- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- La dernière chanson de Sirit Byar
Peter Beagle
La dernière chanson de Sirit Byar
Ecoutez ! Ecoutez l’histoire de Taisharm, du Voleur et du Poisson Chanteur, comme l’inbariti Choushi-wai l’a entendu de la bouche de Lakhamsin-khamsolal, qui la tenait de Sulij en personne qui, elle, en avait entendu parler par la grande Vaivlkar, elle-même l’ayant apprise par Ti’hadri. Ecoutez l’histoire des comédiens du Kiril, et celle, tragique, de Sirit Byar, barde condamné à errer de par le monde, le coeur brisé par un amour impossible.
Vous aimerez aussi
La couleur du bonheur
1920, rouge est le palanquin des noces de la jeune Mei Li, mariée de force à Meng Yu, aveugle et paralytique. Le trahira-t-elle pour le beau Jing Ming dont elle tombe follement amoureuse le jour de son mariage ? Mei-li qui fait promettre à sa petite fille de déposer sur sa tombe une fleur rouge de grenadier, choisira-t-elle la modernité ou restera-t-elle prisonnière des traditions. Rouge est la couleur du bonheur… qui malgré les vicissitudes de la vie, sera parfois au rendez-vous pour Mei Li et les siens.
L’Égyptienne
Août 1790 … « La Terre vibrait sous elle comme un être assoupi, nourri d’on ne sait quel rêve. Cette terre d’Égypte dont Schéhérazade, treize ans, savait toutes les senteurs, les moindres frémissements… » Schéhérazade c’est l’Égyptienne. Autour d’elle tente de survivre une Égypte exsangue, province ottomane que se déchirent depuis des siècles les pachas turcs et les beys mamelouks. Juillet 1798… Un certain général Bonaparte, aveuglé par son « rêve oriental », débarque à Alexandrie à la tête de quarante mille hommes. Dès lors, Schéhérazade et les siens sont pris dans un tourbillon meurtrier tandis qu’agonise l’Expédition française dans des bains de sang qui souilleront le sable du désert et les flots majestueux du Nil. C’est une prodigieuse fresque qui défile sous nos yeux, avec les espoirs, les passions, les tourments d’une femme, d’une famille, et, à travers eux, le destin de l’un des plus vieux peuples du monde.
Le nuisible
Un envoi anonyme vous raconte par le menu quelques faits de votre vie, de ceux que vous avez préféré cacher à votre femme, à vos amis et relations… Vous attendez logiquement que ce maître-chanteur très bien renseigné fasse connaître ses exigences. Erreur. Votre correspondant vous veut du bien. Il vous révèle les trahisons dont vous êtes victime. Il vous suggère d'écrire la suite, d'imaginer la punition, de donner des ordres aux puissances de l'ombre… Il suffit de vouloir. Georges, éditeur de « thrillers » à succès, ne résiste pas à la tentation grisante d'utiliser ce serviteur sans visage. Et nous entrons sur ses pas dans un labyrinthe où le chasseur et la proie, la victime et le bourreau, s'échangent indéfiniment les rôles dans un cauchemardesque jeu de miroirs.
Le diable au cœur
Comme son père adoptif, Frank Meyrignac, Elka Tristan n’a qu’une religion : l’argent. Jusqu’au jour où le promoteur l’exclut de France Immo. Solitude, chômage, dépression, Elka fabrique sa première cellule maligne. Aux frontières de la mort, à Villejuif, elle rencontre Luc Weiss, prêtre des cancéreux et juif converti. Luc aime les crucifixions de Francis Bacon, Björk, et le mobilier religieux d’avant-garde. Sa voix tue à la source les cellules malades d’Elka. Pour l’entendre plus souvent, elle se met à fréquenter les églises. La mécréante amoureuse passe alors un mystérieux pacte avec Dieu. Elle fait le parti d’être aimée de cet homme interdit de sentiments… Portrait d’une liaison subversive, Le diable au cœur décrit une collision d’amour fou entre une cancéreuse un peu sorcière et un prêtre semblable à tous les hommes. Porté par une écriture sensuelle, nerveuse, ce roman invente une héroïne moderne, allergique à tous les conformismes, sauvée de la mort par la passion.