Gay Talese
La femme du voisin
Livre vendu sans sa jaquette – Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain , nous dit le dernier des Dix Commandements. Pas le plus évident à respecter… Dans cette exploration unique de la vie sexuelle des Américains, Gay Talese raconte la révolution sexuelle aux Etats-Unis : trente ans d’aventures, de luttes et d’audaces. On y fait la rencontre de Hugh Hefner, fondateur de Playboy et prophète d’une nouvelle morale sexuelle. Des salons de massages relaxants aux tournages de films, jusqu’aux maisons d’édition clandestines de livres érotiques, Talese raconte aussi les communautés hippies des années 1970 et les orgies d’Hollywood. De cette enquête sans précédent émerge une question fondamentale : comment est-on passé des premiers colons puritains à l’explosion érotique californienne ?
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La déchaîne
D’avril à octobre 1981, Galia tient un journal ou elle note, au fur et à mesure, ses découvertes, son émancipation sexuelle, ses déchaînements. Jeune fille de « bonne famille », intelligente, jolie, pleine de curiosité, de santé et d’humour, elle quitte à dix-huit ans ses parents, sa province natale et découvre un Paris insolite. Hôtels de luxe, clubs privés, lieux secrets, jardins obscurs… Tout un monde sexuel, autrefois interdit, s’ouvre à elle. A chaque nouvelle expérience, elle se découvre et s’interroge : que signifie cette pulsion irrésistible qui la pousse sans cesse au plaisir ? Pourquoi cherche-t-elle encore et ailleurs des sensations nouvelles ? Pour y voir plus clair, elle décide de commencer une psychanalyse, mais les psychothérapeutes qu’elle rencontre l’amènent de surprise en surprise.
Trois sentiers vers le lac
Voici cinq nouvelles – et autant de portraits de femmes en décalage avec la réalité. Il y a d’abord Nadja, l’interprète de conférences, qui se prend à rêver d’une langue unique. Il y a Beatrix dont le but hebdomadaire est le salon de coiffure, où elle laisse libre cours à son narcissisme. Miranda, qui oublie ou perd ses lunettes comme pour adapter la réalité à son propre univers. Il y a encore Mme Jordan, délaissée par son fils mais qui n’en continue pas moins de l’idolâtrer avec toute son abnégation de mère. Et il y a Elisabeth, photographe et journaliste de guerre que les sentiers autour du lac de son enfance ne ramènent pourtant pas « chez elle ». Dans ces récits de solitude, d’exil et d’abandon dédiés aux stratégies de survie de celles qu’on empêche de construire leur identité, Ingeborg Bachmann joue magistralement avec les mots, pour mieux faire ressortir la déroutante absurdité du monde.
Taisez-vous Elkabbach !
En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.
L’Automne dans le Printemps
Ce recueil regroupe six nouvelles composées par Ba Jin dans les années 1930 : La pluie, La digue Su, A la fonte des neiges, Une nuit sous la lune, Un cœur d’esclave et L’automne dans le printemps. Les personnages : de jeunes intellectuels progressistes, révoltés contre l’ancienne société, à la poursuite de l’amour, de la démocratie, de la liberté, et de simples gens du peuple aussi, avec leurs difficultés et leurs drames. Pureté du langage, intensité des sentiments, profondeur psychologique, et cette tonalité poétique et triste, typique des œuvres de Ba Jin à cette époque : tout ici témoigne que l’écrivain n’est pas seulement un maître du roman, mais un nouvelliste hors pair.