La vie aux aguets
Sénilité précoce, paranoïa ? Comment ne pas y penser quand, par un jour de canicule de l’été 1976, votre mère, si anglaise et si digne, vous annonce tout de go qu’elle est en réalité Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant, Ruth Gilmartin doit s’y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du manuscrit que lui remet sa mère, Ruth — revenue d’Allemagne pour terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon — voit sa vie basculer. À qui se fier ? À personne, justement, comme le voulait la règle numéro 1 de Lucas Romer, le séduisant mentor d’Eva dans les Services Secrets britanniques. Et si Eva se découvre maintenant, c’est contrainte par la nécessité absolue d’obtenir l’aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler enfin son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village anglais perdu, s’acharne à vouloir rattraper une vie déjà habitée par la peur. Une vie aux aguets. Sur fond de conflit mondial et de manipulations internationales, mais aussi une magnifique histoire d’amour et de trahison racontée par le plus doué des romanciers anglais contemporains.
Maigrir
Il est assez facile de maigrir, mais on est rarement satisfait de sa nouvelle silhouette : taille toujours trop épaisse, cellulite persistante, visage gonflé, affaissement de la peau… Pierre Pallardy, ostéopathe et diététicien, vous assure un amaigrissement dirigé et ciblé afin de modeler votre corps et de garder définitivement votre poids idéal. Sa méthode repose sur la détente, la concentration, le rassemblement des énergies respiratoire, mentale et alimentaire. C’est aussi une grande aventure spirituelle qui va vous entraîner bien au-delà de l’amaigrissement. Cette méthode est simple et facile : elle vous prendra trois minutes le matin et trois minutes le soir. Maigrir là où vous voulez, c’est retrouver aussi la santé et la joie de vivre, une idée vraie et positive de vous-même.
La margagne
» Une saveur unique avec, en outre, le talent, cette rareté, une voix sincère. » Marie-Françoise Leclère, Le Point. » Réalisme intime et plein de sensualité qui nous met abruptement aux prises avec l’aventure. » Marion Van Renterghem, Le Monde. » Un suspense au cœur d’une nature prodigue. » Gérard Humbert-Goury, Le magazine littéraire. » Combinaison gagnante puisque, au plaisir d’écrire répond immédiatement le plaisir de lire. » Jean Bourdier, Le Choc du Mois.
Comme neige au neige
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu’on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l’Afrique orientale. A l’arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu’il faudra combattre trois mois de plus faute d’avoir eu vent de l’armistice. La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros «déplacés» de ces colonies lointaines, donnent au second roman de William Boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais, où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l’horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.
Liaisons étrangères
Deux universitaires américains se voient accorder un congé d’études à Londres par leur faculté d’origine. Le premier, Fred Turner, surprend par sa beauté et sa jeunesse ; il aborde l’Angleterre plein d’amertume, blessé par l’échec de son mariage ; sa collègue, Vinnie Miner, ne lui ressemble en rien : vieille, petite, laide, revêche, elle est aussi une amoureuse inconditionnelle du pays de Shakespeare, dont elle maîtrise parfaitement tous les codes. Tous deux tireront pourtant le même bénéfice de leur séjour : une meilleure connaissance de soi et des autres, au terme d’un parcours qui leur aura appris à traverser les apparences, à démasquer l’hypocrisie et à dépasser leur complexe d’infériorité (ou de supériorité). Ils croiseront en route toute une galerie de personnages, qui sont autant d’occasions pour l’auteur d’exercer sa plume ironique et de prouver ses talents en matière d’analyse psychologique.
Son style élégant et les thèmes qu’elle traite rappellent indubitablement les ouvrages d’Henry James. Ce roman a obtenu le prix Pullitzer en 1985. Alison Lurie est également l’auteur de La Vérité sur Lorin Jones. –Nathalie Gouiffès
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
Illusion tragique
En ce torride mois d’été romain, le petit Mario, dix ans, ne monte pas sur la terrasse de son immeuble pour y prendre l’air, mais pour épier son voisin du dernier étage, monsieur Ruper, un homme sans histoire qui vit seul et mène une vie rangée. Personne ne lui connaît la moindre relation, personne ne l’a jamais vu rentrer chez lui accompagné, et pourtant… Tous les soirs, Mario l’observe dans sa baignoire en train de coiffer et de savonner une très jolie jeune femme. Son ami Riccardo et lui ont décidé d’aller libérer la princesse, parce qu’il n’y a pas d’autre explication : monsieur Ruper l’a enfermée chez lui, elle est sa prisonnière ! Le plus difficile, toutefois, n’est pas de s’introduire dans l’appartement de monsieur Ruper, mais d’en sortir une fois qu’on y est entré…
Dans ce thriller de l’enfance menacée, Gilda Piersanti interroge les méandres infinis de la perversité. Devenir la proie d’un pervers est une malédiction, une vie entière ne suffit pas pour y échapper. Illusion tragique nous entraîne dans une intrigue aux retournements imprévisibles, comme un labyrinthe dont le tracé se recompose à chaque détour, jusqu’au dénouement… inimaginable.
Car la réalité à laquelle nous nous croyons solidement ancrés se révèle parfois n’être que faux-semblant. Le réveil sera alors sanglant, forcément sanglant.
Le dernier message
Voulez-vous vraiment connaître la vérité ? Le dernier message pourrait vous plonger dans des abysses d’angoisse et de folie… Île d’Iona, à l’ouest de l’Ecosse. des plaines d’herbes brunes parsemées de roches noires. Et au bout du » Chemin des morts « , la silhouette grise du monastère. Derrière ces murs suppliciés par le vent, un pensionnaire vient d’être retrouvé assassiné. Son corps mutilé de la plus étrange des façons. C’est l’inspectrice écossaise Grace Campbell qui est chargée de l’enquête. Après un an de mise à l’écart, elle joue sa carrière, elle le sait. Sous une pluie battante, Grace pousse la lourde porte du monastère. Elle affronte les regards fuyants des cinq moines présents. De la victime, ils ne connaissent que le nom, Anton. Tous savent, en revanche, qu’il possédait un cabinet de travail secret aménagé dans les murs. Un cabinet constellé de formules savantes… Que cherchait Anton ? Pourquoi l’avoir éliminé avec une telle sauvagerie ? Alors qu’elle tente encore de retrouver confiance en elle, Grace ignore que la résolution d’une des énigmes les plus vertigineuses de l’humanité repose tout entière sur ses épaules… Après les succès du Cri, de Complot, de L’Île du Diable…
J’irai tuer pour vous
1985, Paris est frappé par des attentats comme le pays en a rarement connu. Dans ce contexte, Marc Masson, un déserteur parti à l’aventure en Amérique du Sud, est soudain rattrapé par la France. Recruté par la DGSE, il est officiellement agent externe mais, officieusement, il va devenir assassin pour le compte de l’État. Alors que tous les Services sont mobilisés sur le dossier libanais, les avancées les plus sensibles sont parfois entre les mains d’une seule personne… Jusqu’à quel point ces serviteurs, qui endossent seuls la face obscure de la raison d’État, sont-ils prêts à se dévouer ? Et jusqu’à quel point la République est-elle prête à les défendre ? Des terrains d’opérations jusqu’à l’Élysée, des cellules terroristes jusqu’aux bureaux de la DGSE, Henri Loevenbruck raconte un moment de l’histoire de France – qui résonne particulièrement aujourd’hui – dans un roman d’une tension à couper le souffle. Pour écrire ce livre, il a conduit de longs entretiens avec «Marc Masson» et recueilli le récit de sa vie hors norme.
Rêver
« Pour la plupart des gens, le rêve s’arrête au réveil. » Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres. Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai. Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur. Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Invisible
Ce cauchemar, Emmy Dockery le fait depuis huit mois. Depuis que sa sœur a péri dans l’incendie d’une maison. Tous pensent qu’Emmy – qui a démissionné du FBI pour se consacrer à cette affaire – est folle. Il est vrai qu’elle est obsédée par cette disparition. Pour elle, il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un meurtre. Quand elle découvre que de nombreuses affaires similaires n’ont jamais été résolues, elle parvient à convaincre son ex-petit ami, l’agent Harry Bookman, qu’il ne peut s’agir de simples coïncidences. L’un des plus dangereux serial killers qu’ait connu l’Amérique sévit depuis des mois en toute impunité. Et c’est à elle de le stopper…
Les chiens de détroit
DÉTROIT A PERDU SES REPÈRES. SES HABITANTS L’ABANDONNENT. SES ENFANTS DISPARAISSENT. 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Cette nuit-là, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun besoin de violence, le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi… » ? L’histoire s’ouvre donc avec l’arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n’est innocent…
Pool Design
380 pages de photos / Introductions en français, anglais, espagnol, italien et allemand
Aujourd’hui, les piscines sont de toutes formes, tailles, matériaux et designs, en partie propulsées par les tendances en évolution rapide du bien-être et du fitness qui ont façonné l’apparence et la fonction de ces plans d’eau bleus scintillants. La tranquillité et la détente au travail sont des thèmes centraux lors de la conception d’hôtels d’affaires, de retraites de bien-être et de spas. À ces aspects s’ajoutent la demande de jets d’eau et de jacuzzis ainsi que de salles supplémentaires pour les massages, la relaxation, les soins de beauté, les hammams, les saunas et les exercices de relaxation extrême-orientaux. Les matériaux utilisés – bois, pierre et grès – rehaussent en outre la beauté des formes et la simplicité ou la complexité des dessins. Ce livre comprend une sélection de 58 des conceptions de piscines les plus intéressantes réalisées par des architectes internationaux, non seulement dans des bâtiments privés mais aussi publics, des hôtels, des centres de vacances et des spas.
Te voici à Florence, en 1504, où tu as l’immense honneur de faire ton apprentissage de peintre dans l’atelier du grand Léonard de Vinci ! C’est l’occasion de découvrir à quel point ton maître est un génie, rivalisant de talent avec Michel-Ange, inventant chaque jour des machines étonnantes, peignant des chefs-d uvre comme la Joconde et bravant même les interdits de l’Église pour disséquer des corps et en apprendre ainsi davantage sur la science… Dans ce livre-jeu dont tu es le héros, embarque pour une formidable aventure à la Renaissance : rivalités d’ateliers, commandes de mécènes exigeants, machines volantes extraordinaires… sauras-tu prendre les bonnes décisions ? Une dizaine de fins différentes s’offrent à toi ! Chaque problème que tu devras résoudre sera l’occasion de découvrir des informations essentielles, de comprendre le monde de Léonard de Vinci et l’art de la Renaissance. Un vrai documentaire qui n’en a pas l’air !
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit : rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle. Après « Le Monde à l’endroit » (Seuil, 2012), « Une terre d’ombre » prolonge une réflexion engagée par l’auteur sur la folie guerrière des hommes, tout en développant pour la première fois dans son œuvre romanesque une histoire d’amour tragique qui donne à ce récit poignant sa dimension universelle.
De cendres et d’or
Aroha et Dylan, un jeune couple sportif en quête d’aventure, traverse le parc national de Victoria à la recherche d’une mine d’or dont l’entrée a disparu depuis plus d’un siècle. Mais alors qu’ils doivent très vite fuir un incendie et abandonner leur chasse au trésor, ils découvrent le corps d’une jeune femme. La police de Melbourne est prévenue. Taylor Bridges, ami du père d’Aroha, est appelé en renfort pour ses compétences et le sang-froid dont il a fait preuve en Tasmanie sur une enquête précédente. Qui est cette ombre qu’Aroha affirme avoir vue dans le canyon ? Et que signifient les symboles retrouvés à l’entrée de la mine enfin ouverte après toutes ces décennies ? Un secret bien enfoui refait surface et plonge à nouveau Taylor Bridges dans les entrailles du mal.
L’année du lion
Ils ont tué mon père. Je les aurai. Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l’a menée du chaos à l’ordre, de l’obscurité à la lumière, de la famine à l’abondance. Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l’art de tuer. Je détestais mon père et je le vénérais. Ils l’ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l’ombre effacée d’un cercle d’irrigation. Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai. Ce qui suit est mon histoire.
La bicyclette bleue
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
La bataille
De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d’Essling n’est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d’en tirer un roman pour les « Scènes de la vie militaire » de la « La Comédie humaine, tome 8. » En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : « Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière ». Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n’eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. « La Bataille » ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l’issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l’épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d’ensemble n’exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. –Gérard Meudal
Le bouchon de cristal
Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ? Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n’est pas d’aboutir, c’est de débuter. En l’occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l’enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l’adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant. Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l’éternel séducteur, l’insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
Un jour Un livre Un cancer – Livre neuf
Livre neuf
Moi Malade ? Jamais !
Récit d’une invincible
« Tous les jours on avait rendez-vous avec le dragon cracheur de flammes. On passe par un vestiaire, on se déshabille, on se place sur l’appareil et on attend que les rayons aux brûlures vivaces atteignent les cellules cancéreuses … en autres. Des techniciens insensibles et aussi froids que les machines qu’ils manipulent défilent devant vous, insensibles à la gêne que vous ressentez. Un vrai hall de gare. Beaucoup, à Marseille, sont issus de cultures patriarcales et dégagent un rapport à la femme et à la nudité qui renforce le sentiment d’inconfort de la patiente. De cela aussi, on discute entre malades. Les machines, anciennes, fonctionnent sans relâche. Souvent, elles tombent en panne. Et les retards dans la prise en charge peuvent alors monter jusqu’à deux ou trois heures … Le taxi venait me chercher dans la banlieue de Marseille et m’attendait durant toute la durée de mon traitement quotidien. On était tous logés à la même enseigne. Chefs d’entreprises, cadres ou prolétaires : le cancer lissait les différences sociales »
Cartel
Dix ans après La Griffe du chien, Don Winslow revient avec un livre encore plus fort sur la montée en puissance des narco-empires.
2004. Adan Barrera, incarnation romanesque d’El Chapo, ronge son frein dans une prison fédérale de Californie, tandis qu’Art Keller, l’ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère. Quand Barrera s’échappe, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent l’Américain de sa retraite : lui seul connaît intimement le fugitif. La guerre de la drogue reprend de plus belle entre les différentes organisations, brillamment orchestrée par Barrera qui tire toutes les ficelles : la police, l’armée et jusqu’aux plus hauts fonctionnaires mexicains sont à sa solde. Alors que la lutte pour le contrôle de tous les cartels fait rage, avec une violence inouïe, Art Keller s’emploie à abattre son ennemi de toujours. Jusqu’où ira cette vendetta ?
Le roman de la momie
Deux archéologues déchiffrent un papyrus trouvé dans le sarcophage d’une belle Égyptienne : c’est le « Roman de la Momie » (1858) de Théophile Gautier (1811-1872). L’histoire de Tahoser, princesse éprise d’un Hébreu et aimée d’un pharaon… Dans cette fresque colorée et mystérieuse comme une pyramide de la Vallée des Rois, Théophile Gautier, entre histoire et légende, a reconstitué une fascinante histoire d’amour, et l’Égypte antique telle que l’imaginèrent les romantiques, dont il fut le chef de file, avec ses fastes, ses tabous et ses passions… dans le style foisonnant qui était lkamarque de ce maître de la littérature fantastique du XIXe siècle.
L’hermine était pourpre
Quand la justice est plus disposée à ouvrir les parapluies que les portes des prisons…
Assumant le désordre des avocats, le Barreau est une confraternité
Où les robes peuvent cacher les armes
de la vengeance,
Où l’hermine s’ensanglante…
Les « flics » et la basoche s’accorderont toujours sur la blanquette de madame George, payée en renseignements plutôt qu’en espèces. Plus savoureuse, plus précieuse encore pour les enquêteurs, la chance de croiser la meilleure d’entre eux, petite fée exemplaire, maître ès générosité !
Vous aviez demandé la police ? La voici, souvent incomprise, parfois hésitante, ici décisive !
Les Apparences
« À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. » Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivé. Après avoir appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d’autres plus inquiétantes. Si leur mariage n’était pas aussi parfait qu’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n’était qu’une illusion. Considérée par une critique unanime comme l’une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d’une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
La valse lente des tortues
Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.
Mes petites recettes magiques
Bienvenue dans te monde magique de la vitalité retrouvée, avec un foie drainé, la paix digestive, un teint de rose et le pied léger ! Faites le ménage pour offrir à votre organisme une mise au vert, comme un souffle profond et purificateur. Votre détox, c’est : Quoi ? Un programme sur 1 jour, 1 week-end ou 1 semaine pour se purifier, être en « off ». On se détend, on respire, on retrouve les vraies priorités. Adieu rétention d’eau et kilos en trop… mais ce n’est PAS un régime ! Quand ? Dès demain, pourquoi attendre ? Et les lendemains de fête, en cure une fois par mois, ou pour le plaisir de se sentir dépollué. Combien de temps ? A votre convenance : nos menus types sont conçus pour une détox à la demande. Comment ? Régalez-vous avec les 29 aliments experts en détox (carotte, citron, curcuma…) et plus de 100 recettes extra-pures : vous allez fondre pour le Green smoothie et frissonner avec la Pure salade d’oranges mentholée.
Le monstre du lac Frome
Bony n’a pas la vie facile ! Pour découvrir l’assassin d’un professeur passionné de photographie, il préfère enquêter incognito et travailler à l’entretien d’une clôture érigée contre les dingos, à la frontière de trois États australiens. Mais la présence de notre chamelier débroussailleur n’est pas acceptée par certains, qui tiennent à le lui faire savoir. Et si le monstre du lac Frome s’y met lui aussi… dans ce roman, où le XXe siècle fait des plongées jusque dans la nuit des temps, nous découvrons, fascinés, certains traits de la mentalité australienne et de la culture aborigène.
Les cicatrices de la nuit
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s’éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu’à l’aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu’il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s’effacent pas…
Les contes d’Eva Luna
Eva Luna, héroïne du précédent roman d’Isabel Allende, n’avait pas son pareil pour conter des histoires aussi extraordinaires que véridiques, tirées de la chronique locale de son village, Agua Santa. On trouvera ici un nouvel échantillon du talent de la Shéhérazade latino-américaine. Vingt-trois récits burlesques ou sombres, de nostalgie ou de colère, d’ironie ou de révolte. Vingt-trois contes d’une prodigieuse diversité de situations, où la romancière de La Maison aux esprits révèle les mille et une facettes de son inspiration.
Dans une mise en page originale, un style soyeux qui entraine le lecteur dans le fascinant paysage du bâtir en terre « Matam. Construction terre, un patrimoine intemporel » fait l’inventaire des maisons Cubbalo, telles que mises en relief par les travaux d’étude des étudiants du Cuad, traite des formes et structures des maisons en terre, des performances thermiques et de la plasticité du matériau terre. Il interroge particulièrement sur l’importante et incontournable problématique de la construction en terre au Sénégal.
Un traître idéal
Ils voulaient simplement faire une partie de tennis. Gail et Perry, jeune couple anglais en vacances dans les Caraïbes, échangent quelques balles avec d’autres vacanciers, les Dima, une banale famille russe. Invités à leur soirée, ils deviennent, bien malgré eux, des émissaires de la mafia. Les services secrets anglais sont à leur trousse. Pour s’en sortir, Perry n’a qu’une solution : devenir espion. Né en 1931, John le Carré a travaillé pour le Foreign Office avant d’écrire. Il est l’auteur de nombreux romans, disponibles en Points, dont La Taupe et La Constance du jardinier, également adaptés au cinéma.
L’évangile de Jimmy
« Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ ». D.V.C. « Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro. « Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative. »
Orages ordinaires
Par un pur hasard, Adam Kindred, jeune climatologue spécialiste des nuages, se retrouve dépouillé en quelques heures de tout ce qu’il tenait pour acquis: sa carrière, sa réputation, ses cartes de crédit, son passeport, son portable, et même ses vêtements, soit tous les signes extérieurs de son identité humaine. Une succession de terrifiantes coïncidences fait de lui l’auteur tout désigné d’un meurtre. Police et tueur à gages lancés à ses trousses, sa seule issue est d’entrer dans la clandestinité et de rejoindre la multitude de ces disparus qui hantent les grandes capitales mais demeurent indétectables sous les rayons inquisiteurs des radars sociaux. Entre ses poursuivants multiformes et insaisissables et ses frères en misère, Adam fait l’apprentissage cruel et fascinant de l’art de la survie à l’intérieur d’un Londres hors normes, peuplé de personnages forts inventifs face aux vicissitudes existentielles. En opérant – grâce à la chance et à l’amour – sa remontée à la surface du monde dit civilisé, Adam regagne l’espoir de redevenir lui-même et d’en finir avec cette vie en fuite orchestrée de main de maître par un auteur qui, lui, n’a rien laissé au hasard. Traduit de l’anglais par Christiane Besse.
Guérilla social club
Deux hommes disparaissent à Madrid. Un autre à Paris et une femme à Buenos Aires. Chaque fois, le même scénario : les victimes sont enlevées et leur cadavre retrouvé mutilé. Toutes ont aussi un passé commun : leur combat contre les dictatures d’Amérique latine dans les années 1970 et 1980. Parmi ces disparus figure l’un des amis du journaliste madrilène Diego Martín. Il décide de se pencher sur cette affaire pour son émission de radio, aidé par la détective Ana Durán, sa complice de toujours, et par l’avocate Isabel Ferrer.
Une enquête de tous les dangers qui va les mener de l’Espagne à l’Argentine en passant par le Chili, et les obliger à se confronter aux fantômes de l’Histoire. Ce qu’ils découvriront fait froid dans le dos, car, quarante ans après l’opération Condor, le rapace continue de voler. L’auteur de l’acclamé Mala Vida, finaliste du Grand Prix des lectrices de Elle, revient avec un nouvel opus, plus haletant que jamais, à cheval entre l’Europe et l’Amérique latine, où le passé vient frapper à la porte d’anciens guérilleros… Ennemis un jour, ennemis toujours.
Noir canicule
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l’autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d’appels de phare et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily songe à sa plus grande fille, Jessica, que l’adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l’a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques… Il y a quelque chose de pourri dans l’atmosphère. La vie semble se résumer à une peur de souffrir. Et le lecteur est loin d’imaginer ce qui l’attend…
Le maître des illusions
En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.
Racontez-moi les flamboyants
Racontez-moi les flamboyants : mentez-moi, mais enchantez-moi, refaites-moi le monde… Cette prière dérisoire et passionnée, c’est celle qu’adresse à tous et à toutes Edwina, depuis que sa mère Charlotte, grande dame de la bourgeoisie des Chartrons, à Bordeaux, a tout plaqué pour suivre un mystérieux amant américain. Celle aussi qui fait d’Edwina, pour la narratrice de ce roman, un sujet d’enchantement et de fascination. Et l’auteur du Petit Matin (Prix Interallié) et de Crépuscule, taille unique, de nous conter avec une complicité souriante le destin de cette cousine fantasque, future reine du jet-set international… Sauf que la romancière, elle, n’oublie pas la réalité, et nous peint avec délectation, des années 30 à nos jours, les personnages, les mœurs, le langage d’une société en voie de disparition.
L’enfant aux loups
Un scandale politique, un procès sensationnel, une coupable qui s’effondre : tout, dans la chute de Christine Valbray, n’est-il pas parfaitement clair ? Ce troisième volet de la biographie romanesque de la « Sans Pareille » nous montre qu’il n’en est rien : il arrive que ce soit la victime elle-même qui décide de gravir les marches menant au supplice. L’Archange de Vienne était l’histoire d’une trahison voici l’histoire d’une vengeance. L’éblouissante Christine, intelligente, séduisante, hier entourée d’amis, est à présent seule. Même Françoise, la narratrice, n’éprouve que lassitude et dégoût au spectacle d’une société à ce point infiltrée par le mensonge, l’égoïsme et l’intérêt. C’est elle pourtant qui, réfugiée avec ses trois enfants dans la lagune de Venise, va finalement répondre à la question: comment, au nom de quoi revenir à ce monde-là et se battre ? Et si le secret pour affronter les loups, c’était à un enfant que nous devions le demander ?
Les trois quarts du temps
Un roman qui porte sur une période de soixante-dix ans n’est plus un roman mais {plusieurs}. Il commence par une nuit de noces en 1913, celle d’Hermine, une femme peintre qui connaîtra la célébrité. Il se poursuit par la naissance de sa fille Louise, en 1918, puis par les…trois quarts de la vie de Louise. Ecrasée par la personnalité de sa mère, Louise ne parvient pas à savoir qui elle est et ce qu’elle veut. Elle épouse en 1944 un étudiant en médecine qui mourra de tuberculose. Le remariage de Louise, la naissance de trois filles, son travail de journaliste, la découverte de sa vocation : autant de jalons de cette {longue marche} à la recherche de soi-même, de son identité. A travers le destin de trois générations, c’est le destin de la femme que l’auteur nous dévoile. Le couple, le rapport mère-fille, le travail, la création, le besoin d’émerger du carcan qu’imposent une époque, une éducation : tout ce qui fait les bonheurs et les difficultés de la vie d’une femme est vécu par les héroïnes du roman. {Les Trois Quarts du temps} dégage un optimisme profond, un goût de vivre, une complicité dans les relations humaines où le lecteur puisera, au-delà du plaisir de lire un vrai roman, l’occasion de réfléchir à sa propre existence.
Le sang du temps
Automne 2005. Marion doit fuir Paris dans l’urgence. Il y va de sa vie. Des hommes de la DST la déposent au Mont-Saint-Michel, où l’accueille une communauté religieuse. Très vite, Marion se sent espionnée. Mars 1928. Au Caire, des enfants disparaissent en pleine nuit, on retrouve leurs corps meurtris dans les nécropoles environnantes.
Ohio
Par un fébrile soir d’été, quatre anciens camarades de lycée désormais trentenaires se trouvent par hasard réunis à New Canaan, la petite ville de l’Ohio où ils ont grandi. Bill Ashcraft, ancien activiste humanitaire devenu toxicomane, doit y livrer un mystérieux paquet. Stacey Moore a accepté de rencontrer la mère de son ex-petite amie disparue et veut en profiter pour régler ses comptes avec son frère, qui n’a jamais accepté son homosexualité. Dan Eaton s’apprête à retrouver son amour de jeunesse, mais le jeune vétéran, qui a perdu un œil en Irak, peine à se raccrocher à la vie. Tina Ross, elle, a décidé de se venger d’un garçon qui n’a jamais cessé de hanter son esprit. Tous incarnent cette jeunesse meurtrie et désabusée qui, depuis le drame du 11-Septembre, n’a connu que la guerre, la récession, la montée du populisme et l’échec du rêve américain. Chacun d’entre eux est déterminé à atteindre le but qu’il s’est fixé. À la manière d’un roman noir, cette fresque sociale et politique hyperréaliste s’impose comme le grand livre de l’Amérique déboussolée et marque l’entrée en littérature d’un jeune écrivain aussi talentueux qu’ambitieux. « Le cœur de ce premier roman ambitieux n’est pas les grandes déclarations dont il se fait l’écho mais les plus petits moments qu’il dépeint, le portrait sincère qu’il brosse de vies abîmées et contrariées. Car c’est à l’échelle humaine que se révèle la vérité du monde dans lequel nous vivons. » The New York Times
Le collectionneur d’herbe
Jaime Ramos, chef de la brigade criminelle à la PJ de Porto, préfère sa ville à toute autre. Dans son appartement s’empilent ses livres, qu’il lit l’hiver exclusivement – l’été est consacré aux flaneries dans la vieille ville portuaire. Attaché à son équipe comme à une famille, ainsi qu’à sa compagne Rosa qui vit dans le même immeuble, il est à moitié sourd, ce qui satisfait pleinement son goût pour la tranquillité. Cette fois, il va devoir débrouiller deux affaires parallèles : l’assassinat de deux immigrés russes, ex-officiers soviétiques, retrouvés morts dans une voiture calcinée, et la disparition d’une jeune fille de vingt ans issue d’une famille importante. Son enquête le mènera jusqu’en Angola, au Brésil et au Cap-Vert, pour un roman d’une sensibilité rare, à la tonalité envoûtante.Francisco José Viegas est écrivain, critique et journaliste. Il a dirigé, pendant treize ans (entre 1987 et 2000), la revue Ler (Lire), l’unique revue portugaise consacrée aux livres. Il a publié des ouvrages de poésie, romans, histoires courtes, une pièce de théâtre (1988) et de récits de voyage. En 2005 son roman policier « Longe de Manaus » a obtenu le grand prix de l’association portugaise des écrivains. Il est traduit en espagnol, allemand et italien.
Au-delà du mal
À 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique après avoir assassiné sa mère. Il s’en échappe quinze ans plus tard et entame un périple meurtrier particulièrement atroce à travers les États-Unis. Très vite, une chasse à l’homme s’organise : la police, la presse et la mafia sont aux trousses de cet assassin hors norme, remarquablement intelligent, méticuleux et amoral. Les destins croisés des protagonistes, en particulier celui d’Adam Lenton, journaliste dangereusement proche du meurtrier, dévoilent un inquiétant jeu de miroir, jusqu’au captivant dénouement.
Sérotonine
« Mes croyances sont limitées, mais elles sont violentes. Je crois à la possibilité du royaume restreint. Je crois à l’amour » écrivait récemment Michel Houellebecq. Le narrateur de Sérotonine approuverait sans réserve. Son récit traverse une France qui piétine ses traditions, banalise ses villes, détruit ses campagnes au bord de la révolte. Il raconte sa vie d’ingénieur agronome, son amitié pour un aristocrate agriculteur (un inoubliable personnage de roman, son double inversé), l’échec des idéaux de leur jeunesse, l’espoir peut-être insensé de retrouver une femme perdue. Ce roman sur les ravages d’un monde sans bonté, sans solidarité, aux mutations devenues incontrôlables, est aussi un roman sur le remords et le regret.
Mémoires d’outre-tombe
Les Mémoires d’outre-tombe sont la principale œuvre de François-René de Chateaubriand (1768-1848), dont la rédaction commence en 1809, sous le titre Mémoires de ma vie, et s’achève en 1841. L’édition originale des Mémoires d’outre-tombe, titre final du projet, est publiée en douze volumes entre 1849 et 1850 chez Penaud frères (Paris), après une diffusion en feuilleton dans le journal La Presse. Chateaubriand souhaitait que ces mémoires ne soient publiés qu’après sa mort, d’où leur titre.
Ce livre comprend des extraits commentés. C’est une étude critique illustrée.
La vie de Chateaubriand, l’homme qu’il était, sa bibliographie, une analyse des Mémoires d’Outre-tombe, une étude littéraire et des thèmes de réflexion.