Emile Zola
Au bonheur des dames
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
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Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
Au coeur de l’Histoire
Depuis plus de huit ans, les auditeurs d’Europe 1 se sont habitués à la voix, au ton, mais aussi à l’esprit frondeur de Franck Ferrand. Grâce à lui, l’Histoire se pare chaque jour de nouvelles couleurs. Voici enfin réunis une trentaine de récits, tirés des meilleurs numéros de l’émission Au cœur de l’histoire. « J’ai choisi ces récits en fonction de leur force et de leur variété, explique Franck Ferrand, mais aussi de leur originalité… Autant dire que ce sont mes préférés. En les voyant ainsi rassemblés, je me sens conforté dans deux convictions : d’abord, que les grandes affaires humaines doivent très peu, sur le fond, à l’époque où elles se manifestent ; et puis – mais n’est-ce pas une évidence ? – que les plus belles histoires sont toujours liées à des personnages hors du commun : Aliénor d’Aquitaine, Pierre Brossolette, Dom Pérignon, Hatchepsout… Quel fascinant bouquet de grandes destinées ! »
La naissance du jour
Une femme est arrivée à la maturité, à la sagesse et, croit-elle, au renoncement. C'est une sagesse souriante, un renoncement serein. Avec ses chats et ses livres, elle se retire dans le Midi, près de Saint-Tropez – alors petit village inconnu -. Elle va s'occuper de son jardin, de sa treille, bavarder avec de vieux amis, jouir de sa solitude et de sa liberté. Mais elle a pris pour un crépuscule ce qui était la naissance du jour. Car tout recommence et l'amour, un nouvel amour, intervient.
Pour rétablir la vérité
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