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Gaston Lenôtre, Pierre Ginet
Faites la fête comme Gaston Lenôtre
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
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Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
Moi, l’homme qui rit
« François Hollande, quand j’ai évoqué avec lui ce projet de L’homme qui rit, a eu ce sourire malicieux que ses plus proches savent lire. Il signifiait que cette idée loufoque le rebutait, voire l’agaçait. Depuis ce jour, il ne m’a jamais reçu, malgré mes demandes insistantes. Il avait raison. D’une certaine manière, il m’a donné carte blanche pour m’introduire par effraction dans sa zone sombre. Je n’ai pas bénéficié de sauf-conduit. Je suis entré dans le labyrinthe d’un homme insaisissable. »
Pour rétablir la vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
La nature du Prince
Au XVIe siècle, en Italie comme ailleurs, le mariage des princes est un arrangement destiné à assurer la continuité de la dynastie en même temps qu’à augmenter leur patrimoine. Sur le deuxième point, l’union de Vincent Gonzague, fils du duc de Mantoue, avec Marguerite Farnèse, petite-fille du duc de Parme, satisfait tout le monde. Par contre, sur le premier, le bruit ne tarde pas à courir qu’il n’y aura pas d’héritier, le mariage n’ayant pas été consommé. A qui la faute? A la princesse, dit-on à Mantoue. Au prince, rétorque Parme. Soucieux de s’assurer une descendance, le duc de Mantoue recourt à la seule solution possible en 1582 : obtenir du pape l’annulation du mariage pour que Vincent épouse Eléonore de Médicis.