Robert Merle
Fortune de France 05 – La Violente amour
L'affrontement fait rage entre ceux qui, comme le très catholique Henri III, désirent faire coexister les deux Églises, et la Ligue, entretenue par l'or espagnol, qui ne rêve que de bûchers. À la mort d'Henri III, la France voit grandir l'étoile du huguenot Henri de Navarre, le futur Henri IV. Pierre de Siorac combat dans son armée avant de redevenir agent secret pour de périlleuses missions dans Paris aux mains de la Ligue … Sur un rythme endiablé, Robert Merle nous mène jusqu'à l'entrée du bon roi dans sa capitale.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.
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