- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Innocente
Audrey Delaney
Innocente
Les premiers souvenirs d’Audrey remontent à ses trois ans, l’âge où son père commence à abuser d’elle. Trop jeune pour comprendre et y mettre des mots, la petite fille endure ce cauchemar pour préserver les autres. Sa mère, ses frères, mais aussi les petites filles du voisinage ou de ses cours de danse irlandaise. Derrière un comportement de plus en plus rebelle, Audrey cache des appels au secours, mais personne ne l’entend. Elle grandit avec ce trop lourd secret et ce n’est qu’à l’âge adulte qu’elle trouvera la force de parler, puis de témoigner contre son père. De son enfance douloureuse à sa reconstruction, Audrey Delaney livre ce témoignage pour toutes les victimes prisonnières du silence.
Vous aimerez aussi
Les Bonnes
Genet nous avertit. Il ne faut pas prendre cette tragédie à la lettre : « C’est un conte, c’est-à-dire une forme de récit allégorique. » « Sacrées ou non, ces Bonnes sont des monstres. Elles ont vieilli, elles ont maigri dans la douceur de Madame. Elles crachent leurs rages. » Les domestiques sont des êtres humiliés dont la psychologie est pertubée. Austères dans leur robe noire et souliers noirs à talons plats, les bonnes ont pour univers la cuisine et son évier ou la chambre en soupente, dans la mansarde, meublée de deux lits de fer et d’une commode en pitchpin, avec le petit autel à la Sainte Vierge et la branche de buis bénit. Genet a réussi cette pièce, Les Bonnes, peut-être parce qu’il revivait, à l’intérieur de ses personnages, en l’écrivant, sa propre humiliation.
Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier
« – Et l’enfant ? demanda Daragane. Vous avez eu des nouvelles de l’enfant?
– Aucune. Je me suis souvent demandé ce qu’il était devenu… Quel drôle de départ dans la vie…
– Ils l’avaient certainement inscrit à une école…
– Oui. À l’école de la Forêt, rue de Beuvron. Je me souviens avoir écrit un mot pour justifier son absence à cause d’une grippe.
– Et à l’école de la Forêt, on pourrait peut-être trouver une trace de son passage…
– Non, malheureusement. Ils ont détruit l’école de la Forêt il y a deux ans. C’était une toute petite école, vous savez…»
Au dernier vivant
3 heures du matin. Le lieutenant Peter Decker est appelé au ranch du milliardaire Guy Kaffey. Une épouvantable scène de crime l’y attend : Kaffey, son épouse et trois de leurs employés ont été tués par balle. Le magnat de l’immobilier s’était taillé une réputation de philantrope en engageant d’anciens délinquants pour les aider à se réinsérer. A-t-il été victime de son entourage ? Pour découvrir la vérité, Decker va devoir s’immerger dans un Los Angeles très éloigné des clichés de Hollywood. Jusqu’à ce que sa femme, jurée dans un procès, se retrouve par hasard au coeur de son enquête… et sur le chemin des tueurs.
Les indésirables
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l’une aryenne, l’autre juive, qui chantent l’amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français … cela semble inventé ! C’est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l’État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l’ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie. À la façon d’une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l’amour, la résistance de l’espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d’histoires vraies.