Nicole Versailles
L’enfant à l’endroit, l’enfant à l’envers
Trois femmes, trois destins qui se mêlent et s’entremêlent, dans un méli-mélo de récits d’autrefois, comme des échos assourdis qui de loin se cherchent et s’opposent. Trois femmes, trois destins qui se tricotent et se détricotent, imbroglio d’histoires du passé renaissant au présent, dans des étreintes essentielles appelées à durer. Trois femmes qui se suivent à la queue leu leu… éternel cortège de la féminité. Une histoire de femmes, de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia.
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Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.
Johnny et Sylvie
Ce 13 octobre 2007, la France rencontre l'Angleterre pour la Coupe du monde de rugby. Les anciens amants sont de toute évidence heureux de se revoir… et de l'afficher en public en choisissant de se retrouver dans les tribunes VIP du Stade de France, à Saint-Denis. Sylvie et Johnny bras dessus, bras dessous pour encourager les Bleus, voilà une belle complicité qui ne manque pas d'émouvoir leurs nombreux fans également présents. Toutefois, les stars ne sont pas seules. Sylvie est accompagnée de son mari, le producteur américain Tony Scotti. Johnny, lui, est apparu au bras de son épouse Laeticia qui ne dissimule guère son émotion. Les deux couples sont très proches. La première, Sylvie, a félicité Laeticia et Johnny lors de leur mariage en 1996. Laeticia, elle, n'ignore rien de la connivence exemplaire qui unit son idole de mari à la mère de David. Et de toute façon, le divorce des deux stars de la chanson remonte à vingt-sept ans. « Ce fut une très belle histoire de jeunesse, confie Sylvie. C'était viscéral, sensuel, fort et emporté, mais comme toutes les passions, elles se brûlent avec le temps ».
Inès de mon âme
Inès Suarez fut une véritable héroïne au destin extraordinaire et méconnu, qui participa aux côtés de Pedro de Valdivia, un des commandants de Pizarro, à la conquête du Royaume du Chili… Au milieu du XVIe siècle. Inès, jeune et humble couturière d'Estrémadure s'embarque pour le Nouveau Monde afin d'y chercher son mari, parti quelques années plus tôt, égaré par ses rêves de gloire de l'autre côté de l'Atlantique. Après une traversée mouvementée, Inès accoste au Pérou, où elle apprend que son mari est mort. Elle se sent alors libre de se joindre à une troupe de conquistadors (quelques centaines d’Espagnols et des milliers d’Indiens) en route pour le Chili. Amoureuse de leur chef Pedro de Valdivia, elle l’aidera à se sortir de bien des situations périlleuses (les attaques des redoutables guerriers Mapuches, les terreurs et les rebellions des Indiens qui, sous la contrainte, les accompagnent) grâce à son intuition féminine, son intelligence et son courage.
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu'Une joumée d'Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu'il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu'est l'Archipel du Goulag ; pourtant, c'est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu'on nomme Soljenitsyne. Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.