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François Roustang
Comment faire rire un paranoïaque ?
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ? » François Roustang excelle dans ce texte très polémique. » (Corinne Ehrenberg, Esprit.) » François Roustang : un hérétique particulièrement astucieux, des essais toujours surprenants et excitants pour l’esprit. Ce qu’il nous propose : un » gai savoir » de l’inconscient. Il y a donc urgence à le lire et à le relire. «
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Le destin de Wakefield
La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu’une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux. Molly n’est pas insensible au charme de Wakefield. La pièce est un grand succès, Broadway l’achète et toute la troupe s’embarque pour les États-Unis. Mais la guerre éclate. Wakefield emmène Molly à Jalna pour la présenter à sa famille. Renny, troublé par certaines ressemblances, découvre que ce mariage est impossible, au grand désespoir de Wakefield qui songe au suicide. Mais la vie est la plus forte et le drame de Dunkerque le mûrit définitivement.
C’est en 1931 que Bernanos fait paraître sa Grande peur des bien-pensants, son premier pamphlet, dénonciation violente de la faillite morale et politique de la bourgeoisie française. Bien penser équivalait alors au pharisaïsme bourgeois, au conformisme des classes possédantes, à ce consensus de façade prétendant réglementer les comportements et les discours, tandis que les pires compromissions et turpitudes pouvaient se donner libre cours dans l’ombre. De nos jours, la bienpensance n’est plus l’apanage de la bourgeoisie, grande, moyenne ou petite. L’avènement des médias de masse a permis la diffusion, dans toutes les couches sociales, d’une idéologie du consentement qui va résolument à l’encontre du célèbre aphorisme d’Alain : » Penser, c’est dire non. » De nombreux cercles intellectuels sont également touchés par le phénomène qui, né d’un relativisme diffus, transforme l’originalité en orthodoxie, et fait de l’anticonformisme affiché une manière banalisée d’être conformiste.
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Le communisme, une passion française
Une analyse fouillée et sans concession des causes de la persistance du communisme en France. Au moment où mondialisation, antilibéralisme, crise européenne et chômage élevé exhument la lutte des classes, Marc Lazar en décortique les ressorts, via le communisme. Déconsidéré comme expérience historique du pouvoir, dénué de crédibilité comme projet, le communisme jouit d’une étonnante bienveillance d’ordre moral. Ses partis sont groupusculaires, mais l’affiche séduit encore. Le passé communiste borne l’horizon de notre présent, car il exprime à la fois la passion soviétique, la passion totalitaire, la passion de la nation, la passion du social et la passion du bonheur. C’est l’histoire de cette curieuse passion tricolore que brosse, pour la première fois, Marc Lazar.