Christine Lassara
Le Hugo
» Dix-neuf poèmes, c’est à la fois bien peu, parmi l’oeuvre immense de notre bicentenaire favori, et beaucoup, tant est riche leur lecture : le choix des anthologistes parvient à rendre compte de l’étonnante diversité des textes, engagés, légers, drôles, visionnairesà Les peintures et les lavis de Christine Lassara, le jeu des traces et des couleurs, la qualité du papier, l’ampleur du format participent à la réussite du livre. (publié dans La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle).
Vous aimerez aussi
Matière à rire (L’intégrale)
Vous savez que j’ai un esprit scientifique. Or récemment, j’ai fait une découverte bouleversante ! En observant la matière de plus près… j’ai vu des atomes… qui jouaient entre eux… et qui se tordaient de rire ! Ils s’esclaffaient ! Vous vous rendez compte des conséquences incalculables que cela peut avoir ? Je n’ose pas trop en parler, parce que j’entends d’ici les savants : » Monsieur, le rire est le propre de l’homme ! » Et oui ! Et pourtant ! Moi, j’ai vu, de mes yeux vu, des atomes qui : » Ha, ha, ha ! » Maintenant, de qui riaient-ils ? Peut-être de moi ? Mais je n’en suis pas sûr ! Il serait intéressant de le savoir.
Les limbes du cœur
LIVRE NEUF – Le beau peut-il s’exprimer dans la souffrance ? De mal-être en amours désabusés, l’auteur trouve le chemin de la normalité des choses et expose ses états d’âme dans une écriture poétique libératrice. La douleur se révèle alors comme une émotion propre à l’être. Cette prise de conscience sera la première étape d’un retour à soi, qui lui permet de poser un regard nouveau sur sa vie. Elle lui permet également de fuir les faux-semblants et faire le deuil de ses illusions. Le cœur peut alors s’envoler vers ses limbes régénérateurs.
Soleils de nuit
LIVRE NEUF – Ce recueil est la source d’une révolte en poésie, personnelle, intime et privée. L’auteur prend tout d’abord conscience de l’absurdité des certitudes qui l’enferment, les fait tomber, et déplace son regard en changeant l’éclairage de sa perception de soi et du monde. Cette mise à nu se fait dans la nuit, dans l’obscurité propice à l’éclosion de son être. Les émotions et les sentiments prennent alors leur sens véritable. Il invite le lecteur à partager ses soleils de jour comme de nuit. Un questionnement permanent qui veut croire qu’il porte en lui les innombrables germes nécessaires à l’amélioration de notre monde.
Paul Valéry
Paul Valéry est un écrivain, poète, philosophe et épistémologue français. En 1889, il débute des études de droit et publie ses premiers vers dans la Revue maritime de Marseille. A cette époque, sa poésie est dans la mouvance symboliste. En 1890, sa rencontre avec Pierre Louÿs est déterminante pour l’orientation de sa vie de poète. Ce dernier lui présente André Gide et l’introduit dans le cercle étroit de Stéphane Mallarmé, dont il restera un ami fidèle. En 1892, à Gênes, Valéry passe par une crise existentielle. Il décide de consacrer l’essentiel de son existence à ce qui appelle « la vie de l’esprit ». Paul Valéry a laissé une oeuvre considérable parmi laquelle on trouve des écrits poétiques, des essais littéraires, artistiques et philosophiques.