Hyok Kang, Philippe Grangereau
“Ici, c’est le paradis” – Une enfance en Corée du Nord
Philippe Grangereau, écrivain et grand reporter, a recueilli à Séoul ce récit hallucinant. Hyok nous y décrit l'ultime forteresse communiste coupée du monde, ses camps de travail et ses exécutions publiques des « camarades » récalcitrants. Il a même dessiné, avec un vrai talent, les scènes qui l'ont le plus marqué. Hyok a fui avec ses parents, d'abord en Chine où la police les a pourchassés, puis en Corée du Sud, en 2002. Là seulement, il a compris qu'il revenait de l'enfer.
Vous aimerez aussi
La dernière tribu
Pourquoi le corps d'un homme, assassiné il y a deux mille ans au Tibet, se retrouve-t-il aujourd'hui dans un temple shintoïste de Kyoto ? Pourquoi tient-il dans sa main le fragment d'un manuscrit de Qumran ? Qui avait intérêt à ce qu'on le découvre là ? Chargé par les services spéciaux israéliens d'élucider le mystère, Ary Cohen se retrouve lancé dans la mission la plus périlleuse qui lui ait jamais été confiée. Thriller autant qu'aventure spirituelle, « La dernière tribu » explore les arcanes du judaïsme et du bouddhisme tibétain et japonais. Érudition, intelligence, invention: avec le talent d'une grande romancière et le sens de l'intrigue d'un maître du suspense, l'auteur de « Qumran » et du « Trésor du Temple » joue avec les textes sacrés, les religions, l'Histoire et le temps. ..
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
Alexandre III – Le Tsar des neiges
Quand, en 1881, Alexandre III succède à Alexandre II, qui vient d’être assassiné, c’est un jeune homme traumatisé et donc peu enclin aux réformes qui arrive au pouvoir. Persuadé que le libéralisme de son père a fait le lit de la violence, Alexandre III va s’employer à restaurer l’autocratie dans toute sa rigueur. S’il laisse le souvenir d’un esprit étroit, il a cependant à son actif la création du chemin de fer qui traverse les grandes plaines russes jusqu’aux neiges sibériennes, de même qu’une gestion habile de la politique extérieure après avoir détaché la Russie de ses alliances avec l’Allemagne, il œuvre au rapprochement avec la France. Au centre d’une époque troublée, cet être assez fruste, qui fut l’avant-dernier tsar de Russie, apparaît, grâce à la plume d’Henri Troyat, dans toutes ses contradictions.
Le Capital
A travers les aventures de Marc Tourneuillerie, patron de la plus grande banque européenne, ce roman est la satire la plus féroce, la plus drôle et la plus efficace que l’on ait jamais écrite sur le monde capitaliste actuel. On y découvre la vie d’un établissement financier où la soif d’argent et de pouvoir s’habille des atours de la rationalité gestionnaire. On y évolue dans les milieux de l’élite économique et de la jet-set internationale entre Paris, Londres, New York, Davos, Tokyo… On y vit dans les paradis artificiels de la drogue, les images artificielles d’Internet, la bulle artificielle des fortunes éphémères, le temps artificiel du décalage horaire, le sexe artificiel des fantasmes délirants. Bienvenue dans le monde merveilleux du capitalisme à ciel ouvert !