Kate Morton
La Scène des souvenirs
2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite. Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…
Vous aimerez aussi
Le Lys rouge
Le Lys rouge raconte la liaison d’une femme du monde, mariée à un homme politique, avec un artiste. Un voyage à Florence (que symbolise le titre) couronne cette union charnelle et mystique. Bientôt, la jalousie s’insinue dans le cœur de l’amant, qui met fin à la liaison. Ce roman, unique en son genre dans l’œuvre, maintenant réhabilitée et revenue à la mode, d’Anatole France, est partiellement autobiographique, parce qu’il est fondé sur la liaison, d’abord passionnée, de l’auteur avec Mme de Caillavet.
Les conquérants
Tour à tour aventurier, communiste, résistant, visionnaire, romancier, ministre, André Malraux est une personnalité marquante de l’histoire du XXe siècle français. C’est cette vision protéiforme, unique et originale qui traverse Les Conquérants. Publié en 1928, ce livre dérouta la critique de l’époque, à la fois essai, récit de voyage, reportage, roman ou document historique. Divisé en trois parties, « Les approches », « Puissances » et « L’homme », il retrace la vie, en pleine révolution chinoise, de Garine et Borodine, aventuriers visant à l’émancipation du peuple chinois.
Les aventures de Boro – Tome III – les noces de Guernica
Revoici « Boro », son insolence et sa désinvolture de héros fitzgeraldien, dans le troisième volet de ses aventures. Nous sommes en 1937, alors que les républiquains cèdent devant les troupes franquistes. La guerre d'Espagne a oublié le photographe-aventurier sur la paille humide d'un cachot, dans les couloirs des condamnés à mort, parmi les cris des suppliciés.Mais pendant ce temps, dans le Paris du Front populaire, ses amis ne restent pas inactifs. Boro parviendra-t-il à s'évader de sa forteresse et à échapper à son gardien, l'impitoyable Von Riegenburg ? Sauvera-t-il Solana, sa compagne de cellule, farouche passionaria dont la beauté pourrait lui faire oublier la lointaine Maryika ?
Le chaos et la nuit
Celestino Marcilla, Madrilène de famille bourgeoise, a milité à gauche pendant les années qui précédèrent la guerre civile, puis combattu avec une bravoure remarquée dans les milices, puis s'est réfugié en France au moment de la défaite de 1939. Alors une fille – son unique enfant – lui est née, Pascualita, et sa femme est morte. Celestino a emmené sa fille avec lui à Paris, qu'il n'a pas quitté depuis. En 1959, elle a vingt ans, et il en a soixante-sept. Celestino, à Paris, vit de ses rentes, qui lui donnent une certaine aisance. Il ne fait rien, que penser ou rêver politique, passant ses journées à lire et à annoter des journaux et des livres, à écrire des articles de politique ou de sociologie qui sont refusés partout, et un ouvrage qui n'avance pas – au côté de Pascualita, qui n'a qu'indifférence et dédain pour les préoccupations ou plutôt l'obsession de son père.