Claire Joyes
Claude Monet et Giverny
Ce beau livre ou crée par Claude Monet entre 1883 et 1926, pour lequel il avait donné tous ses soins, tout son amour, toute son attention et dont il était si fier. Rien pour lui ne comptait plus que ce jardin. Dés le début de ce siècle, ce jardin était déja célèbre et les quelques privilégiés qui y étaient reçus contemplaient religieusement ce jardin composé par un grand artiste pour le plaisir de l’oeil.
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Un coupable
Fils d’un père breton, d’une mère algérienne, Ali-François Caillou, étudiant en droit, a été arrêté dans une manifestation pacifiste, inculpé de violences à agent, incarcéré à la prison de la Santé. La Justice l’a pris par hasard, elle le garde, elle le juge. Nulle perversion dans le fonctionnement de la machine judiciaire, dont ce livre est la scrupuleuse radiographie. Elle va honnêtement son train, selon ses habitudes, avec ses préjugés. Au bout du chemin elle broie l’innocent.
L’incroyable secret
Mission : retrouver coûte que coûte un incroyable document secret qui vaut de l'or mais pourrait déclencher une guerre. Deux des meilleurs agents secrets du monde, Dirk Pitt, l'Américain héros de « Renflouer le Titanic » et Brian Shaw, l'Anglais, s'affrontent dans une course folle pour mettre, le premier, la main sur cet incroyable secret disparu depuis soixante-quinze ans mais que la belle Heidi Milligan, un brillant officier de la marine américaine, a découvert accidentellement.
Je l’écoute respirer
Dans une maison où les oiseaux de passage et les chats en vadrouille rappellent à chaque instant l’insouciance de la vie, une femme est en train de mourir. Elle a quatre-vingt-dix ans, une beauté dont ni les rides ni la maladie n’ont abîmé les traits, et comme une sagesse intérieure qui se devine derrière le souffle lent de cette silencieuse agonie. // Anne Philippe, sa fille, écoute respirer celle qui va disparaître, mais dans ces lieux dont chaque objet, chaque meuble, évoque sa propre enfance, c’est aussi la musique des chemins, Anne Philippe sent battre simultanément le pouls du passé, de l’avenir, et d’un présent qui s’apprête à tomber dans l’imparfait.Dans une langue débarrassée de tout lyrisme, Anne Philippe nous parle différemment de ce que tout le monde a vécu un jour ou l’autre : l’impuissance de l’homme devant une disparition inéluctable, et, pourtant, le miracle de la vie qui reprend son cours, jusqu’au prochain barrage. Ici, une respiration qui cesse, là-bas, une respiration qui commence, et, ailleurs, l’incompréhensible respiration de l’infini
La Guerre de cent ans
L’auteur de Philippe le Bel s’attache aujourd’hui à ce long siècle qui suivit la mort des derniers Capétiens. Mais fallait-il écrire l’histoire d’une guerre ? Jean Favier montre que ce conflit n’est pas seulement phénomène en soi, il exprime les mouvements profonds qui animent la société médiévale : par-delà les batailles – où il arrive que le sort d’un royaume se joue en quelques quarts d’heure -, la guerre devient facteur déterminant des infléchissements de l’histoire dès lors que le noble et le clerc, le bourgeois et le paysan pensent et se comportent en fonction de cette guerre. Qu’elle soit réelle ou supposée, proche ou lointaine, voilà qui change peu cet horizon mental qu’est la guerre pour cinq générations qui ont su qu’elle faisait partie de leur vie. La guerre de Cent ans a été le lot commun des individus comme des groupes humains, celui des féodaux encore pris dans leurs fidélités contractuelles, celui des officiers royaux découvrant le service de l’Etat à mesure qu’ils le conçoivent, celui des maîtres de l’Université que leurs engagements intellectuels mènent à des conflits qui n’étaient point les leurs.