Michel Barnier
Atlas des risques majeurs – écologie, environnement, nature
Les pluies acides rongent le continent européen, la déforestation crée des cicatrices béantes en Russie, au Maghreb et en Amérique du Sud, les déchets s’accumulent aux lisières des mégalopoles occidentales comme au coeur des cités du tiers-monde, la bataille de l’eau est devenue un enjeu mondial. Sans compter les trous dans la couche d’ozone, les menaces qui pèsent sur la faune ou la flore et, risque suprême, le danger nucléaire sous toutes ses formes. Jamais ce tour du monde des risques majeurs n’avait été tenté, ni surtout mis en images, grâce à une centaine de cartes et de graphiques originaux. Au moment où les hommes prennent conscience qu’ils sont devenus les fossoyeurs de leur planète, cet Atlas des Risques majeurs dresse un constat aussi clair qu’accablant de leur conpable insouciance. Mais, en esquissant les scénaris de l’an 2000, Michel Barnier et son équipe nous invitent aussi à relever ce défi du prochain siècle.
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Le Sacre
Il était donné pour mort, miné par cinq ans de cohabitation, largement dominé par Lionel Jospin. Détruit par des affaires à répétition et traqué par des juges qui ne dissimulaient même pas leur envie pressante de l’abattre. Tous en convenaient, à gauche comme à droite : l’aventure de Chirac était au bord de s’achever. Aujourd’hui ? Jamais aucun président de la République n’a disposé d’autant de pouvoirs. Aucun, depuis de Gaulle, n’a joué un rôle aussi décisif sur la scène internationale, jusqu’à apparaître comme le seul chef d’Etat qui puisse contester la toute-puissance américaine. Aucun n’a si complètement désarçonné une opposition de gauche réduite en miettes. Force est, une fois encore, de reconnaître la résurrection du phénix Chirac. Pourquoi s’est-on, et en particulier son adversaire Lionel Jospin, tant égaré sur la véritable nature de Jacques Chirac, au point de le faire si longtemps passer pour un « minable » en politique ?
Comme le temps passe
Roman du souvenir, de l enfance et de la tentation, de la séparation et du retour, Comme le temps passe, c est l histoire de deux enfants de Tolède qui deviennent adultes en France ; « l histoire de deux êtres qui peuvent se chercher, se perdre, se retrouver, sans jamais cesser d être faits l un pour l autre », disait Brasillach. Publié pour la première fois en 1937, Comme le temps passe est le roman le plus riche et le plus connu de Robert Brasillach, c est aussi le roman de la jeunesse en quête de bonheur, qui fuit et qui renaît tour à tour.
La Grande migration
Lorsque le rideau de fer s’ouvre, des populations prisonnières depuis des décennies retrouvent la liberté. Au même moment, l’Empire soviétique s’effondre. C’est le début d’une nouvelle grande migration. Une vague de départs se produit vers l’Allemagne, Israël, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Terre d’émigration, la Russie devient aussi en un laps de temps très court un grand pays de refuge, d’accueil, mais également de transit. Parce que la frontière peut être synonyme de richesse, d’autres mouvements se développent : ils sont temporaires, parfois pendulaires, de durée variable. C’est la Russie dans toute sa complexité qui se reflète dans ces pérégrinations de gens qui, en choisissant de s’exiler ou de se déplacer, votent avec leurs pieds et deviennent acteurs des relations internationales. Un espace russe et russophone s’étend aujourd’hui de l’ex-URSS à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.
Les réseaux d’Allah
Cet ouvrage, qui explore le maquis des filières islamistes en Europe, soutient qu’il n’y a pas de rupture entre les groupes islamiques visant à diffuser pacifiquement une foi rigoriste et les organisations terroristes. En France, martèle Antoine Sfeir, les Frères musulmans, les Tunisiens d’Al Nahda, le Tabligh pakistanais ou les wahhabites « poursuivent impunément leur action en faveur de la non-intégration », préparant le terrain pour les organisations violentes.