin de proposer un ouvrage publié au profit des Restaurants du Cœur. Le projet est entièrement bénévole1
Tonino BENACQUISTA
Françoise BOURDIN
Marina CARRÈRE d’ENCAUSSE
Jean-Paul DUBOIS
François d’EPENOUX
Karine GIEBEL
Marie-Hélène LAFON
Alexandra LAPIERRE
Cyril LIGNAC
Agnès MARTIN-LUGAND
Étienne de MONTETY
François MOREL
Romain PUÉRTOLAS
Tatiana de ROSNAY
Leïla SLIMANI
Une dernière danse
Derrière les tours majestueuses de l’Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux.
Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n’ont rien d’autre en commun que leur amour pour leur sœur, Mercedes. Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d’un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l’Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite.
Happée par ce récit de feu et de sang, Sonia est loin d’imaginer à quel point cette histoire va bouleverser sa propre existence…
Diplômée de littérature anglaise de l’université d’Oxford, Victoria Hislop vit entre l’Angleterre et la Crète, et parle français couramment. Best-seller international, vendu à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde, son premier roman L’Île des oubliés n’a pas quitté les classements des meilleures ventes depuis sa sortie en France, avec 400 000 lecteurs conquis, et a été couronné par le prix des lecteurs du Livre de Poche.
Ceux qu’on aime
Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir….
Une passionnante fresque familiale.
Mon carnet de gratitude – Livre neuf
Dans le carnet de gratitude vous trouverez une méthode simple et structurée pour développer une attitude positive en vous encourageant à valoriser vos émotions positives.
Le soleil des rebelles
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu’il assiste impuissant au massacre de toute sa famille.
Marcus ne doit son salut qu’à la jeune Eloisa, fille d’Agnete, la lavandière du village qui l’accueillera sous son toit pour l’élever comme s’il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l’ascension paradoxale d’un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Rendez-vous à Gibraltar
Cristina Sánchez Pradell, flic à Marviña, dans la région de Malaga, est de garde cette nuit-là. Quand la police est appelée pour un cambriolage, elle accepte de remplacer l’un de ses collègues, jeune père impatient de rentrer chez lui. Sans imaginer un seul instant qu’en mettant les pieds à La Paloma, ce quartier à la vue imprenable sur la Méditerranée où de riches expatriés se sont bâti de luxueuses villas, sa vie va basculer irrémédiablement et qu’elle va désormais craindre sans relâche non seulement pour sa vie, mais pour ceux qui lui sont chers, son fils Lucas, Antonio son mari, et sa tante Ana, aveugle et sourde. Tandis que John Mackenzie, un policier écossais réputé pour son flair autant que pour son caractère exécrable, est détaché sur l’affaire où des compatriotes sont impliqués, le paysage paradisiaque de ces confins du continent européen se peuple de sourdes menaces. Après les Hébrides, Peter May s’empare d’une autre région qui lui est chère, celle qui, à l’extrême sud de l’Espagne, voisine avec Gibraltar, infime possession britannique dans la péninsule Ibérique. Son flic au visage pâle s’y confronte au masque féroce d’une certaine Europe.
Crime et déluge
Le bonheur conjugal est de courte durée pour Agatha, une fois de plus délaissée par son mari. Punition divine, un véritable déluge s’abat sur la région, plongeant le petit village de Carsley sous les eaux. C’est le moral dans les chaussettes et sous une pluie torrentielle qu’Agatha aperçoit le corps sans vie d’une jeune femme en robe de mariée, un bouquet à la main, flottant dans la rivière. Pour noyer son chagrin, Agatha n’a qu’une solution : se jeter à corps perdu dans une nouvelle enquête…
Le bruissement du papier et des désirs
1837, île du Prince-Édouard, au large du Canada. Marilla Cuthbert, 13 ans, mène une vie tranquille dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. À la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Cette décision va entraîner sa vie entière. Désormais, elle se consacrera aux autres. Sacrifiant son amour pour John Blythe, elle décide de se battre auprès des plus démunis, les orphelins en particulier. Visionnaire, elle se révolte contre les mœurs de son temps et rejoint les rangs d’anciens esclaves affranchis afin que soit abolie la traite des Noirs. Mais ce combat pour la liberté a un prix : l’hostilité croissante de l’ordre établi. Chaque jour qui passe fait courir à Marilla un danger sans cesse plus grand. Le récit d’une femme libre qui s’engage pour le bonheur des autres.
Cupidon a des ailes en carton
Vendu sans bandeau – Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n’est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l’impression d’être encore une esquisse d’elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s’aimer mieux soi-même, aimer l’autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu’avec ce qu’il faut de travail, d’efforts et d’ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son » Amourability « . Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de « Love Tour ». Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l’Amour. Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s’éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon. Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu’il ne soit trop tard ?
La prochaine fois
Parti à la recherche d’un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara.
Tous deux sont convaincus de s’être déjà rencontrés. Mais où et quand ?
À Londres, il y a plus d’un siècle…
Le quatrième roman de Marc Lévy entraîne ses lecteurs de Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps.
Coule la Seine
« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire.
Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien… »
Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine.
Alcools
TEXTE INTEGRAL
«Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d’esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènes»
——
Cent ans après sa publication, Alcools demeure une référence incontournable de la poésie mondiale. La présente édition en propose une approche intime et témoigne de son influence toujours présente.
L’accompagnement pédagogique insiste sur l’aspect novateur du recueil et sur l’influence qu’il exerça sur la vie culturelle. Deux regroupements de textes, l’un sur la littérature sans ponctuation, l’autre sur le poète en prison, inspireront des travaux originaux.
Les pintades à Téhéran
Non, à Téhéran les femmes ne sont pas toutes voilées de noir de la tête aux pieds.
Oui, elles ont le droit de vote et peuvent même être élues.
Non, elles ne sont pas cloîtrées à la maison, et 60 % des étudiants sont des étudiantes.
C’est sûr, la vie des pintades téhéranaises est pleine de contraintes et d’interdits. Au regard de la loi, elles ne valent que la moitié d’un homme.
Leur quotidien est un pied de nez permanent à la censure, une lutte de tous les instants contre une république islamique qui ne leur fait pas de cadeaux.
Découvrez une basse-cour voilée, mais pas prude !
Plongez sous les voiles et derrière les portes, dans l’intimité de femmes ultra féminines, bourrées de contradictions, et pénétrez dans leur univers, à travers des chroniques, des anecdotes, leurs bons plans et leurs meilleures adresses remises à jour.
Persuasion
Anne, une jeune aristocrate, a repoussé les avances de Frederick, un officier de marine qu’elle ne jugeait pas de sa condition.
Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune.
Son père décide alors de louer le château familial à l’amiral Croft, qui n’est autre que le beau-frère de Frederick. Celui-ci, devenu riche, a conservé la conviction que la jeune Anne manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader…
Marie d’Egypte
Ce roman, ce conte-histoire débute aux temps où finissait un monde.
Au IVe siècle, les dieux anciens quittaient l’Egypte. A Alexandrie, capitale de la volupté, vivait Marie, la plus belle et la plus
libre de toutes les prostituées de la ville. Près du port, elle se donnait aux hommes jour et nuit, dans l’ivresse du plaisir partagé.
Mais tandis que l’histoire inverse son sens et que le dieu des chrétiens pénètre le coeur des hommes, Marie elle aussi ressent une force
mystérieuse, un appel fulgurant : elle quitte tout et part au désert à la recherche de l’Infini qui la délivrera de ses remords et de
toute vie humaine.
Marie la prostituée devient Marie des Sables et rentre dans la légende. A travers le roman de cette extraordinaire existence, Jacques
Lacarrière nous entraîne au coeur de ce monde qui bascule en devenant chrétien; Alexandrie, le désert, un dieu nouveau, Marie d’Egypte,
prostituée des hommes et amante de Dieu.
La menace
Quand Rachel épouse David Kerthen, un bel et brillant avocat, elle n’en croit pas sa chance. Loin de Londres et des années de vache maigre, elle découvre les joies de la vie de famille auprès de l’affectueux petit garçon de son mari, Jamie. Au coeur des Cornouailles, dans un manoir surplombant les déchirures de la côte et l’Océan impétueux, elle joue déjà à la châtelaine. Mais le conte de fées se ternit vite : le souvenir de Nina, la première épouse de David, disparue deux ans auparavant, hante encore les couloirs de cette demeure séculaire. Et peu à peu son petit Jamie adopte vis-à-vis de Rachel un comportement inquiétant, prophétisant l’avenir et niant certaines réalités.Qu’est-il arrivé à Nina ? Que cache le sourire du séduisant avocat ? Et Rachel, que vient-elle faire dans cette histoire ? Tandis que la suspicion commence à ronger le jeune couple, Jamie prédit à Rachel qu’elle mourra à Noël. Dans un huis clos glaçant où les éléments se déchaînent, l’auteur du best-seller Le Doute revient avec un nouveau supplice psychologique qui capture le lecteur à la croisée du Rebecca de Daphné Du Maurier et du Sixième Sens de M. Night Shyamalan pour ne le délivrer qu’à la toute dernière page.
Besoin d’Afrique
Afrique parce que nous l’aimons. Besoin parce que le mépris et ses variantes, la pitié, la charité, les jérémiades, nous empêchent de recenser ce qu’aujourd’hui le monde doit à l’Afrique. Inventaire parce qu’on ne choisit pas, ni n’ordonne, les raisons d’aimer. Et parce que les Afriques sont innombrables. Nous avons commencé par la Noire. Eric Fottorino est romancier, journaliste au Monde. Christophe Guillemin est économiste, directeur à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. Erik Orsenna est romancier et fonctionnaire.
La ligne noire
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
1992, première édition de la Biennale des Arts suite à 1990 consacrée aux Lettres, constitue un repère important de recentrage à plusieurs niveaux. Deux options essentielles vont permettre de reconfigurer la Biennale de Dakar pour répondre aux recommandations d’experts et aux attentes de la communauté artistique. La Biennale reste réservée à l’art contemporain. Elle est consacrée à la promotion de la création africaine contemporaine. Les structures chargées de la préparation et de l’organisation de la Biennale sont revues dans le sens d’une meilleure adaptation à la nouvelle option : le Comité National Préparatoire est remplacé par un Conseil Scientifique.
Ipso facto
Insouciants amis bacheliers ! Vous qui batifolez dans l’hydromel de votre vie bien huilée, laissez-moi vous conter ma descente aux Enfers, c’est comme du plomb qu’on m’aurait fait couler dans la gorge, et je vous avoue franchement : c’était bien fait pour moi. J’avais perdu mon Baccalauréat ! Ne prenez pas la vie pour un placebo, mes frères ! Soyez vigilants. Votre Baccalauréat peut disparaître comme le mien, il n’y a pas de raison que je sois le seul crucifié. Alors quand le destin vous aura percutés, vous verrez que vous n’aurez pas acheté ce livre pour rien. Vous le lirez comme on lit un manuel de survie.
La disparue de la cabine numéro 10
Une semaine à bord d’un yacht luxueux, à sillonner les eaux du Grand Nord avec seulement une poignée de passagers. Pour Laura Blacklock, journaliste, c’est l’occasion rêvée de s’éloigner de la capitale anglaise. D’ailleurs, le départ tient toutes ses promesses : le ciel est clair, la mer est calme et les invités très sélects de l’ Aurora rivalisent de jovialité. Le champagne coule à flots, les conversations ne manquent pas de piquant et la cabine est un véritable paradis sur l’eau. Mais dès le premier soir, le vent tourne. Laura, réveillée en pleine nuit, voit une passagère être passée par-dessus bord. Le problème ? Personne ne manque à l’appel. L’ Aurora poursuit sa route comme si de rien n’était. Le drame ? Laura sait qu’elle ne s’est pas trompée. Ce qui fait d’elle l’unique témoin d’un meurtre, dont l’auteur se trouve toujours à bord.
Le garçon en pyjama rayé
A partir de 12 ans
Berlin 1942. Bruno a 9 ans, et vit avec ses parents et sa soeur dans une belle maison. Son père, un officier nazi, vient d’avoir une promotion et ils déménagent hors de Berlin. Bruno est triste de se retrouver loin de tout, dans une lugubre maison. De sa fenêtre, il peut voir des silhouettes d’hommes, de femmes et d’enfants, tous vêtus de pyjamas rayés. Personne ne veut lui expliquer qui ils sont.
Si tu veux être mon amie
A partir de 11 ans
Mervet, treize ans, du camp palestinien de Dheisheb, et Galit, douze ans, de Jérusalem, commencent à s’écrire en 1988. Comment se parler alors qu’autour d’elles deux peuples se déchirent, se battent, se haïssent parfois? « Je ne sais pas si tu veux être mon amie. A part ma famille, personne ne sait que je t’écris », s’interroge Mervet. « Quel sentiment étrange de savoir que j’écris à une palestinienne. C’est comme si c’était un rêve, un rêve heureux », lui répond Galit. Leur amitié naissante est sans cesse mise à l’épreuve par l’Intifada. Marquées par les préjugés de leur communauté, elles s’affrontent parfois ou tentent naïvement de trouver des solutions. Ce livre n’est pas une fiction : c’est un échange de correspondances qui parle d’incompréhension et d’amour, il parle de l’histoire humaine. Littsa Boudalika est réalisatrice de documentaires. Lors d’un voyage en Israël en 1988, elle a eu l’idée de proposer à deux petites filles, l’une israélienne, l’autre palestinienne de correspondre.
Les yeux du dragon
L’ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain… Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du roi Roland, c’est en vue d’accomplir son noir dessein : assurer le triomphe du mal. La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison. Mais c’est compter sans une antique maison de poupée, quelques milliers de serviettes de table, les yeux d’un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le courage de ceux qui refusent la tyrannie.
Les ravissements du Grand Moghol
Fils du grand Humayun, Akbar a dirigé l’Empire moghol de 1556 jusqu’à 1605. Cet espace, qu’il n’a cessé d’agrandir, s’étendait du Cachemire au Bengale, avant que l' » Ombre de Dieu sur terre » ne se décide à conquérir le sud de la péninsule. Personnalité complexe, fils d’une chiite et d’un sunnite, dyslexique, hyper-mnésique, sans doute épileptique, assurément mystique, à la fois sanguinaire et paisible, ascète et jouisseur, Akbar, qui avait épousé une hindoue, a fait sortir des sables la ville de Fatehpur-Sikri, qui reste aujourd’hui encore un haut lieu du tourisme indien. Cette ville abritait de multiples temples et accueillit diverses religions. Elle mêlait délibérément les architectures musulmane et hindoue dans un esprit de syncrétisme exceptionnel dans l’histoire musulmane. Akbar a durant sa vie réfléchi sur les croyances et les dogmes religieux, ce qui permit pour la première fois en Inde de voir musulmans et hindous cohabiter en paix. C’est l’histoire étonnante de cet empereur que raconte Catherine Clément. Elle sait donner à son personnage le » tremblé » qui nous permet de comprendre la folie qui l’anime, et son insatiable quête métaphysique. Elle met en scène une cohorte de religieux de toutes origines, qui s’empoignent sous nos yeux : oulémas, ayatollahs, hindous de toute caste, moines jaïns, rabbins et jésuites… Elle restitue la profondeur et la malléabilité des dogmes religieux qui nous guident et nous étouffent.
Catherine Clément a publié une soixantaine d’ouvrages (romans, essais, poésies, Mémoires…) dont certains, comme Pour l’amour de l’Inde et Le Voyage de Théo, furent des best-sellers internationaux.
Le mec de la tombe d’à côté
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Le Songe du Taj Mahal
En 1605, Augustin Hiriart, un jeune orfèvre de Bordeaux, a tout juste vingt ans.
Un matin, il est enlevé par des soldats : après avoir abjuré le protestantisme, il se retrouve à Paris où Henri IV lui confie la fabrication d’un bijou somptueux destiné au roi d’Angleterre avant de l’envoyer à Londres, en pleine Conspiration des poudres.
Hélas, la mission échoue. Craignant pour sa vie, Augustin s’embarque pour les Indes où, après bien des aventures, il échoue à la Cour de l’empereur moghol.
Devenu un personnage influent, Augustin construit pour Jahangir un trône fabuleux, des machines de guerre… À la mort de son épouse, le monarque fait édifier pour elle un immense mausolée, le Taj Mahal… Augustin a-t-il joué un rôle dans la conception de ce chef-d’œuvre ?
Pour le trois cent cinquantième anniversaire du Taj Mahal, Christian Petit a imaginé ce roman d’amour et d’aventures, d’après les lettres d’un joaillier français du XVIIe siècle, dont le nom fut associé à la construction d’un des plus célèbres monuments du monde.
JOUVENCE ÉTAIT UNE NYMPHE JEUNE ET BELLE. Jupiter en tomba amoureux, devint jaloux et la transforma en fontaine dont l’eau rajeunissait ceux qui s’y baignaient. Un jour, ils en furent privés et commencèrent à vieillir. DE TOUT TEMPS NOUS AVONS REDOUTÉ LA VIEILLESSE. L’angoisse de se voir diminué moralement et physiquement, la peur de n’être plus séduisant ont donné naissance à de nombreuses méthodes de rajeunissement qui vous promettent un teint de jeune fille, une virilité de jeune homme et une mémoire infaillible. MAIS COMMENT S’Y RETROUVER DANS LA JUNGLE des marchands d’illusions et des faiseurs de miracles ? À qui s’adresser en toute confiance ? À quelles publicités se fier ? Le Dr Cristol, fort d’une longue expérience des bilans de santé, fait le point sur les problèmes liés à l’âge, les solutions qu’il convient de leur apporter et les réelles possibilités de la médecine aujourd’hui ? COMMENT ET POURQUOI VIEILLISSONS-NOUS ? Quels sont les moyens de rester jeune de corps et d’esprit ? Comment préserver les fonctions vitales ? Quels sont les différents types de cures de rajeunissement ? Où fait-il bon vivre pour rester jeune en France ? Ce guide pratique vous explique comment prévenir les effets du temps et changer la nature de l’homme pour que vieillesse ne rime plus avec tristesse.
Le Moscovite
Moscou, 1812 : Napoléon est aux portes de la ville. Ses habitants, pris de panique, désertent dans la confusion la plus totale. Quand l’armée française victorieuse pénètre dans la vieille cité des tsars, il ne reste plus que les domestiques et des bandes de maraudeurs affamés. Armand, français d’origine, est demeuré au chevet de son père mourant, M. de Croué, royaliste farouche chassé de sa patrie par la Révolution. Elevé dans les traditions russes, le jeune homme attend dans angoisse arrivée de cet ennemi qui est de son sang et parle sa langue. Dans la ville meurtrie où le gigantesque incendie n’a laissé que des ruines, Armand va découvrir, auprès d’une troupe de comédiens français, une nouvelle vie où la fantaisie se mêle à (horreur et la misère à l’amour…
Fiches BAC 1re, français
Fiches de cours et quiz d’évaluation : un outil de révision efficace pour préparer les épreuves écrite et orale du bac français. L’essentiel du programme en 62 fiches claires et visuelles. Des fiches de cours pour réviser, des fiches « récap’express » pour fixer ses connaissances, des fiches quiz pour s’évaluer, avec les corrigés au verso. Dans le dépliant et les rabats : une grande frise chronologique, des mini-fiches sur les oeuvres clés du programme. Avec le livre, un accès gratuit aux ressources du site www.annabac.com : podcasts et fiches de cours, quiz interactifs, exercices et annales corrigées…
Des fiches de Philosophie simples et claires pour un maximum d’efficacité ! 60 fiches détachables au format poche pour réviser un peu tout le temps, avec des bulles d’aides : lexique, citation, l’astuce du prof. L’analyse incontournable des oeuvres au programme. Des cartes mentales pour tout retenir en un coup d’oeil. Les auteurs et des citations-clés indispensables. Des quiz pour s’auto-évaluer.
Et en plus : – Un système pratique pour suivre ses révisions. – Les grands courants philosophiques et des frises chronologiques très visuelles grâce aux rabats de couverture.
Ma médecine naturelle
Un jour, il a fallu que je défie le destin. S’incliner, c’était vivre dans le handicap. J’ai découvert que pour guérir, il n’y a pas besoin de formules magiques, de forces occultes ou de volonté surhumaine : suivre les conseils de la MEDECINE NATURELLE apporte l’énergie vitale. C’EST LA MEDECINE NATURELLE QUI M’A PERMIS DE MARCHER ALORS QU’ON ME CROYAIT PERDUE A JAMAIS. C’est elle qui peut soigner une jaunisse en huit jours, et une hépatite virale en dix-huit jours. C’est encore elle qui peut traiter une dépression nerveuse et redonner l’espoir à ceux qui ont baissé les bras devant la maladie. Je n’ai pas inventé les merveilleux principes évoques dans cet ouvrage. Telle une abeille laborieuse, j’ai choisi et butiné les fleurs de la connaissance pour en extraire le plus beau nectar et vous l’offrir. Comme moi, vous redécouvrirez la santé et le bien-être. À vous de transmettre ce savoir à ceux qui en ont besoin afin que chacun de nous soit un maillon utile dans la chaîne humaine.
Vitaminez-vous la vie !
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
La dynastie Rothschild
Le nom des Rothschild est connu de tous au point d’être entré dans le vocabulaire courant. Rothschild est synonyme de richesse, symbole de puissance. Ce livre raconte comment les descendants d’un juif du ghetto de Francfort sont devenus les rothschild. A l’époque napoléonienne, Jacob, le plus jeune fils de Meyer Rothschild s’installe à Paris et prend le nom de James. Ses frères vont s’établir dans les autres places financières du continent : Londres, Vienne, Naples. L’aventure extraordinaire de James et de ses descendants, d’Alphonse à Guy et à David, parcourt deux siècles et traverse le monde de la finance, de la politique, de l’économie, malgré les reculs dus à la crise de 29, les spoliations de Vichy. Après la nationalisation de 1982, les Rothschild regroupés sur la branche londonienne amorcent un nouveau départ tandis que le cousin Edmond fonde une prometteuse dynastie. Pour retracer cette histoire d’une famille qui fait l’Histoire, Herbert R. Lottman a eu accès à des archives inédites et aux correspondances privées.
Jamais deux sans toi
Lui est célibataire et heureux de l’être. Elle rêve du grand amour sans se l’avouer. Autant dire que la rencontre des deux va provoquer des étincelles. Eh oui, l’amour c’est comme ça ! Cela arrive quand on ne s’y attend pas !
Un roman à quatre mains, délicieusement impudique, impertinent et drôle !
Neuf mois de sursis
Saxophoniste au talent aussi rare que méconnu, Joel vit heureux avec son épouse Ellen. Or depuis quelque temps, cette dernière a des désirs de maternité. Mais comment s’y prendre avec un époux qui est lui-même un grand enfant ? Rien de plus simple !
Il suffit de lui faire croire qu’on est déjà enceinte, de trouver un moment propice au tête-à-tête, et de ranimer la flamme du désir qui avait une fâcheuse tendance à s’éteindre dernièrement.
Pas si facile. Car depuis l’annonce de la supposée maternité, Joel panique. C’est sûr, il va falloir prendre des mesures radicales…
Séduire Isabelle A.
Isabelle a été très claire. Elle n’épousera Pierre que s’il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d’une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant…
Drôle et déluré, Séduire isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l’art de vivre ensemble.
L’incident
Un virus à peine plus létal que la grippe a stoppé la marche du monde durant plusieurs mois. Un coronavirus, plus précisément, dont l’origine géographique n’est pas douteuse, contrairement à sa nature qui conserve aujourd’hui encore nombre de mystères. Face à lui, les institutions internationales ont failli, les gouvernements ont paniqué et les peuples ont été abreuvés de mensonges puis couverts de reproches. Dans certains pays, à l’instar de la France, l’impéritie des pouvoirs publics a provoqué une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire récente. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes parce que « le monde libre » l’est trop, tellement favorable à la circulation qu’il hésite à la restreindre même lorsqu’une épidémie frappe à ses portes. Les libéraux se définissent comme des pragmatiques ; pourtant, dans leur refus de fermer les frontières comme dans leur incapacité à produire des masques et des tests, c’est bien l’idéologie qui prime. Et c’est donc sur ce terrain-là, comme un fil rouge et en dernier lieu, qu’il faut replacer l’événement. Nicolas Lévine travaillait déjà au plus près de l’exécutif, quand la Covid-19 a commencé à tuer. Du marché de Wuhan aux maisons de retraite d’Europe en passant par les mégapoles occidentales avalées dans l’éclair de la pandémie, Nicolas Lévine reprend toutes les pièces du dossier. Ce faisant, il révèle l’incroyable légèreté de chefs dont le tempérament, les idées et la formation nous condamnaient au désastre. Revenant sur la naissance et l’expansion du virus, il pointe la responsabilité de la Chine, qui la nie avec un culot sidérant. Il fallait remonter toutes les pistes et relier toutes les polémiques de ce fantôme des nécropoles, et, grâce à des informations inédites, combler les trous dans le parcours tentaculaire de la pandémie, pour voir enfin, dans le silence de la mort mécanique, sa véritable histoire surgir des mers.
La dérive des sentiments
Qu’en est-il de nos passions ? Dans ce roman courent les bruits de notre monde, ses éruptions de liberté. On y entend surtout l’amoureuse mélodie de Marianne et de Simon, deux êtres qui essaient d’inventer une passion inusable. Armé d’étranges blessures qui lui tiennent lieu de mémoire, Simon le rêveur aime les villes au crépuscule. Marianne, elle, voudrait retrouver le goût des sentiments solennels et immobiles. Mais leurs sentiments, comme les continents, dérivent. On rencontrera aussi le mystérieux Kaspar Georges Becker (K.G.B.) en train d’écrire un roman que traversent les convulsions de l’ancienne Europe; et encore madame Dior en concierge excentrique. Rosa la fragile, Marcella, Lucien le petit garçon qui croit aux miracles et attend les cygnes sauvages – personnages réels ou fictifs qui s’essaient à la traversée des miroirs. Ce roman est une variation mélancolique sur la création littéraire, où le narrateur veut croire que les histoires qu’il imagine pourront transformer la vie et les êtres qui les traversent.
Du côté de chez Proust
Découvrez enfin Proust sans en avoir peur ! Laurence Grenier est une passionnée de Marcel Proust. Pourtant, elle a, comme nombre d’entre nous, eu peur de se lancer dans cette oeuvre ô combien pléthorique, et préféré différer la découverte qui a véritablement changé sa vie : elle se lance ainsi dans une découpe ciselée de l’oeuvre de Proust, pour une balade dans l’écriture et l’intrigue d’un des plus gigantesques écrivains de son siècle. Laissez-vous guider et envoûter par la plume incroyable de Proust, découvrez Combray, la fameuse madeleine, et les incroyables descriptions proustiennes, au gré des extraits goûteusement choisis par l’auteur pour vous faire apprécier l’oeuvre du grand Marcel !