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Collectif
Quid 2006
Tout sur tout, tout de suite ! 2100 pages, 2,5 millions d’informations réactualisées, 60 000 mots-clefs, plus de 150 000 entrées : moteur de recherche balayant un large spectre, de la préhistoire à nos jours, Quid est une véritable bibliothèque en un seul volume. Le plus de cette année: de plus gros caractères pour un meilleur confort de lecture.
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Les noms de famille et leurs secrets
– Comment est né notre nom ? – Que signifiait-il à l’origine ? – Pourquoi l’a-t-on donné à l’un de nos ancêtres et comment a-t-il pu se transmettre jusqu’à nous, au fil d’un long parcours souvent semé d’embûches ? Spécialiste de généalogie et de l’étymologie des patronymes, bien connu pour ses émissions radiophoniques et télévisées sur ces sujets, Jean-Louis Beaucarnot analyse ici 6 000 noms de famille. Il les dissèque minutieusement et leur fait livrer tous leurs secrets. En racontant avec passion la curieuse histoire de nos vieux noms de France, ce livre nous fait découvrir et pénétrer le monde fascinant de nos ancêtres, leur langage, leurs métiers, leurs usages, leurs mentalités.
Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
La fermeture – 1946 : la fin des maisons closes
13 avril 1946 : la fin des maisons closes. Pierre Mac Orlan déclarait : « C'est la base d'une civilisation millénaire qui s'écroule. » A travers cet ouvrage, Alphonse Boudard, précisément, se penche sur cette civilisation, non seulement en historien des mœurs éprouvé, mais aussi en écrivain, avec la truculence, la gouaille et la verve qu'on lui connaît. Derrière l'inamovible attelage du maquereau, de la pute et du flic, pierre angulaire du système, il nous entraîne de l'âge de pierre à la IIle République, ère de la bourgeoisie triomphante. Nous entrons, avec lui, dans les maisons renommées mais aussi dans celles où les « filles » faisaient plus de soixante-dix passes par jour. Guide avisé, Alphonse Boudard ne nous laisse rien ignorer également des pièces étranges où les pervers assouvissaient leurs vices. Et celle par qui tout est arrivé, Marthe Richard ? Alphonse Boudard a rassemblé son dossier. Et ce qu'il découvre n'est pas triste…
Notre homme à la Maison-Blanche
Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.