Jayne Ann Krentz
La maison de verre
Conservateur en chef du musée de Leabrook, la jeune et brillante Eugenia Swift doit se rendre sur la petite île de Frog Cove afin d'inventorier la précieuse collection léguée par Adam Daventry, milliardaire récemment décédé en de mystérieuses circonstances. Si mystérieuses que, par mesure de sécurité, on lui impose la présence d'un détective privé. Un ange gardien dont la jeune femme se passerait bien puisqu'elle désire mener discrètement sa propre enquête sur la disparition de son amie Nellie, l'une des dernières maîtresses de Daventry. Entre Eugenia et Cyrus, c'est le choc de deux fortes personnalités. Après un début de relation houleux et malgré une méfiance persistante, ils sont finalement obligés de collaborer.
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Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.
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